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Goat Simulator



Développeur
Double Eleven
Genre
Simulation Insolite
Statut
Disponible
Date de sortie
  17.04.2015
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
9,00 €
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Goat Simulator

ou comment une grosse blague sur Youtube se transforme en un vrai jeu vidéo… Le titre, développé par Coffee Stain Studios, nous arrive en version boîte après une sortie en dématérialisé, proposant tous ses DLC. Voyons si cette édition vendue une vingtaine d’euros dépasse le stade de la simple blaguounette...

Le jeu qui rend chèvre…




Dans Goat Simulator, vous incarnez une chèvre, mais ça vous le saviez déjà. Bac à sable par excellence, le jeu ne propose pas de but à proprement parler, mais des objectifs à accomplir au gré de vos découvertes. On se balade dans des zones ouvertes divisées en plusieurs parties, sur les différentes maps proposées dans cette édition, vous mettant par exemple aux prises avec des zombies (à moins que vous ne décidiez de débuter la partie avant l'invasion et de contaminer vous même les habitants). Quasiment chaque action, aussi débile soit-elle (mettre un coup de boule à une voiture, lécher une chaise, faire un salto arrière, tuer quelqu'un) rapporte des points et démarre votre compteur de combos, qu'il faudra tenter de pousser le plus loin possible. Votre chèvre pourra se balader à peu près partout et tout défoncer, en déclenchant des réactions en chaîne, l'intérêt du jeu étant en fin de compte de tester un maximum de possibilités et de voir un maximum de bugs.

Car oui, le jeu et buggué jusqu'à la moelle, ce qui est tout à fait volontaire d'après les développeurs… On leur pardonne presque étant donné les bonnes barres de rire que le jeu peut procurer pour peu que l'on adhère à l'humour décalé du titre. Votre chèvre est immortelle et peut donc faire exploser des voitures, mettre le souk dans les bâtiments, détruire une station service, charger les PNJ, utiliser un jetpack pour prendre de la hauteur, grimper en haut d'un immeuble pour gâcher une fête, lécher tout ce qui lui passe sous la patte, s'accrocher à la grande roue pour profiter de la vue, marquer un but de la tête et même se transformer en divers animaux pour profiter de nouveaux pouvoirs. Les possibilités sont nombreuses et pas mal d'objets cachés sont à découvrir, tout comme de nombreux événements (comme aller dans un enclos à chèvres pour "faire la chèvre" ou découvrir une zone de combat pour affronter une rivale). Les bugs sont donc légion et souvent hilarants, comme ces PNJ à la ragdoll tout droit sortis de Jurassic Park Trespasser, qui tombent pour un rien et se coincent dans les éléments du décor.

En revanche, on rigole moins quand c’est notre chèvre qui se bloque, obligeant le joueur à relancer la partie. Laisser volontairement tous ces bugs peut s'avérer à double tranchant : d'un côté on s'amuse beaucoup de toutes les situations loufoques vécues, mais cela témoigne aussi d'une certaine "facilité" des développeurs qui ne se sont pas cassés la tête. Par contre, les joueurs achetant le jeu sans savoir de quoi il s'agit hurleront certainement à l'arnaque, et la vingtaine d’euros peut sembler excessive pour une bonne blague. Néanmoins, il y a pas mal de choses à dénicher et à découvrir, et les zones sont grandes et variées, grâce aux DLC apportant de nouveaux environnements. Graphiquement, le titre est correct, assez propre et coloré, mais souffre de nombreux défauts techniques (clipping, aliasing), en plus des milliers de bugs déjà mentionnés. Le mixage sonore est très curieux et on entend parfois les commentaires des PNJ de façon aléatoire, soit très fort, soit pas du tout. Les musiques loufoques risquent par contre de vite vous gaver.

Point complet
Ce bundle de Goat Simulator en version physique propose pas mal de contenu. À vous de voir si vous adhérez au concept et si vous êtes prêt à dépenser une vingtaine d'euros pour une grosse blague, qui vous occupera néanmoins quelques soirées avec vos potes (jusqu'à 4 en coop locale). Le jeu n'a pas de but précis mais pas mal d'objets et objectifs à accomplir, et le terme "bac à sable" n'a jamais été aussi bien employé. Blindé de bugs plus ou moins drôles, le jeu est plutôt défoulant et il est vraiment marrant de tout péter dans la ville et de faire peur aux PNJ, qui s'enfuiront en chutant lamentablement dans les éléments du décor. C'est débile, ça ne vole pas haut, mais ça peut vous occuper quelques heures, avant que la blague ne retombe et que le soft ne se retrouve au placard.

On a adoré :
+ Un vrai bac à sable
+ Un moteur physique débile souvent drôle
+ Beaucoup d'humour et de références geek
+ PNJ aux réactions déconcertantes
+ Jouable à 4 en local
+ Tous les DLC inclus
+ Objectifs et secrets nombreux
+ Beaucoup de bugs vraiment drôles…
On n'a pas aimé :
- Mais d'autres ultra chiants
- Moteur physique débile qui bloque la chèvre - Répétitif après 2/3 heures
- Graphiquement limité
- Mixage sonore étrange
- Cela fait cher la blague


Consulter les commentaires Article publié le 14/03/2016 par Lionel B.


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