Test - Resident Evil Origins Collection - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Resident Evil Origins Collection



Editeur
Capcom
Développeur
Capcom
Genre
Action Aventure Survival Horror
Statut
Disponible
Date de sortie
  22.01.2016
  19.01.2016
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Zombies
Nombre de DVD
2
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Le remake est tout un art. Garder ce qui a fait le succès d'un jeu, son essence, et le sublimer avec des technologies modernes n'est pas donné à tout le monde. Le Resident Evil sorti sur Gamecube, remake du tout premier de la saga, a marqué toute une génération de joueurs. Après une sortie en dématérialisé en HD, Capcom propose le jeu en version boite, accompagné de l'opus Zéro, développé lui aussi pour la console de Nintendo. Resident Evil Origins Collection nous arrive donc sur Xbox One et il ne reste plus qu'à voir si ces portages valent le coup d'oeil.

Une bonne compil’ ?!




Encore aujourd'hui, Resident Evil Rebirth reste un immense jeu. Les développeurs avaient réussi le tour de force de garder ce qui avait fait le succès du jeu d'origine (son ambiance, sa tension et ses mécaniques de jeu), tout en le sublimant graphiquement. Ce portage HD affine encore davantage le titre et gomme les traces d'aliasing ou les ombres pixélisées de la version Gamecube. On retrouve donc ses plans fixes, superbes et détaillés, ses effets de lumières au top (éclairs, bougies) et ses modèles 3D (personnages et zombies) de qualité. Le poids des années pourra se faire sentir dans les animations un poil rigides de nos héros et dans certains visages un peu trop lisses, mais ce n'est clairement pas sur la technique que l'on pourra reprocher quoi que ce soit au jeu, à part la déception de voir qu'il ne tourne qu'en 30 images par seconde. La terreur est toujours là, même si certains grognements de morts-vivants pourront faire sourire les nouveaux venus. Surprenant, le jeu parvient toujours à maintenir une forte tension, grâce aux énigmes réajustées et autres surprises flippantes et inattendues que les développeurs s'étaient amusés à reprendre différemment du jeu d'origine.

Difficile, le jeu l'est toujours autant, mais propose cette fois-ci un mode casual, ajoutant herbes vertes, rubans encreurs, couteaux de défense (une nouveauté de ce remake) ou munitions à votre aventure. D'une durée de vie approchant les 15 heures, le jeu reste aujourd'hui une valeur sûre. Du côté des ajouts, on note une nouvelle jouabilité tout à fait dispensable, permettant d'orienter son personnage dans le sens de pression du stick gauche, alors qu'à l'origine, on poussait le stick vers le haut pour avancer. Cette nouvelle jouabilité est tout, sauf intuitive, et nous sommes rapidement revenus à celle plus classique, étant légèrement agacés par ces changements de direction brusques lors des changements de caméra. Côté visuel, un mode 16/9 est disponible, affichant une image en plein écran mais légèrement amputée sur les côtés. Les habitués préféreront largement le mode 4/3 d'origine. En plus du premier épisode remaké se trouve Resident Evil Zero, qui se déroule avant les événements du manoir. Apportant quelques éclaircissements scénaristiques, cet épisode est pourtant moins convaincant, la faute à de bonnes idées oubliées (armes de défense) et d'autres ajoutées vraiment pénibles.

Le fait de pouvoir switcher d'un personnage à l'autre (Bill et Rebacca) aurait pu être une bonne idée, mais cela s'avère extrêmement poussif et pénible, à cause d'allers-retours frustrants. De plus, les coffres de stockage des items ont disparu, et ceux-ci se posent à même le sol, ce qui est vraiment peu pratique. De nouveaux personnages font leur apparition, mais le jeu souffre de nombreux clichés et d'une terreur moins présente. S'il est loin d'être un mauvais jeu, Resident Evil Zero est bien en dessous de son prédécesseur, mais sa présence dans cette version boîte reste appréciable, même si le prix de vente de 40 euros peut sembler un poil exagéré. Techniquement, c'est toujours aussi beau et propre, et cet opus propose lui aussi la nouvelle jouabilité et le mode plein écran. On note qu'il est possible, une fois le jeu terminé, d'incarner Albert Wesker à la place de Bill Cohen. Ses pouvoirs sont intéressants mais rendent le jeu plus facile, les développeurs s’étant contentés de remplacer Bill par Wesker dans les cinématiques, ce dernier ayant donc la même voix et les mêmes dialogues... un poil perturbant.

Point complet
Pour les joueurs n'ayant pas encore découvert le remake de Resident Evil et sa suite/préquelle Resident Evil Zero, cette compilation peut s'avérer intéressante. Toujours aussi prenant, le premier titre est encore plus beau et fin et propose une bonne durée de vie. Même si les ajouts (16/9, jouabilité « moderne ») sont dispensables, les qualités intrinsèques du jeu en font toujours une valeur sûre. Resident Evil Zero est moins intéressant et loupe le coche à cause de certaines fausses bonnes idées, mais reste néanmoins un épisode possédant ses qualités. Dommage que la présence de Wesker soit si anecdotique et mal intégrée. Au final, les fans de version boîte y trouveront leur compte, tandis que les autres se contenteront du remake en téléchargement seul (pour une vingtaine d'euros), meilleur que sa suite.

On a adoré :
+ Resident Evil en HD et en boîte sur Xbox One
+ Ni aliasing, ni pixellisation des ombres
+ Décors et effets de lumière toujours superbes
+ L'ambiance excellente
+ Bonne durée de vie
+ Ajout d'un mode plein écran…
On n'a pas aimé :
- Mais qui ampute l'image
- Nouvelle jouabilité imprécise
- L'épisode Zero en deçà
- Pas de 60 images par seconde
- L'ajout de Wesker anecdotique


Consulter les commentaires Article publié le 10/02/2016 par Lionel B.


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