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NBA Playgrounds



Genre
Arcade Sport
Statut
Disponible
Date de sortie
  09.05.2017
Nombre de joueurs
1 à 4
Classification PEGI
Thème
Basket-ball
Prix de lancement
19,99 €
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Autant les fans de basketball sont gâtés en termes de simulation, avec chaque année (ou presque) son NBA 2K ou dans une moindre mesure son NBA Live… Autant il faut atteindre 88 miles à l’heure et retourner en 2007 pour retrouver trace d’un jeu de basket arcade sur nos consoles. Depuis 2010 et le retour de la célèbre franchise NBA Jam sur 360, c’est le désert. Heureusement, Saber Interactive a pensé aux amateurs de dunks surréalistes et en propose sa propre vision avec NBA Playgrounds. Alors, on ressort ses Air Jordan et on se prépare à décrocher l’arceau ?

Boomshakalaka !



Si vous ne jurez que par NBA Jam, vous ne devriez pas être dépaysé puisque NBA Playgrounds propose lui aussi des 2 contre 2 d’anthologie. Première étape, au démarrage, ouvrir quelques paquets de cartes virtuelles comme on pouvait le faire chez le marchand de journaux de notre enfance, nostalgie quand tu nous tiens. Chaque emballage déchiqueté nous révèle 5 joueurs qui sont de suite intégrés à notre roster. Au total ce ne sont pas moins de 150 joueurs qui sont proposés, de quoi réaliser des fantasmes contemporains à base de duo Lebron / Curry ou de laisser libre cours à des mélanges impossibles comme Patrice Ewing / Porzingis. Il manque forcément quelques immenses stars (Jordan en tête) mais rien d’impardonnable vu la quantité et la qualité proposées. Bonne nouvelle au passage, il n’y a aucun micro-paiement pour l’instant dans le jeu et c’est uniquement en cumulant de l’expérience que vous pourrez débloquer de nouvelles cartes.

La main au panier

Une fois sur le terrain et le cuir en main, on découvre via le mode exhibition (sorte de tutoriel) le gameplay arcade concocté par Saber Interactive. Evidemment bien loin d’un NBA 2K, le jeu impose toutefois de suite plus de fond que son aîné NBA Jam. On retrouve les actions classiques : shooter, contrer/prendre le rebond, réaliser des passes ou des alley-oop, accélérer, le tout en prenant garde à sa jauge d’endurance. A cela s’ajoute le côté plus street-basket avec la possibilité de pousser son adversaire lorsqu’on a la balle et celle de lui mettre un coup de coude vicieux afin de lui récupérer la sphère quand c’est lui qui en a la possession. On se lance vite dans le bain avec des dribbles à casser les chevilles adverses et des dunks de fou furieux, décollage au-dessus du panneau inclus. Pourtant, rapidement, on se retrouve à lancer quelques briques aussi bien à 2 points qu’à 3 points et à rater des lay-up qu’auraient pu réussir nos grands-mères. C’est là que NBA Playgrounds impose son propre style, le timing parfait en étendard.

Marquer ses paniers ne pose pas de problème outre mesure, on finit par trouver le bon rythme en fonction du joueur (les stats étant bien sûr variables d’un joueur à l’autre) mais réussir à obtenir un shoot avec timing parfait octroie un bonus d’un point, de quoi prendre le large au score. Malheureusement, même après plusieurs heures de jeu, difficile de maîtriser cette mécanique tant les indications sont absentes si ce n’est un « tard » ou « tôt » assez abstrait. Outre ce système, il faudra également compter sur une jauge de bonus qui se remplit au fil des actions positives (attention, l’usage de la violence aura pour conséquence de vider la barre). Une fois complétée, c’est la loterie et l’obtention d’un bonus temporaire qui va d’un shoot avec ballon électrifié au boost illimité, en passant par des zones de tirs permettant de doubler ses paniers. De quoi rendre les matchs un peu plus fous mais aussi de faire rager les pauvres âmes qui verront leur avance fondre comme neige au soleil face à un tirage défavorable.

Alley-oops ! In your face baby !

A part le mode exhibition qui sert de mise en bouche et/ou éventuellement de terrain d’entrainement, NBA Playgrounds vous propose deux autres modes de jeu. Un peu court ? Vous ne croyez pas si bien dire. Le mode tournoi offre l’accès à 6 tournois dans 6 villes différentes. Déjà pas bien difficile, il faudra gagner quatre matchs dans chacun d’entre eux sans pour autant devoir les enquiller d’affilée : une défaite en demi ? Aucun problème, on relance simplement la demi-finale comme si de rien n’était. Et ce ne sont pas les quelques défis à réaliser (un par match), comme réussir 6 contres ou mettre 3 dunks à la suite, qui vont réellement gonfler la durée de vie épaisse comme Bill Russel. En désespoir de cause et puisqu’on est tout de même devant un jeu de sport collectif, on se rabattra naturellement sur le mode « match en ligne ». Douche froide là encore, un seul et unique choix : la recherche au hasard d’un adversaire pour jouer à 2. Pas d’invitation, pas de 4 vs 4, pas de variantes… Un bien beau gâchis, en gardant l’espoir de voir des mises à jour corriger le tir dans un futur proche.

Côté technique, sans se montrer étincelant, le jeu est très agréable visuellement. La patte choisie par les développeurs, avec les joueurs cartoonesques à grosses têtes, donne un côté fun tout en offrant des animations complètement folles et d’une fluidité exemplaire. C’est avec délectation que l’on verra l’action se ralentir pour admirer un dunk de Blake Griffin après appui des deux pieds sur l’arceau. Les terrains, au nombre de 8, proposent des environnements variés et relativement détaillés même si un léger flou se ressent par ci par là. Dans le même ordre d’idées, les effets spéciaux revêtent une certaine sobriété tout en restant efficaces. La bande-son est, quant à elle, un peu en retrait, pas gênante parce que restant dans le ton mais pas vraiment marquante non plus. Reste des commentaires en anglais et des bruitages de qualité durant les matchs, de quoi se mettre dans l’ambiance ce qui n’est déjà pas si mal.

Point complet
NBA Playgrounds avait un boulevard pour s’imposer comme LE jeu de basket arcade sur Xbox One. Etant seul sur le créneau, on le recommandera sans problème aux fans de basket qui recherchent autre chose qu’une simulation à la NBA 2K et qui ne seront pas trop regardant sur la durée de vie. Au-delà, on ne pourra que constater que le jeu rate le coche, pas désagréable (loin de là), son contenu rachitique (malgré ses 150 joueurs) et son jeu en ligne d’un autre temps auront eu raison de lui. Reste un gameplay abordable et plus profond qu’on ne pourrait le croire pour quelques soirées entre potes ou quelques heures en solo. Du fun, avec modération.

On a adoré :
Gameplay abordable…
Avec une belle marge de progression
Un choix impressionnant de joueurs (150)
Graphiquement sympathique
Un bon jeu entre potes en local
Enfin un jeu de basket arcade
Pas de micropaiement
On n'a pas aimé :
Peu de modes de jeu
Durée de vie solo ultra courte
Peu d’indications concernant la prise en main
Jeu en ligne plus que limité actuellement
Bonus aléatoires pouvant gâcher la sensation de maîtrise


Consulter les commentaires Article publié le 09/06/2017 par Cédric B.


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