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Grand Theft Auto : Episodes from Liberty City



Développeur
Rockstar North
Genre
Action Aventure
Statut
Disponible
Date de sortie
  29.10.2009
  29.10.2009
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI

Prix de lancement
39,00 €
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Pour séduire un maximum de fans de la célèbre licence GTA de Rockstar Games, Microsoft Games avait mis la main à la poche pour sortir un gros chèque et récupérer une exclusivité de taille : des add-ons ! Le premier, sorti en début d’année, se nomme The Lost and The Damned et propose d’enfourcher une moto pour jouer les bad boys dans la peau de Johnny Klebitz. Le second, The Ballad of Gay Tony sorti en cette fin d’année, offre un penchant plus « chic » dans le milieu de la nuit. On y incarne Luis Lopez, le jeune garde du corps d’Anthony Prince alias Gay Tony. Pour accompagner la sortie du deuxième DLC, les développeurs ont proposé une compilation de ces deux extensions sur une galette stand alone (qui ne nécessite pas d’avoir

Grand Theft Auto IV

pour y jouer, à l’inverse des DLC). Celle-ci vaut-elle vraiment le coup ?

The Lost and The Damned (tiré du focus déjà publié)




The Lost and The Damned est une sorte de spin-off qui nous permet de poursuivre l’expérience GTA IV le temps d’une bonne dizaine d’heures en incarnant un nouveau personnage, Johnny Klebitz, un motard membre d’un gang appelé les « Lost ». Biker amateur de rock par excellence, Johnny est un peu le « second » de son gang. Il l’a géré durant l’absence de son supérieur qui vient tout juste de sortir de taule. Manque de bol, celui-ci n’est pas content du tout et semble bien décidé à faire la guerre aux Angels of Death, un autre gang de Liberty City. Le scénario de ce premier add-on s’axe donc autour de la guerre des gangs, de la relation conflictuelle entre Johnny et son boss, mais aussi de quelques missions secondaires où il rencontre Niko, le héros de GTA IV. Les fans en ont donc pour leur argent avec plus de dix heures de jeu, des tas de cinématiques et un scénario toujours aussi inspiré.

Du côté de l’expérience de jeu, on note la présence de nombreuses nouveautés. Tout d’abord, il faut savoir que The Lost and Damned s’axe autour de la guerre des gangs. Par conséquent, il vous faut régulièrement vous battre en groupe contre les gangs adverses, faire du sale boulot pour un avocat véreux ou patrouiller avec ses complices au guidon de sa belle bécane. A ce propos, Lost and Damned intègre une nouveauté plutôt sympathique puisque la plupart des missions débutent en moto et que vous devez suivre votre équipe en n’hésitant pas à vous placer au milieu du troupeau pour reprendre de l’énergie et réparer votre moto. Souvent en déplacement, Johnny doit user d’armes à feu pour vaincre ses adversaires. De ce côté-ci, l’add-on offre un gameplay beaucoup plus musclé que celui du jeu d’origine. Il est régulièrement question de gunfights, tant à pied qu’à moto. La planque du gang et l’ambiance sont également très différentes. Le rock, la violence et la fraternité sont les trois thèmes principaux de l’add-on qui ajoute de nouvelles musiques, nous propose de découvrir une planque au style très « rock ‘n roll » et se base presque intégralement sur l’esprit de fraternité durant l’aventure solo. A l’intérieur de la planque, le joueur peut regarder la télévision, aller sur Internet, dialoguer avec ses camarades, commander des accessoires (armes, véhicules) et même participer à de nouveaux mini-jeux, tels que le bras de fer, drôles et toujours aussi sympathiques !



La grande force de The Lost and Damned, outre son scénario et son ambiance, c’est bien entendu les affrontements en équipe. Lorsque vous n’êtes pas accompagné par les membres de votre gang, vous avez l’opportunité d’appeler des renforts pour qu’ils vous aident en cas de coup dur. Et si l’un d’eux se fait tuer, il a le droit à sa plaquette dans la planque et est remplacé par un nouveau membre bénéficiant de moins de points d’expérience ! Vous l’aurez compris, il est difficile de s’en sortir seul, les ennemis sont plus nombreux, certaines séquences de jeu nécessitent d’avoir un support pour vous couvrir (le vol des motos) et la camaraderie est clairement mise en avant. Un plus indéniable, même s’il est vrai qu’en pratique, cela n’ajoute pas tant de nouveautés que cela et que ceci s’apparente beaucoup à ce qu’on avait déjà vu dans Saints Row.

Du côté des nouveautés, on note également l’apparition de nouvelles armes, plutôt efficaces, de nouvelles courses et challenges en tous genres, des contrôles plus intuitifs en moto, Johnny étant plus expérimenté, des contrôles plus lents à pied, en raison de son gabarit, sans oublier de nouveaux modes multijoueurs tout simplement excellents ! Tout d’abord, il y a les courses de motos où il est possible d’utiliser des battes pour frapper ses adversaires en cours de route. Les tracés sont plus fluides et nettement plus adaptés aux courses de motos. Vient ensuite le mode Protection de témoins faisant affronter deux équipes, l’une protégeant un bus et l’autre l’attaquant afin de le détruire. Drôle et particulièrement convivial ! Mais ce n’est pas tout, car d’autres modes de jeu plus originaux sont également de la partie. C’est le cas du Tonerre Copter dans lequel vous devez rester le plus longtemps à moto en évitant de vous faire descendre par un hélicoptère, le mode Affaires du club qui nous oblige à réaliser des missions confiées par GSM, le mode Loup Solitaire, dans lequel un joueur est chassé par tous les autres… The Lost and The Damned, qui s’apparente à un mode d’attaque et de défense de zone, sans oublier les traditionnels deathmatch et team deathmatch.

The Ballad of Gay Tony (tiré du focus déjà publié)




Même si la majorité des missions se jouent en plein jour, le monde de la nuit est effectivement le principal environnement de notre nouveau personnage principal. Luis Lopez est un jeune homme garde du corps et ami d’Anthony Prince, dit « Gay Tony », roi de la nuit et escroc de renom. Seul problème : depuis quelque temps, ce patron semble enchaîner les coups foireux et demande donc assistance à son jeune allié. Le joueur se retrouve alors en plein dans une amitié de gangsters particulièrement bien écrite qui s’améliore de scène en scène. Ainsi, on découvre un peu plus la vie de Luis Lopez. Enfant des rues, chouchouté par sa mère pendant de longues années avant de devenir le vilain petit canard de la famille face à un frère et une sœur qui ont tous les deux réussis, Luis est aussi mal vu par ses anciens camarades de banlieue qui voient en lui quelqu’un qui s’est embourgeoisé. Notre héros doit alors subir des insultes à longueur de journée mais, par dépit et par fidélité envers ses amis, il reste droit et tente de répondre à l’appel à chaque fois que l’on a besoin de lui.

Homme à tout faire efficace qui ne se laisse pas faire, Luis est aussi un jeune homme désormais ambitieux qui aimerait ne jamais retourner en prison et quitter peu à peu la rue pour se faire une vraie place de choix dans la société. Le discours à la Rockstar est donc toujours de la partie, saupoudré d’un peu de folie typique de la série des Grand Theft Auto. Ainsi, on découvre une flopée de nouveaux personnages au style inimitable. Que ce soit l’ancien membre des forces spéciales israéliennes ou le mafieux russe typique, tous les personnages ont des dialogues magnifiquement écrits et une manière d’être très bien retranscrite, l’un des gages de l’excellence des jeux de Rockstar. Cette extension semble même sublimer cet aspect des Grand Theft Auto en mettant de côté l’exploration. On y joue pour son scénario et ses personnages avant tout. D’ailleurs, quelques caméos remarquables des personnages phares des précédents opus sont à surveiller.




The Ballad of Gay Tony ne manque pas de nouveautés. En vrac, on peut parler des quelques pas de danse que l’on peut enchaîner en boite afin de draguer et, pourquoi pas, repartir avec la jolie fille accostée. Il y a aussi ces terribles moments de sauts en chute libre qui nous rappellent un San Andreas un peu trop vite oublié. Reste les bouteilles de champagne à déboucher, les nombreux deals de drogue entre amis à rapidement effectuer, les quelques parties de golf à jouer et les nombreuses autres subtilités à découvrir. Pourquoi par exemple ne pas allumer la télévision pour regarder une parodie d’Hentai cent pour cent signée par les développeurs et artistes de Rockstar ? Ou alors il est possible de frapper quelques balles pour torturer un criminel qui ne veut pas balancer le nom de son patron et de ses affaires. Des combats aériens en hélicoptère sont aussi à prévoir au menu de cette extension qui renouvelle bien l’expérience de jeu. Enfin, une sorte de Fight Club souterrain s’offre au joueur pour lui permettre de monter en grade et de devenir le roi de la baston à Liberty City. Rien que ça…

Côté multijoueur, on reprend les mêmes et on les améliore. Il est toujours possible de jouer jusqu’à seize joueurs dans les modes habituels, sauf qu’on retrouve les quelques nouvelles armes amenées par cette extension et surtout le concept de la chute libre en parachute. Aussi, le boost pour les voitures provenant tout droit de quelques courses underground du mode solo (mais chut !) sont aussi de la partie pour les compétitions en ligne. Bref, The Ballad of Gay Tony est une vraie réussite. Il n’y a qu’à voir l’introduction, la réalisation générale et la verve des quelques personnages proposés pour s’en convaincre. Alors certes il n’y a pas vraiment de nouvel espace à découvrir, mais le scénario est tellement bon qu’on en oublie vite ce petit détail.

Point complet

Que ce soit The Lost and The Damned ou The Ballad of Gay Tony, ces deux extensions peuvent être considérées à elles seules comme des jeux complets. Reprenant toutes les solides bases de Grand Theft Auto IV, elles apportent surtout quelques nouveautés (armes, phases en parachute, etc.), une bonne dose d’humour qu’il manquait à l’épisode originel et des histoires bien écrites offrant en plus de la diversité et beaucoup de fun. Rockstar Games a eu l’idée de regrouper ces deux add-ons sur une même galette pour proposer cette dernière aux joueurs à une quarantaine d’euros (voire moins selon ses revendeurs) et en stand alone (pas besoin d’avoir GTA IV pour y jouer). Avec une durée de vie minimale de plus de vingt heures et la possibilité de commencer par l’une ou l’autre, on ne peut qu’approuver le choix fait par les développeurs. Non seulement le prix est extrêmement correct puisqu’il est équivalent, à une poignée d’euros près, à celui de revient des deux versions digitales, mais en plus on obtient une petite notice, un code live 48 heures et un joli poster double face dont l’une affiche la carte du terrain de jeu, le tout avec un support physique. Alors, à ce prix-là, pourquoi se priver quand on peut avoir « deux jeux complets » pour moins cher qu’un titre récent, le tout avec une durée de vie supérieure à celles des titres en question…

On a adoré :
+ Solide durée de vie
+ 2 excellents « jeux » en un
+ Seulement une quarantaine d’euros en stand alone
+ Toutes les bases de GTA IV…
On n'a pas aimé :
- Et ses tares


Consulter les commentaires Article publié le 21/11/2009 par Vincent P.


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