Test - Agony - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Editeur
Koch Media
Développeur
Madmind Studios
Genre
Survival Horror
Statut
Disponible
Date de sortie
  29.05.2018
Nombre de joueurs
1
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Développé par le studio Madmind et édité par PlayWay, Agony est un survial horror affiché à 39,99€. Il se déroule en Enfer, nous mettant dans la peau d’un damné qui veut s’en échapper ! Au programme : tortures, orgies, viols et nous en passons d’autres, toutes les scènes étant plus malsaines les unes que les autres. Après de nombreux retards et une censure de dernière minute, Agony est finalement sorti de l’ombre. Véritable réussite ou longue agonie ? Nous en parlons !

Bienvenue en Enfer !



Autant le dire tout de suite, jamais auparavant un jeu vidéo n’avait aussi bien représenté l’Enfer. Doom restait une référence sur ce point mais le studio Madmind a vraiment réussi un coup de maître… En effet la direction artistique crée un tel malaise que les âmes les plus sensibles ne s’en remettront pas. On est en Enfer et on le voit ! Lors d’une interview, les développeurs avaient avoué s’être inspirés de « La Divine Comédie » de Williams Blake… Cela se ressent. Vous avez pêché autre fois ? Vous allez être puni ! Au menu, il y a par exemple des scènes de tortures, comme celle d’un homme qui se fait empaler. Encore, nous sommes gentils, nous vous épargnons le détail de savoir par quel orifice est passée la lance... Il y a également des scènes d’orgies entre démons et martyres, des bébés écrasés contre des murs ou encore des monstres qui vous traquent sans relâche, prêts à vous dévorer. Il y a de multiples surprises que nous n’aborderons pas ici pour vous laisser le plaisir de la découverte. En ce qui concerne la censure, rassurez-vous, à la fin de l’expérience on ne sent pas vraiment son poids. Tout ce qui a été montré dans les vidéos promotionnelles est présent et l’aspect malsain est bien à son paroxysme. Nous sommes du coup curieux de savoir quelles scènes ont été effacées… Petit bémol, le jeu ne fait pas peur, il mise uniquement sur la carte du « visuellement hardcore ».

Le design du bestiaire est plus que convaincant, les créatures restent en adéquation avec le thème et dégagent un certain charisme. Même traitement pour les PNJ même si les visages humains ne sont pas assez variés. Quant aux décors, ils restent agréables à parcourir et sont plutôt originaux. Certains effets de feu et de lumière sont vraiment réussis bien que certaines zones soit trop sombre, ce qui gâche un peu le plaisir. On a envie de voir ce qu’il s’y passe (curiosité… malsaine…). Grâce à l’Unreal Engine 4, Agony affiche des visuels très corrects mais il pêche par une technique instable. Bugs de collisions avec certains éléments du décor, chutes de framerate qui coulent à flot telle une fontaine de sang humain et problèmes sur la partie audio, les tares s’accumulent. L’ambiance sonore… Que dire ! Disons que quand tout « fonctionne correctement », elle est très réussie. On apprécie les cris de souffrance des damnés en arrière-plan, ceux des monstres démoniaques qui rodent dans les parages, les bruits du tonnerre, les rires machiavéliques, etc. Par contre la musique est assez inégale. Souvent discrète, elle pousse le volume lors de quelques situations durant lesquelles elle est en harmonie avec l’action. Malgré tout, globalement, elle renfonce l’immersion. A l’inverse, quand il y a des soucis techniques, c’est la douche froide (ce qui parait drôle puisque nous sommes en enfer) !

Avec des voix qui se répètent sans cesse et certains PNJ impolis qui ne finissent jamais leurs phrases, nous avons le droit au summum du mauvais : le son qui grésille ! La solution ? Relancer le jeu, ce qui est plutôt énervant. Nous espérons que les développeurs seront réactifs et corrigeront ce souci rapidement car le problème tue totalement l’immersion. Nous tenons à préciser que le test a été effectué sur une Xbox One standard mais que les retours sont similaires sur les autres modèles. Niveau scénario, on nous sert une formule basique pour le thème : vous êtes mort, vous atterrissez en Enfer et vous allez devoir parcourir ce monde des ténèbres afin de rencontrer la Déesse Rouge, seul être à permettre aux damnés d’avoir une seconde chance de retourner sur Terre. Bien évidemment votre aventure sera parsemée de péripéties ! Niveau contenu, trois modes de jeu principaux sont proposés : Histoire, Agony (un mode survie) et Succube. Un mode multijoueur est également au programme, il devrait arriver plus tard en DLC. Comptez un peu plus d’une dizaine d’heures pour finir le soft. Les experts du genre seront sûrement plus rapides, même si les problèmes techniques ralentissent la progression, notamment la maniabilité qui peut devenir imprécise et très hasardeuse ! Le titre est très exigeant, attendez-vous donc à de nombreuses morts. Dommage qu’on subisse en plus quelques morts parfois frustrantes liées à ces fameux soucis techniques…. Il faut rajouter à cela des objets à récupérer pour débloquer quelques bonus, dont des artworks et des modèles 3D. Classique mais efficace…

Un jeu de Dame ou un jeu d’âme ?

Du côté du gameplay, Agony s’inspire des mécanismes habituels, rappelant un certain Outlast dans le style « on met le joueur sans défense dans un univers malsain ». Certaines idées ressortent des placards, comme les murs antigravité déjà aperçus dans le premier Prey, le fait de se cacher tout en retenant sa respiration et le système de « GPS » façon Amnezia The Dark Descent lorsqu’il faut explorer certains endroits. Fort heureusement Agony apporte de la diversité dans les situations et sa touche personnelle avec l’intégration du système de possession d’âme ! Sachez que dans ce jeu vous n’avez pas réellement de personnage attitré, vous êtes une âme. Lorsque vous « mourez », il vous suffit juste de changer de corps ! Pour cela, avec le joystick, vous devez tracer une ligne droite et maintenir celle-ci afin de réussir la possession. A vous alors la joie de passer de victime à bourreau… En effet, il est possible de posséder certains types d’ennemis, ce qui est une idée très intéressante ! Par contre, si vous n’arrivez pas à trouver un nouvel hôte rapidement, c’est le game over assuré !

Comme nous le disons un peu plus haut, Agony est un survial horror très exigeant, vous allez mourir souvent, très souvent même. Malheureusement, le jeu comporte quelques passages assez pénibles qui cassent un peu l’expérience. Nous pensons aux situations où il y a énormément d’ennemis dans la zone, avec seulement un hôte de disponible. En clair, il n’y a pas le droit à l’erreur ! Heureusement le jeu dispose de checkpoints à activer, il s’agit de tableaux en forme d’humains qui explosent en petits morceaux une fois activés. De plus le jeu vous proposera au démarrage trois difficultés avec deux choix pour les chekpoints : autant de réapparitions que vous souhaitez ou, pour les plus SM d’entre nous (ce que nous avons choisi), trois réapparitions au maximum par tableau. Au bout du quatrième décès, vous apparaissez au checkpoint précèdent… Diable que c’est dur ! Agony propose un bon challenge pour les fans de Survival Horror mais il faudra forcement adhérer au concept qui ne plaira pas à tout le monde.
Articlé rédigé par Yoann / kyl3rs95


Point complet
Avec un peu plus de travail sur la partie technique, Agony aurait pu être un petit bijou. En l’état, il a une légère odeur de déception tant les soucis techniques viennent casser l’immersion (bugs de collisions, chutes de framerate, nombreux bugs sonores…). Rajoutez des endroits assez pénibles à parcourir, des morts très frustrantes et vous obtenez un titre qui ne convainc pas totalement. Dommage car malgré cela, Agony arrive à nous séduire avec sa direction artistique maîtrisée de A à Z. Jamais l’Enfer n’a été aussi bien représenté, que ce soit pour le design des ennemis, son ambiance pesante ou encore le thème abordé. Une chose est sûre, ce jeu est à déconseiller aux âmes sensibles ! En parlant d’âmes, le système de possession est une franche réussite, le fait de passer de victime à bourreau apporte un très bon équilibre au soft ! Pour résumer, si vous avez aimé des jeux comme Outlast ou Amnezia, alors vous trouverez votre bonheur. Sinon, passez votre chemin sous peine de vous ennuyer et de rester sur la touche, d’autant plus que le soft est très exigeant.

On a adoré :
L’une des D.A. les plus malsaines
Une ambiance très pesante
On ne sent pas le poids de la censure
Design des persos original et crade
L’Enfer n’a jamais aussi bien porté son nom
La possession d’âme
Très Exigeant
Trois modes de jeu
Bonne durée de vie
Certains éléments de gameplay originaux…
On n'a pas aimé :
Mais pas assez exploités
La partie technique fait défaut à l’immersion
Quelques endroits trop sombres
Certains passages pénibles !
Maniabilité hasardeuse
Un style qui divisera les joueurs
Quelques morts très frustrantes


Consulter les commentaires Article publié le 31/05/2018 par Vincent P.


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