Test - All-Star Fruit Racing - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Editeur
PQube
Développeur
3DClouds
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  13.07.2018
Nombre de joueurs
1 à 8
Classification PEGI
Prix de lancement
39,99 €
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Test - All-Star Fruit Racing - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneDes jeux de course arcade, il en existe un paquet. Des jeux de course avec des karts, il y en a également quelques uns. Pourtant, bien souvent, la référence du genre qui sort de toutes les bouches ou presque, ça reste les Mario Kart. La variante course avec le célèbre plombier moustachu a su s’imposer au fil du temps et ce malgré bien des concurrents dont on ne citera que Street Racer, Diddy Kong Racing, Crash Team Racing, Chocobo Racing, les LEGO Racers, Toy Story Racer ou encore les Sonic & Sega All Stars Racing. Malgré tout, certains studios continuent à vouloir proposer leur propre variante. C’est le cas de 3DClouds.it qui a concocté une recette fruitée pour l’été répondant au doux nom d’All-Star Fruit Racing. Avec du goût ?

Ne ramène pas ta fraise, je vais te coller une pêche pour effacer ta banane !



Après une petite introduction qui donne la banane, le côté coloré et fruité jouant sûrement, le joueur se retrouve face à un menu tout ce qu’il y a de plus classique, avec principalement le choix entre le mode offline et le mode online, en plus du garage (pour personnaliser le kart), du menu extra (pour voir le contenu à débloquer et comment le faire) et des options (pour voir les commandes et régler deux ou trois paramètres audio). En offline, outre le mode course personnalisé (en gros une course rapide) et le mode entraînement, on se lance dans le mode Carrière qui est composé d’onze coupes. Il suffit de remporter la première pour accéder à la seconde et ainsi de suite, en sachant qu’une fois une coupe remportée, on repart au menu principal et non dans le sous-menu du mode Carrière... Cela a le mérite de nous occuper pendant 2H30, le temps de récupérer toutes les coupes d’or. Ne comptez pas trop sur l’I.A. pour vous donner du fil à retordre, seules les deux dernières coupes offrant un minimum de challenge (et encore). En facile et normal, celle-ci est souvent capable du pire : elle change de trajectoire de manière incompréhensible, voire se plante toute seule. Avec un peu de technique, il n’est pas rare de terminer une course avec plusieurs secondes d’avance. Il faut tout de même reconnaître qu’elle est plutôt précise quand il s’agit d’utiliser des capacités pour nous nuire, ce qui peut nous faire perdre de précieuses secondes, voire notre première place lorsque l’attaque est placée peu avant l’arrivée.

Pour autant, vous avez l’assurance d’avoir l’Or sans trop d’efforts. Seule l’I.A. en difficile opposera un minimum de résistance dans les autres modes, ce qui signifie que vous pourriez finir deuxième ou troisième au lieu de premier. A défaut de scénario ou d’une quelconque mise en scène, on enchaîne les courses. Malgré tout, ledit mode n’est pas à négliger puisqu’il permet de débloquer les derniers tracés dans les autres modes de jeu, ainsi que la difficulté trois pistons (difficile) pour le mode contre-la-montre, en plus de quelques personnages et d’éléments de personnalisation pour le kart. Le bon côté du mode Carrière, c’est qu’il permet d’apprécier les 21 tracés disponibles, répartis sur cinq îles, et de profiter de toutes les variantes possibles, que ce soit avec un, trois ou cinq tours, en mode élimination, en mode dragster (un cooldown se charge de remplir notre Juicer – nous y reviendrons –), avec les items définis ou non. Côté offline toujours, pour débloquer le reste des personnages et des éléments, il est entre autres bon de se tourner vers le mode Contre-la-montre pour établir les meilleurs chronos dans les difficultés un piston (facile), deux pistons (moyen) et trois pistons (difficile). Beaucoup s’en lasseront vite ou passeront à autre chose mais les perfectionnistes pourront ajouter au moins deux bonnes heures au compteur (pour finir les épreuves en un et deux pistons), voire plus selon votre dextérité avec les épreuves trois pistons qui demandent une bonne maîtrise du gameplay et un peu d’acharnement.

Les développeurs ont pressé le citron

Ajoutez à cela la possibilité d’éditer et participer à des tournois, jouables également à jusqu’à quatre en local (en écran scindé), et vous avez des modes classiques mais plutôt efficaces. Si vous n’avez pas d’ami sous la main, pour éviter l’ennui du jeu en solo, alors vous pouvez aller dans la partie Online. Hélas, celle-ci est réduite au strict minimum, à savoir un matchmaking tout ce qu’il y a de plus basique, sans aucun filtre de recherche, et la possibilité de créer son salon en ajoutant jusqu’à six courses, en paramétrant la difficulté, le nombre de tours (1, 2, 3 ou 5) et les règles de la course. C’est très léger et le fait que le multijoueur en ligne soit déserté n’aide pas à rester dessus, ce qui est dommage car le code réseau s’est montré plutôt efficace lors de nos sessions. Vous l’aurez compris, si le solo devient vite ennuyeux et que le multi n’est pas assez fréquenté, c’est bien le jeu à plusieurs en local qui sauve nos soirées. Qu’on se le dise, à plusieurs dans le canapé, on s’amuse franchement ! Ceci, c’est avant tout grâce au gameplay. Concrètement, celui-ci se compose de deux parties. La première, c’est la conduite avec des dérapages à maîtriser pour remplir une jauge de fumée au maximum, sans pour autant créer une surchauffe du moteur. En y arrivant, on s’octroie un bon petit boost, avec plus ou moins d’effet selon le taux de remplissage. Ce n’est pas aussi précis que les meilleurs titres de la concurrence mais ça reste bien implanté pour qu’on adhère au système.

La deuxième, c’est la partie liée aux capacités. Concrètement, les développeurs ont eu l’excellente idée d’intégrer un Juicer, une sorte de mixeur qui permet de créer des cocktails. On a donc quatre réservoirs, chacun représenté par un fruit différent. Lors des courses, selon les règles, on peut ramasser des fruits contenus dans des bulles. Si on ramasse ceux qui nous correspondent, on remplit la jauge associée. Dès qu’une jauge est pleine, elle octroie une capacité (offensive ou défensive). L’originalité vient du fait que l’on peut associer les jauges (deux, trois ou les quatre) afin de varier l’attaque, d’autant qu’on a le pouvoir de lier/délier les jauges pour modifier la capacité selon nos besoins. Les combinaisons étant prédéfinies, on peut aisément opter pour une attaque ou un bouclier selon la situation. Si toutes les attaques de base restent partagées entre tous les personnages, il est bon de noter que chacun a une capacité propre qui peut être déclenchée dès lors que les quatre réservoirs sont pleins. Pour l’exemple, Fraise a le droit à un boost de vitesse (extrêmement pratique et qui lui confère un petit avantage par rapport aux autres). Le système est fun, original et il induit un minimum de tactique, une petite attaque simple étant parfois plus adéquate. Par exemple, lorsqu’on est premier, cela ne sert à rien d’envoyer une tornade devant soi, mieux vaut lâcher une flaque d’eau ou des glaçons derrière soi pour tenter de ralentir les adversaires, quand on ne dépose pas une zone aimantée pour ralentir fortement celui qui se la prendra.

Bref, l’idée est bonne et surtout bien mise en place. Ajoutez à cela des circuits qui sont plutôt bien pensés, avec certains des plus originaux (comme celui qui demande de courir le long du corps d’un serpent, les parties colorées de ses écailles ayant un effet sur le bolide) et une certaine variété (ils couvrent les quatre saisons et il y a également des circuits spéciaux qui nous emmènent dans les nuages ou encore sur un arc en ciel…), et vous obtenez un jeu de course arcade qui a des armes pour séduire. Hélas, même s’il s’en sort correctement, il ne restera pas forcément dans les mémoires. La première raison, c’est que les 39,99 euros demandés paraissent un peu chers pour le contenu proposé, et ce même s’il y a 22 personnages (chacun représentant un fruit) et plusieurs éléments visuels de personnalisation dont beaucoup se ficheront. La deuxième, c’est que les temps de chargement sont relativement longs, et ce même si quelques anecdotes sur les fruits tentent de faire passer le temps (on a rapidement des redites).

La troisième, c’est que le titre souffre de bugs sonores horribles, au point de devoir couper le son, et ce même si les musiques sont plutôt raccords avec le thème. La quatrième, c’est que la direction artistique souffle aussi bien le chaud que le froid. Si les circuits sont clairement travaillés, misant bien sur les fruits, avec des décors réussis, les karts et les personnages ressemblent à des éléments random. On dirait des avatars quelconques avec des boîtes à savon tout aussi quelconques. L’aspect technique ne compense pas forcément l’ensemble, les modélisations étant correctes mais assez sommaires, tandis que certaines textures dénotent de l’ensemble. Fort heureusement, comme le jeu est assez coloré et que les fruits sont partout, ça lui laisse un petit charme qui masque les imperfections techniques. Au moins, les courses sont fluides, c’est déjà pas mal.

L’avis perso de Vincent // Le fruit n’est pas assez mûr...

Je vais être honnête, All-Star Fruit Racing ne me fera pas oublier tous les jeux que j’ai pu citer en introduction de cet avis, loin de là même. Malgré tout, même si je me suis vraiment ennuyé en mode Carrière, je me suis un peu plus pris au jeu en Contre-la-montre en difficulté trois pistons. Les chronos sont très serrés et ça demande une bonne maîtrise des dérapages et une bonne précision dans la prise des courbes. Niveau multi en ligne, j’ai un peu galéré à trouver des parties, ce qui a ralenti justement la publication de la critique. Du coup, comme celui-ci est en plus minimaliste, je ne le retiens que très peu. Ce que je retiens, ce sont les bons moments passés en multi en local, à quatre sur le canap’. Là on profite vraiment du gameplay et du système du Juicer qui est une excellente idée, originale et vraiment bien implémentée. J’ai adoré les circuits également et l’ambiance fruitée qui est rafraichissante mais je reste déçu par la direction artistique des karts, des personnages et par tous les bugs sonores qui m’ont pourri l’expérience. A 39,99 euros, il m’est difficile de le recommander. Il serait à moitié prix, ça m’aurait été plus facile…


Point complet
All-Star Fruit Racing a le mérite de proposer son univers fruité et son excellent concept du Juicer pour se démarquer un peu de la concurrence. Même s’il ne marquera pas les esprits comme un Mario Kart, un Crash Team Racing ou un Sonic & Sega All Stars, la faute à des karts et des personnages trop lambda, il arrive tout de même à proposer un bon divertissement… A condition de réellement en profiter en multi en local avec des amis. C’est là qu’il révèle tout son potentiel, entre son gameplay des plus appréciables, même si ça reste un bon cran en-dessous des meilleurs concurrents, et ses circuits vraiment travaillés. On s’amuse, on passe une bonne soirée et c’est bien là l’essentiel. Reste qu’à 39,99 euros, avec un multijoueur en ligne minimaliste (et quasi déserté), une carrière bouclée en 2H30 et des bugs sonores extrêmement gênants, on se dit qu’on peut encore réfléchir quant à la nécessité de l’acheter. En revanche, avec un bon patch et une baisse de prix, nous vous le recommanderions plus volontiers…

On a adoré :
Juicer original et efficace
Conduite en dérapage
21 circuits bien travaillés
Le côté fruité, coloré
En local c’est archi fun !
Le Contre-la-montre en 3 pistons
Les karts à personnaliser…
On n'a pas aimé :
Mais c’est purement esthétique
De gros problèmes sonores
Kart et persos assez lambdas
Carrière vite ennuyeuse
Multi online minimaliste
Un peu cher (39,99€)


Consulter les commentaires Article publié le 23/07/2018 par Vincent P.


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