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Resident Evil 7



Editeur
Capcom
Développeur
Capcom
Genre
Survival Horror
Statut
Disponible
Date de sortie
  24.01.2017
  24.01.2017
  24.01.2017
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Zombies
Prix de lancement
69,99 €
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Les fans d'horreur ont été gâtés ces derniers temps, avec des titres comme Outlast ou encore l'excellent Layers of Fear. Mais tout ne fut pas rose ces dernières années, et nombre d'entre nous avons fait le deuil sur des séries cultes s'orientant de plus en plus vers l'action et perdant leur âme et leur profondeur psychologique. Silent Hills étant enterré par Konami, Capcom va profiter de la hype et se lancer dans son nouvel opus de Resident Evil. On parle de remake, de retour aux sources, de suite, de préquelle... mais il n'en est rien : Resident Evil 7 est un tout nouveau jeu, une nouvelle expérience, que nous avons enfin entre les mains. Les frissons sont-ils au rendez-vous ?

Le retour qui fait du bien… Bouh !



Lorsque Kojima lance sa démo PT en 2014, annonçant le futur Silent Hills, il marque les joueurs. Vivre la peur à la première personne n'est pas nouveau, mais l'ambiance est travaillée, malsaine et ultra prenante. Avec les déboires que l'on connaît, Kojima se fait éjecter de Konami, monte son propre studio et Silent Hills disparaît dans les limbes. Pendant ce temps-là, Capcom a laissé sa licence phare Resident Evil en stand by après un épisode nanardesque que Michael Bay a dû adorer. Chez Capcom, on parle de retour aux sources, de terreur, de faire ressentir aux joueurs la peur, la vraie. Et il est là, le tant attendu Resident Evil 7… et on peut dire que l'éditeur a pris un virage à 180 degrés, qui va redonner un sacré souffle à la franchise. On a pu lire ça et là que cette nouvelle orientation « FPS » ne représentait pas la saga. « Ce n'est pas un Resident Evil » pouvait-on lire un peu partout... mais qu'est-ce qu'un Resident Evil, sachant que la saga est passée du survival-horror au shooter en passant par de vulgaires jeux d'action ? Il faut prendre ce Resident Evil 7 comme il est : un jeu qui veut faire peur, qui prend des idées ça et là, mais qui le fait avec un certain talent. Une pincée de Silent Hill 2 pour l'histoire (la lettre de la femme disparue), pas mal d'Outlast, sans oublier les influences cinématographiques comme le projet Blair Witch, les films de Rob Zombie et bien évidemment Massacre à la tronçonneuse : voilà le cocktail qu'on nous sert aujourd'hui.

Le jeu sent bon les films d'horreur d'antan, ces films craspecs que l'on regardait en cachette quand on était môme. Traqué par la famille Baker, notre héros va devoir survivre, se planquer et se battre pour découvrir la vérité sur ce qui est arrivé à sa femme et aux dizaines de personnes disparues au fin fond de la Louisiane, où se trouve la maison des horreurs. Ce Resident Evil n'est pas qu'un vulgaire FPS et reste avant tout un jeu dans lequel il faut survivre. Notre héros reste un simple humain, sa vie est limitée, tout comme sa résistance (certaines améliorations seront à débloquer via des pièces cachées à récolter). On trouve quelques armes pour se défendre (pistolet, fusil à pompe, grenades) mais les munitions se font rares, tout comme les kits de soin, que l'on pourra néanmoins fabriquer en trouvant les fameuses herbes si chères à la série. On retrouve de nombreux éléments de gameplay de la première trilogie, notamment dans la gestion de l'inventaire via des emplacements limités et des coffres pour faire un peu de place. Le jeu est globalement difficile, les ennemis imposants et coriaces, et il n’est pas rare de mourir rapidement suite à un mauvais coup de tronçonneuse bien placé. Là où ce Resident Evil 7 fait fort, c'est dans la gestion de son rythme. Le jeu arrive à alterner séquences flippantes et oppressantes dans les couloirs de la maison (où l'on est souvent traqué par un membre de la famille) et des séquences plus intenses, violentes, voire bourrines, comme ces combats contre les boss, très impressionnants.

Certains passages vous resteront en tête et vous marqueront, comme la scène du repas, dans le garage, un duel de tronçonneuse intense, ou ce passage dans la chambre de la petite fille ultra stressant, rappelant les meilleurs moments de The Ring. Resident Evil arrive à faire peur à nouveau, à stresser le joueur et à lui faire craindre la mort. Tout n'est pas parfait malheureusement et de nombreux clichés sont au rendez-vous, tout comme certains jump scares que l'on voit arriver à des kilomètres. On sent que le jeu a été pensé pour la réalité virtuelle et y jouer sur sa télévision ne procure pas les mêmes sensations, même avec un bon casque audio. L'aventure ne se passe pas uniquement dans la maison des Baker, on découvrira des environnements comme le sous-sol et ses salles de dissections, le jardin, et d'autres accessibles via des K7 vidéo à dénicher dans le jeu. On citera par exemple une séquence à la Saw vraiment bien foutue. Le jeu arrive à varier les séquences sans trop lasser le joueur, grâce également à un level design plutôt bien foutu qui évite des allers-retours inutiles. On n'échappe pas aux énigmes habituelles, aux clés à trouver pour progresser ou au fusil à pompe à remplacer par un autre cassé, clin d'œil parmi d'autres. Cet esprit Resident Evil à l'ancienne est bien retranscrit, sans tomber dans le old-school lourdingue. Bien que le scénario réserve son lot de surprises et quelques mystères, on regrette qu'il ne soit pas davantage développé.

Dans le même genre, les affrontements restent souvent basiques, la faute à une IA pas toujours très fine. Il suffira, comme au bon vieux temps, de fermer une porte devant un ennemi pour qu'on n'en entende plus parler. Mais tout cela relève finalement du détail, car l'ambiance est là et le stress au rendez-vous. Malgré une VF moyenne, la famille dégénérée est vraiment flippante, on retrouve le père psychopathe, la mère un peu trop collante, la grand-mère en fauteuil roulant que l'on trouve à différents endroits de la maison, toujours à vous fixer, ou encore le fils déjanté. Ca sent bon le cliché comme dit précédemment, mais le tout est suffisamment bien mis en scène pour accrocher le joueur. Resident Evil 7 donne la sensation d'être dans la peau d'un personnage de film d'épouvante de la grande époque. Techniquement, le jeu est vraiment très chouette. Les personnages et ennemis en imposent, les décors s'avèrent finalement plus variés que ce que l'on aurait cru. Certains effets de lumière sont très jolis et de nombreux effets sont de la partie (eau, sang, textures des ennemis du sous-sol). Certaines textures restent faiblardes, un peu d'aliasing est de la partie, mais le résultat global est cohérent et propose une bonne direction artistique. Côté sonore, hormis la VF moyenne, le tout est excellent. Casque sur les oreilles, c'est la flippe garantie, avec des sons super bien gérés (parquet qui grince, porte qui claque, bruits de pleurs). Le sound design n'est pas aussi bon et intense que dans Layers of Fear mais reste vraiment excellent. Côté durée de vie, il faut compter tout juste 10h pour arriver au bout en mode normal. Vous pourrez tenter le mode survie pour davantage de challenge et pour découvrir la deuxième fin du jeu.

L’avis de Lionel // Une réussite, tout simplement !

J'attendais ce Resident Evil 7 avec une grande impatience depuis son annonce lors du dernier E3, et je dois dire que je ne suis pas déçu. Enfin un AAA qui fait peur et qui propose une vraie ambiance ! Alors certes, le jeu repompe pas mal d'idées des copains (Silent Hills, Outlast, Massacre à la tronçonneuse, Silent Hill, La Maison des 1000 Morts), mais le tout est suffisamment bien foutu pour accrocher. J'ai réellement flippé en jouant au jeu, certains jump scares sont bien gérés et le rythme du jeu est top. On ne s'ennuie jamais et le jeu alterne avec brio les moments calmes et tendus avec des scènes carrément hardcore. C'est gore, flippant, prenant et marquant, tout ce que j'aime. Il y a tout de même quelques défauts, dont certains clichés trop marquants, un personnage principal un peu pataud, l'IA ennemie pas terrible et une VF moyenne, mais il faut admettre que ce dernier opus de Resident Evil envoie du lourd. Et ça fait plaisir !


Point complet
Après un passage à vide et un Resident Evil 6 à oublier, la saga phare de Capcom revient à la qualité. Repensé et s'inspirant de succès récents de l'horreur ou plus anciens tirés du cinéma, ce nouvel opus de Resident Evil arrive à faire peur, à prendre aux tripes et à proposer des séquences qui marqueront les joueurs. La famille Baker fait peur, on s'immerge dans cette aventure pour découvrir ce qui se passe dans cette maison. Le jeu reste assez court et n'est pas exempt de défauts, mais l'expérience vaut clairement le détour, grâce également à un sound design très bon, des graphismes réussis, un level design intelligent et pas mal de rebondissements. Resident Evil est mort, vive Resident Evil !

On a adoré :
Un Resident Evil faisant peur !
L'ambiance, excellente
Famille Baker vraiment flippante
Level et sound design au top
La direction artistique
Les graphismes
Le rythme, très bien géré
Mécaniques de jeu bien réadaptées
Boss marquants, tout comme certaines séquences
On sursaute, on stresse, on transpire beaucoup
On n'a pas aimé :
Un poil court
IA pas terrible
VF plutôt moyenne
Perso un peu lourd
Certains jump scares un peu gros


Consulter les commentaires Article publié le 01/02/2017 par Lionel B.


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