Test - Gears of War 4 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Gears of War 4



Développeur
The Coalition
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  11.10.2016
  2016
Nombre de joueurs
1 à 10
Online
- Jeu en ligne
- Réseau local
Classification PEGI

Prix de lancement
69,00 €
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Sortez vos flingues les amis, car l'exclusivité Microsoft la plus couillue de cette fin d'année déboule enfin. On peut dire sans se tromper que Gears of War 4 est particulièrement attendu par les fans, surtout après une bêta ayant divisé les joueurs. Après une première trilogie ayant fait vendre des Xbox 360 par palettes, puis un épisode plus anecdotique, voyons ce que cette suite, pas avare en nouveautés, a dans le ventre…

Le plaisir de la boucherie



Les locustes ont été vaincus et Marcus Fenix a pu prendre sa retraite et un repos bien mérité. 25 ans se sont passés depuis la fin des événements de Gears of War 3. Les humains ont remporté la guerre contre les Locustes, mais ce nouveau monde reste fragile, sous l'emprise de la CGU, qui regroupe les humains dans des cités fortifiées pour les protéger des conditions climatiques rugueuses. Les humains sont parqués et surveillés par des automates, des robots particulièrement autoritaires. Vous incarnez JD et sa bande (composée de Kait et Delmont), considérés comme des Etrangers depuis qu'ils ont décidé de déserter la CGU et sa chef autoritaire, Jinn. Mais une mission de routine va tout faire basculer… Suite à l'enlèvement de la mère de Kait par une créature monstrueuse, vous allez devoir aller chercher l'appui et le soutien de votre père, Marcus. Gears of War 4 met directement dans le bain, et ce dès son prologue, comportant quelques flashbacks sur les guerres pendulaires et l'invasion locuste. Il permet de se remettre en tête les commandes et la jouabilité si particulière de la saga. Soyons clairs : si vous n'aimiez pas Gears of War, il y a peu de chances que vous changiez d'avis. On retrouve la patte si propre à la saga, avec cette jouabilité lourde basée sur un système de cover toujours aussi efficace. Le jeu a néanmoins gagné en vivacité et il est par exemple désormais possible d'attraper un ennemi tout en étant à couvert pour l'étourdir et l'achever.

Pour dynamiser les courses, il est également possible de sauter rapidement par dessus un obstacle. Les développeurs de The Coalition reprennent donc les bases posées par Epic Games, tout en y apportant quelques nouveautés donnant du punch aux affrontements, toujours aussi violents. L'armement n'est pas en reste, on tronçonnera avec joie ce qui nous passera par la main, tout en profitant de nouvelles armes particulièrement puissantes, comme l'Overkill, un fusil à pompe à forte cadence qui explose littéralement les ennemis, ou la découpeuse, qui tranche les membres avec une facilité déconcertante. Gears of War 4 opte pour un rythme plus « calme » que les précédents opus et propose quelques fulgurances savamment distillées. Le jeu évite la surenchère et le (trop) grand spectacle pour se concentrer sur de l'action plus proche de nos personnages, et même si nos nouveaux héros n'ont pas le charisme des anciens, ils restent très attachants. On n'évite pas les clichés habituels, mais les dialogues (tout en français) réussis et l'humour font mouche. Le jeu propose tout de même son lot d'action et de suspense. On retrouve cette noirceur mise en place dans les premiers opus. Le monde dans lequel évoluent nos héros est loin d'être rose et l'ambiance du jeu nous le fait parfaitement ressentir, tout comme les décors traversés faits de ruines et de lieux souterrains sombres et glauques. Le bestiaire n'est pas en reste et vous met face à des créatures bien dégueulasses, plus ou moins imposantes.

La même recette avec des ajouts



Concrètement, ce Gears of War fait du Gears of War : la question qui se pose est celle de savoir si cela est un bien ou un mal. Nous en sommes déjà au cinquième opus et les ficelles sont désormais bien connues des joueurs. Bien que les développeurs nous réservent quelques surprises et nouveautés (notamment des séquences en pleine tempête vraiment cool), on n'échappe pas à une certaine répétitivité des gunfights (on passe d'une zone à l'autre en flinguant tout ce qui bouge et en faisant péter la moitié du décor) et un sentiment de déjà-vu. Le jeu, aussi prenant soit-il, reste assez classique dans son déroulement et pourra lasser les joueurs. Quand les développeurs tentent d'intégrer une séquence à moto pour envoyer du peps, cela reste moyennement réussi et peu interactif. On arrive donc plutôt satisfait au bout des 8h que demande la campagne solo (jouable en coop en live et en écran partagé), mais avec un léger sentiment de redite. Là où le titre fait fort, comme d'habitude serait-on tenté de dire, c'est dans ses modes multijoueurs. On retrouve les habituels deathmatch (toujours aussi nerveux) et roi de la colline (défense de zone), mais également d'autres modes plus originaux. Le mode Dodgeball permet de ranimer un équipier mort au combat en tuant un ennemi, promettant des affrontements longs et intenses. La course à l'armement vous demandera d'être habile avec toutes les armes du jeu : toutes les trois victimes, l'arme attribuée à votre équipe change, donnant lieu à des retournements de situation fréquents.

Enfin, on pourra citer le mode gardien, où il faut éliminer en priorité le leader adverse pour empêcher ses équipiers de réapparaître. Attention toutefois, le niveau général est plutôt élevé, il faudra du skill et de la persévérance pour réaliser les meilleurs scores. Le mode Horde est lui aussi très addictif, proposant d'incarner une des cinq classes disponibles (sniper, soldat ou encore ingénieur par exemple), chacune ayant son propre armement et ses propres bonus. Aux joueurs donc de s'organiser et de s'allier pour survivre aux vagues d'ennemis en profitant des bonus d'attaque et de défense de chacun (dégâts augmentés, meilleure armure ou réanimation), tout en achetant des cartes (avec la monnaie du jeu ou votre carte bleue) pour encore plus de possibilités. On gagne également des points qu'on utilise au Fabricator (accessible également dans certaines séquences en solo), qui permet de fabriquer des éléments de défense, comme des tourelles ou des mitrailleuses. Un mode véritablement accrocheur donc, surtout dans les modes de difficulté les plus élevés, qui vont vous faire cracher du sang. Le multi de ce nouvel opus est donc varié, intéressant et prenant, et aussi agréable à jouer qu'à regarder.

Parlons maintenant technique, car l'intérêt d'un Gears of War est également de vous en mettre plein la vue. De ce côté là, c'est réussi, le jeu est extrêmement beau, ultra propre et stable. Tournant en 30 images par seconde (60 en multi pour un rendu un peu moins détaillé), le jeu vous envoie en pleine figure des tonnes d'effets et de détails superbes, notamment lorsqu'on dézingue les robots de la CGU. Les séquences en pleine tempête sont excellentes et usent d'effets de lumière réussis. On salue également la modélisation et l'animation des ennemis, ainsi que la profondeur de champ de certains décors. Nous avons vraiment pris notre temps pour traverser certains niveaux et admirer les flaques d'eau ou les reflets un peu partout. Pas de flou, pas d'aliasing, une fluidité exemplaire, des visages réussis, que demander de plus ? Peut-être davantage de séquences en plein jour, la plupart des niveaux se passant la nuit. Mais soyons honnêtes : le rendu global de Gears 4 en met plein la rétine.

L’avis perso de Lionel // Un épisode de qualité

Sans être un grand fan de la licence, j'ai tout de même terminé plusieurs fois tous les opus sortis ce jour. J'ai beaucoup aimé le solo de ce Gears of War 4, dont le mode normal, trop facile, reste à éviter si vous ne voulez pas boucler l'aventure en moins de 8h. Les jeux en coop local se font rare, donc je n'ai pas boudé mon plaisir. Le multi est très varié et complet, et le mode horde ultra addictif, demandant aux joueurs de faire preuve d'entraide et de cohésion. Je regrette simplement certains gunfights répétitifs en solo et des séquences un peu chiantes, mais globalement, Gears of War 4 est une vraie réussite, d’autant qu’il propose des graphismes superbes et un gros contenu. Une valeur sûre de cette fin d'année !


Point complet
Après Forza Horizon 3, ce Gears of War 4 prouve que la Xbox One en a vraiment dans le ventre. Précisons tout de même que le jeu a été testé sur la Xbox One S. Gears of War 4 est une bonne grosse exclusivité comme on les aime. Bien que le solo souffre de passages répétitifs et de quelques séquences moins réussies, l'ambiance et les graphismes envoient du lourd et l'immersion est totale. C'est un plaisir de retrouver à nouveau cet univers, Marcus, son fils et ses acolytes. Le scénario est intéressant et reste cohérent avec les précédents opus. On pourra reprocher à ce Gears of War de se contenter de faire du Gears of War, mais les quelques nouveautés dynamisant le gameplay donnent un second souffle à l'action. Ajoutez à cela une ambiance sonore au top, un multi complet et addictif, et vous obtenez une exclusivité de choix pour la console de Microsoft.

On a adoré :
Un jeu d'action, un vrai
Graphismes sublimes
Retrouver Marcus
Nouvelles armes qui claquent
Toujours aussi gore et intense
Conditions climatiques terribles
Bestiaire varié
Gameplay un poil plus nerveux
Mode Horde ultra addictif
Modes multi complets et variés
Jouer en local
Nouveaux persos attachants…
On n'a pas aimé :
Mais moins charismatiques que par le passé
Solo parfois répétitif, un peu court
Certaines séquences ratées
Un certain classicisme


Consulter les commentaires Article publié le 28/10/2016 par Lionel B.


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