Test - NBA Live 19 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Développeur
EA Sports
Genre
Sport
Statut
Disponible
Date de sortie
  07.09.2018
Nombre de joueurs
1
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Test - NBA Live 19 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneC’est parti, nouvelle année, tout nouveau NBA Live avec la fournée 19. Pas de saut ou d’année sabbatique cette fois, on est dans la veine du bon NBA Live 18 qui avait su apporter un renouveau à la franchise. Avec un parti pris intéressant, il se positionnait comme un adversaire sérieux face à l’indéboulonnable NBA 2K, le maître de la discipline. Reste donc à voir si NBA Live 19 est mieux, aussi bien ou pire que celui de l’an dernier et comment il se positionne face au concurrent…

It’s Gametime, Gametime, Gametime...

Cette année, le représentant du jeu est le jeune pivot all-star Joel Embiib qui met sur la touche la star des Rockets adepte du stir the pot. Dans la continuité de l’épisode précédent, NBA Live 19 a vu sa recette être améliorée. Prise en main instantanée, jeu rapide, fun à chaque instant. C’est sur le parquet que le show commence. Loin de toutes fioritures, on va à l’essentiel. Les joueurs ont gagné en animations (le real player motion) et en fluidité. Les passes (avec une physique plus réaliste) et autres dunks s’enchaînent à merveille. Ces derniers sortent toujours aussi facilement (voire trop) avec une animation qui se déclenche dès qu’il y moyen de choper le panier. Idem pour les 3 points, tout comme l’année dernière, le jeu n’est pas trop exigeant. Inutile de chercher le tir parfait, il suffit de s’en approcher pour que ça rentre tout seul. Dans la difficulté de base, on ne cherche pas à tergiverser. Le but, c’est de donner confiance au joueur pour qu’il prenne du plaisir. Le système de défense, assurément initié l’an passé est toujours là. Face à face, cassages de cheville, l’affrontement est inévitable. Petit truc sympa cette année, la possibilité de chambrer lors de grosses actions, que ce soit pour humilier le joueur d’en face ou provoquer le public. C’est showtime jusqu’au bout, surtout qu’il y a plus d’interactions autour du terrain, comme le gars récupéré par la foule quand il se plante ou le caméraman qui se fait faucher par le joueur derrière le panier.

Ce sont des ajouts sympathiques. Ajoutez les performances du moteur Ignite pour un rendu exceptionnel des joueurs, et vous constaterez que le Frostbite n’est pas forcément le maître étalon chez EA. Ignite est juste monstrueux lorsqu’il est bien exploité, en témoigne ce NBA Live 19. Petite exception, le gabarit de Shaq est assez étrange. Hormis cela, chaque arène est agréable à l’œil et on en profite encore mieux sur Xbox One X. Il n’y aurait pas autant de rigidité entre deux transitions, on pourrait se croire devant une retransmission de télé ! Gros plus encore, l’enrobage ESPN est au top, les replays étant magiques. En revanche, les commentateurs sont encore très en deçà, ça manque d’entrain, surtout pour un jeu arcade. Simon a dit : « c’est facile à prendre en main donc ce n’est pas une simulation ! »… Erreur, l’I.A. a notamment pris un semblant de Q.I. Elle bouge mieux, défend mieux, surtout en difficulté max, et les rencontres ne sont plus gagnées d’avance tant l’I.A. optimise au mieux les tactiques. Donc oui, c’est facile à prendre en main mais c’est bien plus difficile à maîtriser, la courbe de progression étant grande.

Ready Player One

Prêt pour être le spécial one ? D’accord, on est sur le même topo que l’année dernière : on crée son avatar (masculin ou féminin) et on peut importer son propre facescan grâce à l’application dédiée d’EA. Le résultat est plus que correct… Dès le début, on comprend l’intérêt principal du titre : nous sommes les rois, à nous de choisir notre voie. Elle commence forcément par un 3 vs 3 contre une équipe de légende composée de « vinsanity » Carter, Allan « the answer » Iverson et « big cactus » O’neal. Une fois la déculottée administrée, on se retrouve avec une équipe de bitume prête à en découdre sur les plus grands playgrounds mondiaux (USA mais également Canada, Philippines, Paris…). EA met en avant la rue de la plus belle des manières, magnifiant les terrains avec une ambiance au top et de très bonnes basses si on a une installation sonore adéquate. Petit truc sympa, la caméra en mode selfie des tribunes prend de belles vidéos lors de belles actions, avec le son du téléphone et tout. Quelques rencontres, des vidéos d’encouragement des stars du web ou de Jo Embiib, et des émissions First Take plus tard, on découvre les différents modes de jeu qui vont remplir la carrière. On définit le type de joueur que l’on veut, dans le style Jason Kidd ou la relève de Lebron James, et on y va. N’espérez pas être le roi du dunk avec un joueur d’1,72m ou un roi du dribble avec un joueur de 2,30m. Ca reste réaliste sur le terrain. Il en va de même pour l’arbre de compétences qui nous permet de débloquer des gestes, dribbles, shoots, provocs ou même de l’argent pour nous acheter des fringues. Tout se débloque à coups de matches et de défis à relever. Il y a beaucoup de choses à gagner et on reçoit régulièrement des récompenses, ce qui entretient l’effet « gamins à Noël ». Le personnage évolue vite, c’est simple, addictif, bref ça rend le jeu agréable.

Faut de tout pour faire un monde

Cette volonté de procurer du plaisir, on la retrouve dans ce melting pot de modes qui composent le mode Elu. Suivant le tracé de son grand frère, le titre propose grosso modo deux modes de l’exercice précédent et trois autres, dont un en particulier qui apporte un peu de fraîcheur à l’ensemble… d’autant plus qu’il est basé sur une idée originale. Chaque mode permet d’augmenter notre hype, celle de terrain, celle de live run et celle de carrière. Le système permet de débloquer des éléments en fonction du niveau de chaque hype. Bref, il y a de quoi faire comme vous pouvez en juger :
  • The League C – C’est le mode carrière solo qui nous place en étant drafté par une équipe, le but étant de s’imposer tout au long de la saison en espérant devenir le meilleur joueur NBA. Comme l’année dernière, on ne gère que notre joueur et on profite de dialogues façon SMS dans lesquels s'incrustent de petites vidéos (à la manière des réseaux sociaux), le tout entrecoupé d’épisodes de l’émission d’ESPN. C’est le seul mode qui nous relie à la ligue américaine, tout le reste étant uniquement du street.
  • Live Run – C’est un mode online qui est probablement le moins intéressant car le plus singulier. Ce sont juste des affrontements en 3 ou 5 vs 5 contre des joueurs du monde entier. Au moins ça permet de faire monter le niveau de hype rouge… Mais encore faut-il rencontrer suffisamment de joueurs, d’autant que l’instabilité du code réseau nous joue des tours.
  • Live Event – Il aurait dû être avec Live Run car il se présente sous la forme de défis à relever en étant accompagné d’autres joueurs sur le Playground en ligne. Bizarrement, avec ce mode, on fait monter de la hype de carrière…
  • Street Tour – C’est devenu World puisqu’on ne se limite plus aux terrains US. Cette fois, nous avons quatorze vrais terrains du monde entier représentés avec chacun leur folklore typique. Le fameux tournoi quai 54 avec pour fond la tour Eiffel nous a ravis ! On participe à ce mode avec l’équipe de cinq joueurs qu’on essaye de se bâtir. En gagnant des défis et des rencontres, notamment de légende, on se retrouve avec une équipe de plus en plus compétitive, ce qui permet de foncer sur le dernier mode présent, à savoir LA vraie nouveauté !
  • Court Battle – C’est l’excellente idée de ce jeu. On crée son propre terrain de basket en le customisant à fond pour en faire une forteresse que d’autres joueurs devront essayer de prendre. De ce fait, nous aussi nous pouvons provoquer les autres sur leurs propres terrains, mais pas que… On peut en prime imposer des règles ou se plier à celles qui nous sont imposées ! Il y en a une pléthore, du style demi-terrain, points que sur dunk, tous les ratés remplissent un gain de points que le premier qui marquera raflera, etc. On peut même faire baisser la jauge de maîtrise pour obliger à jouer en passe au risque de perdre le ballon tout seul. Il y en a des tonnes qui rendent les parties fun. C’est ludique et accessible.
Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi ça ne va pas ?

Même si le repas est copieux et délicieux, il y a bien des éléments qui laissent un arrière-goût, ce qui demandera des ajustements. Le mode Franchise, bien que présent, ne semblait pas être une priorité. Il n’est pas raté mais il se content du strict minimum : on enchaîne les matches en saison, on drafte à chaque intersaison, on fait évoluer nos joueurs et voilà… De même, le FUT NBA, avec ses équipes à construire à coups de cartes et défis à remporter, est bien moins fun. Il a le mérite d’exister pour apporter un peu de variété mais sans plus. On dit dans l’oreillette que la licence du basket féminin US est toujours de la partie et gérée au minimum de ses possibilités. En somme, elle est là pour assurer des rencontres amicales mais il n’y a ni coupe, ni championnat. Dommage également que les équipes de légende ne soit pas à portée de main, nous devons nous contenter des actuelles et de deux all-stars. Pareil, il n’y a pas d’équipe nationale ou de championnat européen… On peut également évoquer le cas de certains joueurs qui ont une tendance naturelle à fortement se ressembler, les différences entre un meneur et un pivot par exemple n’étant pas assez marquées, et ce même si les gestes « signature » existent. Ca reste trop semblable au niveau mécanique.

Comme chaque année, on a le droit au fameux bug du son sur les commentaires, le volume se réajustant à 0 entre chaque relance du jeu. Ed Cohen et Jay Williams, les deux nouveaux présentateurs ont également le mérite d’être là mais ils manquent de pêche. Cela n’est rien face aux plus gros soucis rencontrés, à savoir le mode de jeu en ligne. Le code réseau est à travailler car les parties ressemblaient plus à une simulation de Benny Hill (la vitesse semblant avoir pris un +5 d’un coup) qu’à un match de basket. Déjà que la communauté est faible, avec ce souci majeur en plus, ça gâche une partie de l’expérience, même si un patch ou deux pourraient régler le souci.
Article rédigé par Fabrice / jehity


Point complet
Il y a encore pas mal d’éléments à améliorer mais on sent encore une bonne progression par rapport à l’an passé. EA a enfin mis un adversaire sérieux face à la concurrence, NBA Live développant sa propre identité, avec son propre feeling. C’est accessible et on s’amuse rapidement et longtemps grâce à tous les éléments à débloquer. Dans son style, NBA Live 19 est un excellent jeu de basket qui mixe simulation et arcade avec de très bonnes idées pour assurer une belle durée de vie. Maintenant, il faut revoir tout l’aspect en ligne, valoriser le basket féminin et retravailler les commentaires…

On a adoré :
Beau, surtout sur One X
Très accessible
On ne s’ennuie jamais
Le système de provoc’
Ambiance sonore eu top
Bande-son du feu de dieu
L’aspect ESPN, classe
Court Battle, la super idée !
Créer un avatar féminin
L’aspect RPG dans la création de son élu
On n'a pas aimé :
Certains ratés (les filles, le gabarit de Shaq)
Gameplay limité (l’effet arcade)
Les commentateurs
Pas d’équipe de légende
Joueurs pas assez différenciés
Partie online à revoir
Basket féminin sous-exploité


Consulter les commentaires Article publié le 11/10/2018 par Vincent P.


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