Test - Lightfield - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Difficile d’innover un genre aussi normé que celui des jeux de courses. Même en allant chercher dans le futuriste, WipEout et F-Zero ont déjà bien implanté leur vision du genre. Lost in the Garden, petit studio indépendant de quatre personnes basé à Vienne, n’est pas impressionné par la concurrence et promet d’innover avec un jeu de course hyper futuriste, alliant courses en zéro gravité et principe du parkour.

De la couleur, de la vitesse et du son



D’abord développé le temps d’un week-end comme un prototype, il décroche deux prix alors qu’il est encore à l’état de pitch. Il se fait remarquer en 2017 à la Game Developers Conference et remporte le prix de meilleur indie multijoueur à Casual Connect Berlin. Son concept est assez simple, Lightfield propose de prendre place à bord d’un vaisseau omnidirectionnel pour des courses à très haute vitesse au travers de différents environnements. Son gameplay l’est tout autant, usant seulement de trois touches pour vous faire évoluer à travers cet univers. Dirigez-vous avec le joystick, accélérez avec la gâchette et adhérez aux surfaces avec A pour maximiser votre vitesse. C’est ici toute l’idée derrière Lightfield et son aspect parkour. Vous n’irez pas bien vite si vous décidez de simplement flotter en zéro gravité le long du parcours. Pour réaliser les meilleurs temps et battre vos adversaires, tout est question de maximiser votre temps entre les checkpoints en sautant de surface en surface, peu importe qu’il s’agisse d’un sol, de murs ou de plafonds. Trouver votre propre voie et évoluer à très grande vitesse en sautant entre des astéroïdes, en grimpant à la verticale sur des colonnes ou en traversant d’étroits tunnels la tête en bas est vite prenant. Après quelques tours pour apprendre à maîtriser votre engin et assimiler les sauts entre les différentes surfaces, vous essayerez vite d’améliorer encore et encore votre temps, battant au passage les différents fantômes qui s’opposent à vous.

Les fans de Trackmania par exemple retrouveront cette même envie d’enchaîner les tours pour trouver la trajectoire optimale et grappiller quelques millièmes de secondes pour grimper dans le classement. Lightfield vous propose trois modes de jeu distincts. Le mode de base est donc le contre-la-montre, où vous tournerez autour du circuit contre les fantômes avec pour seul objectif de réaliser le meilleur temps possible. Sortez librement du circuit pour entrer dans le mode exploration, où vous pouvez naviguer à votre guise et à votre rythme pour trouver les quelques objets cachés dans les univers ou récolter des étoiles dans un ordre prédéfini. Enfin, le mode course, accessible depuis le menu, vous met en concurrence avec d’autres pilotes IA sur trois tours, dans un format plus classique, avec quatre niveaux de difficulté. Il existe aussi un mode multijoueur, en écran splitté jusqu’à quatre joueurs, ou en ligne avec vos amis jusqu’à six. A noter que le matchmaking est absent, vous ne pourrez donc pas vous mesurer à des inconnus en ligne. Toutes vos actions en jeu vous permettent d’accumuler des points d’expérience qui débloqueront de nouveaux circuits, sept au total, dans des environnements bien distincts et de plus en plus complexes. Si vous cherchez un challenge supplémentaire, ou à l’inverse à ralentir un peu la cadence, vous avez la possibilité de modifier la vitesse du jeu, passant de vaisseau de touriste à un véritable podracer que même un Jedi serait fier de maîtriser.

Au-delà de cet aspect, les vaisseaux ne sont malheureusement pas du tout personnalisables, ni améliorables, et tout le monde partage le même. Bien que cela garantisse que le meilleur soit vraiment celui qui trouve la meilleure trajectoire et non pas celui avec le vaisseau le plus puissant, on aurait apprécié de pouvoir choisir entre différents modèles, ou à minima de pouvoir customiser l’esthétique ou la couleur. Débloquer de nouveaux éléments aurait aussi permis d’ajouter un aspect de progression supplémentaire au jeu, ici limité seulement à gagner suffisamment de points d’expérience pour débloquer tous les circuits. Graphiquement, le titre est très réussi et très fluide. Les environnements sont vraiment beaux et très différents en fonction du circuit sur lequel vous évoluez, même si certaines textures sont un peu grossières. Vous passerez de bases futuristes à des circuits beaucoup plus organiques, mélangeant astéroïdes et plantes spatiales géantes, ou encore épaves de vaisseaux désintégrés. Ils sont très colorés notamment grâce aux trainées de lumière laissées par les dizaines de vaisseaux qui tournent inlassablement autour du circuit. On s’étonne parfois de s’arrêter pour observer ce spectacle à distance. Pouvoir explorer librement les environnements est aussi un véritable plus et, si vous accrochez avec l’esthétique, vous prendrez beaucoup de plaisir à simplement découvrir les moindres recoins des circuits. Dans des environnements aussi vastes, on est en droit de regretter qu’il n’existe qu’un seul tracé pour chaque monde, une opportunité manquée d’exploiter plus largement les différents univers. Au niveau de l’ambiance sonore, c’est aussi une réussite, avec une bande-son électronique et des effets sonores composés par l’artiste viennois Zanshin. Celle-ci colle très bien au jeu, mais on regrette le manque de pistes un peu plus punchy qui colleraient davantage aux montées d’adrénalines liées à la recherche constante de la trajectoire parfaite.
Article rédigé par Arnaud / Moshi


Point complet
En conclusion, Lightfield est un très bon jeu de course futuriste arcade, genre plutôt absent sur Xbox One, qui ravira particulièrement les fans de time trial et ceux d’univers futuristes. Il est facile de lui trouver quelques défauts, mais pour une création d’un petit studio indépendant vendue moins de 20€, ses prestations sont satisfaisantes. Son gameplay parvient à innover et il reste facilement apprivoisable même s’il faudra quelques heures avant de complètement le maîtriser. Enchaîner les tours dans ces univers riches en couleurs est un vrai plaisir, même si par son absence de récompenses et de réelle évolution, il risque de devenir un peu monotone pour ceux qui ne cherchent pas à réaliser le meilleur temps possible et à grimper le classement.

On a adoré :
Contrôles simples et intuitifs
Courses 0 gravité sans limite
Environnements variés…
Et explorables librement
Ambiances (graphique/sonore) très réussies
Multijoueur en écran splitté ou en ligne entre amis
Un bon challenge pour les fans de contre-la-montre…
On n'a pas aimé :
Mais un gameplay qui peut vite devenir répétitif pour les autres
Seulement 7 circuits
Absence de personnalisation ou d’évolution du vaisseau
Pas de matchmaking en ligne


Consulter les commentaires Article publié le 07/02/2018 par Vincent P.


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