Test - Octodad : Dadliest Catch - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

C'est avec beaucoup de curiosité que la rédaction s'est lancée dans le test d'

Octodad : Dadliest Catch

, la suite du freeware “Octodad” développé par des universitaires afin de concourir à l'Independent Games Festival. Nous sommes donc loin des mégaproductions destinées à faire du chiffre... On peut déjà saluer la réussite de ce petit groupe d'étudiants qui voit son bébé porté sur la console de Microsoft. Reste à voir si la qualité est au rendez-vous...

Octodad c'est quoi alors ?

Le mode histoire permet d'entrer dans la peau d'un poulpe et de vivre quelques épisodes de sa vie au quotidien, en commençant par son mariage. En effet, notre anti-héros se prend pour un humain et tente de vivre une existence tout à fait normale sans se faire démasquer par sa famille. L'originalité du titre réside dans la manière de déplacer Octodad. Les gâchettes gauche et droite de la manette contrôlent respectivement les "jambes" du céphalopode tandis que le stick gauche permet d'orienter les "bras" vers la gauche ou la droite. La hauteur est gérée avec le stick droit et le bouton A sert à appréhender les objets. Malheureusement, un poulpe est dépourvu de squelette et c'est donc avec une démarche digne d'un poivrot aviné qu'il faudra remplir les missions du jeu. Cette maniabilité découragera les joueurs les plus occasionnels, qui décrocheront dès le premier quart d'heure de jeu, tandis que les joueurs plus confirmés verront parfois leur progression injustement freinée par certains passages mal pensés pour ces contrôles. Les diverses situations que traverse notre poulpe sont prétextes à des gags multiples et des gamelles en séries. Il faudra compter trois ou quatre heures pour venir à bout du scénario principal et autant de temps en plus pour dénicher toutes les cravates cachées dans les niveaux. La difficulté principale étant la maniabilité du personnage, ainsi qu'une gestion des collisions perfectible, il n'est pas rare de voir un des tentacules s'enrouler ou se coincer dans les éléments du décor.

Petit plus qui augmente l’amusement, il est possible de partager l'aventure en local avec plusieurs amis (quatre joueurs au maximum). Chaque joueur contrôle alors un des membres du poulpe. Côté technique, les graphismes ne tirent aucunement parti des capacités de la console et déçoivent par leur neutralité. Les textures sont simplistes et manquent de relief. On aurait également apprécié que les maladresses du personnage souillent l'environnement en laissant des traces de ce qu'il renverse... Occasionnant quelques glissades supplémentaires. La bande-son du jeu manque de punch avec une orchestration type "midi" beaucoup trop lisse. Seul le générique de fin sort du lot puisqu'il s'agit du titre de Ian McKinney, "Nobody Suspects a Thing is". Une fois l'aventure terminée (ou non), il est temps de s'intéresser au mode "Short", qui n'est rien d'autre qu’un mode regroupant des missions supplémentaires n'ayant aucun rapport avec le scénario du mode histoire. Cela rallonge artificiellement la durée de vie du soft. Une fois toutes les cravates du jeu trouvées, les plus courageux pourront essayer de battre les temps "développeurs" sur tous les niveaux. Les chasseurs de succès auront encore mille points à ajouter à leur gamerscore en accomplissant les vingt-neuf objectifs fixés. En somme, à moins d’être un chasseur de succès, une fois l’aventure bouclée et un tour par le multi fait, nous n’avons pas forcément beaucoup de raisons d’y revenir.

Point complet

On a adoré : + Un vrai délire à jouer + Le concept du multi + Les bredouillements d'Octodad + L'humour omniprésent

On n'a pas aimé : - Trop court pour le prix - La maniabilité, pas pour tous - La bande-son manque de punch

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Article publié le 13/09/2015 par Bruce S.