Test - DmC Devil May Cry : Definitive Edition - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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DmC Devil May Cry : Definitive Edition



Editeur
Capcom
Développeur
Ninja Theory
Genre
Action Beat'em All
Statut
Disponible
Date de sortie
  10.03.2015
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
39,99 €
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La nouvelle génération peine à démarrer, entre jeux décevants et reports multiples. Rassurez-vous, les éditeurs pensent à vous (et à leurs porte-monnaie) et fournissent à un rythme soutenu des portages de la génération précédente pour vous occuper. Après Tomb Raider, Sleeping Dogs ou encore Dead or Alive 5, pour ne citer que ceux-ci, c'est au tour de Capcom de s'y mettre et de nous proposer un portage de son reboot de Devil May Cry. Agrémenté de quelques bonus, le jeu nous arrive donc sur Xbox One à peine plus de deux ans après sa sortie sur 360. Jetons un oeil sur le traitement réservé au bébé de Ninja Theory.

Un portage réussi ?




Nous avions grandement apprécié

DmC

à sa sortie, dont le test est disponible à cette adresse. Dans le fond, toutes les qualités du jeu sont conservées dans ce portage. On retrouve donc une direction artistique excellente, des combos nombreux et variés au service d'un système de combat travaillé et dynamique, des armes pleines de classe et un Dante plein d'humour et de réparties cinglantes. Les allergiques au look original de Dante apprécieront les skins proposés dès le début de l'aventure, leur permettant par exemple d'incarner un Dante identique aux anciens Devil May Cry. Chose rare ces derniers temps (voir par exemple le test du portage de Dead or Alive 5), ce DmC profite d'un portage réussi, qui ne se traîne pas son lot de carences techniques. Non pas que le jeu soit infiniment plus beau que son ancienne version, car il conserve ses modèles 3D, ses animations et ses textures, mais il reste propre, fluide et sans freezes, bugs ou autres désagréments de ce genre. Le tout est nettement plus fin, en 1080p, les couleurs gagnent en contraste et pètent le feu, tandis que l'aliasing a quasiment disparu. Cerise sur le gâteau, le soft tourne désormais en 60 images par seconde, sans ralentissement. Le confort de jeu est nettement meilleur et les combos s'enchaînent avec encore plus d'aisance. Cette fluidité constante sied parfaitement au genre du beat them all, et le jeu devient donc beaucoup plus agréable à parcourir. Autre ajout, et non des moindre : le mode turbo, qui augmente la vitesse globale du jeu de 20%.

Si cet ajout peut sembler dérisoire, il n'en est rien et, une fois que vous y aurez goûté, vous risquez bien de ne plus le quitter. Déjà plein d'énergie, le titre devient encore plus fun à jouer. Cette vitesse accrue augmente la sensation de puissance qui se dégage des combats, d'autant plus qu'un système de lock manuel permet de se défaire de certains soucis de caméra. Techniquement donc, nous avons affaire à un portage solide et, bien que le jeu garde son allure "old gen" (la modélisation des voitures reste bien vilaine), sa finesse accrue, son mode turbo et sa fluidité impeccable le rendent nettement plus agréable à jouer. Au niveau du contenu, le joueur n'aura par contre pas grand-chose à se mettre sous la dent. En plus des huit à neuf heures pour terminer l'aventure principale (suivant le mode de difficulté, dont certains sont inédits, obligeant par exemple le joueur à atteindre le rang S pour infliger des dégâts aux ennemis), vous pourrez compter sur le mode Bloody Palace à la difficulté progressive, qui consiste à affronter des vagues d'ennemis dans un mode semblable à de la survie. Si ce DLC a le mérite d'être présent, il n'intéressera probablement qu'une partie des joueurs. Le DLC consacré à Vergil est, lui, plutôt intéressant, et se place en tant qu'épilogue, après l'affrontement final donc. Signalons que, malheureusement pour les joueurs ayant déjà terminé le jeu sur 360, leur sauvegarde ne pourra pas être transférée. Il faudra donc obligatoirement terminer le jeu une première fois pour débloquer tous les modes de difficulté.

Point complet
Dante est de retour avec ce portage de DmC pour nos Xbox One. Si le jeu ne change pas radicalement ses graphismes (mêmes textures, mêmes modélisations), la finesse proposée, couplée au mode turbo et à la fluidité en 60 FPS forment un parfait combo pour se (re)lancer dans l'aventure avec encore plus de pêche et de précision. Certaines textures restent légères et quelques soucis de synchros labiales se font sentir, comme sur 360… Au niveau du contenu, le tout est assez léger, avec un mode "survie", une aventure avec Vergil et quelques skins pour nos héros. Vendue à 40 euros, cette DmC Devil May Cry : Definitive Edition intéressera sans aucun doute les joueurs n'ayant pas encore touché au jeu, et ceux souhaitant profiter de cette version proche techniquement de la version PC. Dommage que l'on ne puisse pas importer sa sauvegarde et qu'il faille tout recommencer… On nous livre donc un portage, encore une fois, mais il a le mérite d'être techniquement au poil et tout à fait stable, chose rare ces derniers temps.

On a adoré :
+ Un reboot encore plus pêchu
+ 1080p, 60 FPS, confort optimal
+ L'aliasing a quasiment disparu
+ Les skins pour Dante, que les allergiques au look original apprécieront
+ Modes de difficulté supplémentaires
+ Le mode turbo pulse le gameplay
+ Tous les DLC inclus…
On n'a pas aimé :
- Mais le contenu ajouté reste léger
- Des textures "old gen"
- Des soucis de synchro non réglés
- Encore un jeu de l'ancienne génération


Consulter les commentaires Article publié le 23/03/2015 par Lionel B.


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