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Riptide GP : Renegade



Editeur
Vector Unit
Développeur
Vector Unit
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  24.02.2017
Nombre de joueurs
1 à 8
Classification PEGI
Prix de lancement
9,99 €
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Vector Unit est un studio qui avait réussi à produire, sur la génération précédente, le très sympathique

Hydro Thunder Hurricane

, sans pour autant être un remake de l’original sorti sous l’ère Midway. Suite à cela, le studio s’est plutôt orienté vers les supports mobiles avec Riptide GP, Shine Runner et Beach Buggy Blitz, avant de revenir sur le marché des consoles (en plus des versions mobiles) avec

Riptide GP2

(6,99€ sur One),

Beach Buggy Racing

et dernièrement

Riptide GP : Renegade

(9,99€ sur One). Reste à voir ce que vaut ce dernier sur nos consoles…

Accélère mamie…



Si

Hydro Thunder Hurricane

avait su marquer les amateurs du genre à l’époque,

Riptide GP2

n’a pas réussi à l’égaler, la faute notamment à une orientation mobile qui a donné un portage plaisant, surtout à moins de sept euros, mais avec certaines tares pouvant rebuter les joueurs qui sévissent sur console. Avec Renegade, le studio a toutefois voulu appliquer la même recette, tout en revoyant certains points. Si vous avez joué au précédent, vous ne serez pas trop perdu. La prise en main est immédiate, la conduite est ultra arcade, on accélère, on dirige son hydrojet avec le stick et on profite de quelques sauts pour faire des figures (avec les deux sticks) pour gonfler une jauge de boost. Pour la remplir plus vite, il suffit de varier les tricks (grind ou dans les airs) et à nous l’accélération qui permet de laisser la concurrence sur le carreau. Parmi les petites subtilités, on note la présence d’un système de départ boosté (hyper facile à réaliser) et celle de l’aspiration en restant dans le sillage de ses concurrents. Si les sensations sont absentes au début, la faute à un premier hydrojet trop lent, il faut reconnaître que celles-ci sont bien plus appréciables après quelques améliorations ou en passant sur les hydrojets suivants. Après quelques courses, c’est même plutôt fun, surtout avec les derniers hydrojets qui, une fois bien boostés, permettent d’avoir de belles pointes de vitesse, franchement bien rendues grâce à un frame rate qui ne bronche pas.

Heureusement en même temps car les graphismes sont dépassés. Si les modélisations et les animations des pilotes et des hydrojets sont honorables, le reste laisse fortement à désirer. Le rendu de l’eau était plutôt correct en 2015, surtout pour un jeu à petit prix, il accuse un peu le coup deux ans plus tard, même avec quelques retouches. Il y a pire, bien pire, mais on a également vu mieux. Reste que quelques effets sympas sont à noter, ce qui contraste avec les environnements aux textures simplistes et aux modélisations souvent bâclées (certaines ont même été directement reprises du précédent volet, notamment au niveau des immeubles). Le titre aurait très bien pu tourner sur la génération précédente sans problème. Certes, le prix est bas et les développeurs ont quand même fait un effort pour lisser certaines textures et améliorer le rendu des pilotes et des jets ou des éléments qui sont liés à la course (tremplins entre autres, bordures), mais le rendu global est loin de convaincre pleinement, et ce sans parler de la distance d’affichage à réévaluer. En revanche, les chargements sont ultra courts et les environnements sont variés, plutôt sympathiques au niveau du design et il y a quelques raccourcis/passages qui permettent de varier un peu les plaisirs, sans parler de certaines interactions (hélas trop scriptées, comme des explosions, des lancements de missiles, etc.). Pour terminer la parenthèse sur l’aspect esthétique, notons que les menus ont été entièrement revus pour donner un aspect plus moderne et se détacher un poil des menus plus grossiers du précédent. Côté bande-son, ça s’écoute bien durant les premières courses puis ça devient redondant, au point de baisser le volume.

Niveau contenu, pour donner de la consistance à son jeu, Vector Unit a développé un mode Carrière qui demande tout bêtement d’enchaîner les courses pour débloquer les suivantes, certaines étant obligatoires et d’autres optionnelles. Les développeurs ont essayé de donner un semblant de scénario en intégrant de petits dialogues entre les pilotes mais les textes sont ratés et on ne souhaite finalement qu’une chose : les passer pour aller dans le vif du sujet. Ce mode Carrière est divisé en cinq parties, à la difficulté croissante. On jongle à chaque fois entre une dizaine et une quinzaine de courses, du moins quand on n’a pas un championnat en prime. Côte courses optionnelles, il y en a quatre dans la première session, neuf, onze et dix dans, respectivement, les deuxième, troisième et quatrième sessions, et pas moins de quarante-et-une dans la dernière session (avec toutes les épreuves et tous les boss à se retaper). Pour varier les plaisirs, on retrouve la traditionnelle course avec huit coureurs, les épreuves d’élimination ainsi que du freestyle (marquer le plus de points grâce aux variations de figure) et le slalom (la partie la plus simple). Même en réglant la difficulté en difficile, ce qui ne vaut que pour les scores et temps en freestyle et slalom, le slalom reste l’épreuve la plus facile. En revanche, le slalom, en difficile demande un certain doigté.

Tu vois que tu en as sous le capot !



Pour les deux autres modes, hélas, la difficulté ne modifie pas l’I.A., totalement abrutie qui s’adapte simplement à vous dans certaines courses. En effet, on voit des hydrojets bien moins puissants, même améliorés, rivaliser avec notre bombe boostée à fond. Et ceci, c’est sans parler de l’intervention de la police qui fait absolument n’importe quoi, défiant même toutes les lois de la physique, avant d’arrêter la poursuite en pleine ligne droite pour on ne sait quelle raison. Si la plupart des épreuves se réussissent les doigts dans le nez, c’est parce qu’il faut gagner les trois étoiles à chaque course pour avoir un maximum de crédits et un maximum d’XP pour engranger plus vite les niveaux, améliorer au maximum son bolide, voire débloquer le suivant. Autant dire que certaines courses devront être refaites ou qu’il deviendra obligatoire de passer par les épreuves optionnelles (cela est vrai pour les trois premières parties de la carrière) pour obtenir le bolide aux caractéristiques qui conviennent. Ceci est d’autant plus vrai contre certains boss (Pyta, Fryta, on vous embrasse), dont Krex, le boss final qui nous ralentit à cause du placement de bombes sur le parcours. Ca a au moins le mérite de pimenter la partie. En comptant toutes les épreuves, la Carrière se termine en une dizaine d’heures, à moduler selon les aptitudes de chacun. Par contre, pour atteindre le niveau 15 (niveau le plus haut pour avoir accès à toutes les aptitudes à débloquer pour son pilote), il faut moins de trois heures.

Pour terminer toutes les courses obligatoires, en ajoutant les optionnelles nécessaires pour battre Krex, il faut compter 3h15 de jeu pour un habitué, un peu plus pour un néophyte (ce qui correspond à 45% de complétion). Si on rajoute les easter eggs à trouver (un par environnement) et la nécessité de faire les quêtes optionnelles pour débloquer tous les pilotes (il y en a 9), tous les hydrojets (il y en a 9 et on ne peut pas les acheter contrairement à Riptide GP 2) et tous les décalcos, il faut bien avouer que la durée de vie est des plus raisonnables. Reste qu’on tourne vite en rond à cause du manque d’environnements et de variété dans les tracés. Du coup, on se rabat vite sur la course rapide, avec difficulté Bleu / Pro / Elite, mais ça manque de challenge, ou le mode Défi, qui n’est qu’un simple classement en ligne avec les résultats de ses amis. Le mode en ligne, efficace au demeurant, sera hélas vite boudé puisqu’il est tout simplement désert, la faute à un simple matchmaking, un système de paramétrage trop basique et l’impossibilité de compléter une course avec l’IA pour arriver à huit joueurs. Dommage car on pouvait quand même choisir entre le lancement d’une partie Public ou Privée.

Là où

Riptide GP : Renegade

dévoile tout son potentiel, c’est en multijoueur en local. Si on privilégie l’écran partagé à deux, trois ou quatre joueurs avec un écran de taille correcte (108 cm pour notre test), histoire de ne pas souffrir d’un manque de lisibilité trop grand, on peut se permettre de jouer à cinq ou six avec un écran plus grand. Il faut bien le reconnaître, avec les amis dans le canapé, c’est tout de suite très fun. On ne campe pas non plus toute la soirée dessus, à cause de la redondance des courses, mais pour quelques parties de temps en temps, à défaut d’une 64 avec Wave Race ou d’un Splashdown, ça assure de bonnes sessions. Pour terminer sur une autre note positive, précisons que les hydrojets peuvent être améliorés au niveau de l’accélération, de la vitesse maximale, de la maniabilité et du boost, avec une limite pour chaque critère. Les personnages ne changent rien à la donne, se présentant comme de simples skins, mais les peintures et décalcos permettent de donner une certaine touche stylisée à notre bolide. Les niveaux permettent de débloquer des aptitudes et donc des points à dépenser pour les déverrouiller, ce qui comprend une amélioration du départ boosté (il faut appuyer sur le bouton du boost à un moment précis), du boost lui-même ou encore de l’aspiration, sans parler des 40 figures à débloquer. Plusieurs ont été récupérées de l’opus précédent mais elles donnent ce petit truc en plus au jeu qui est plaisant.

L’avis perso de Vincent // Bonne surprise en persévérant

Nostalgique de Wave Race, Splashdown et autres titres du genre, j’étais plutôt emballé par ce

Riptide GP : Renegade

. La première demi-heure de jeu a été une corvée pour moi : pas de sensations de vitesse, une difficulté trop basse, des bolides qui se trainent, bref, une purge. Puis j’ai amélioré mes hydrojets, j’en ai obtenu d’autres et là j’ai eu pas mal de moments plaisants. Ca manque quand même de variété, surtout qu’on fait rapidement le tour des neuf tracés mais j’apprécie d’y revenir de temps en temps, surtout en multi local avec des amis (à quatre max par contre, à 6 sur mon 108cm ce n’est pas top).


Point complet
Pouvant laisser une mauvaise impression sur les premières courses aux vieux de la vieille, Riptide GP : Renegade délivre de bonnes sensations dès qu’on a amélioré son premier hydrojet ou que l’on débloque le deuxième. On se familiarise également avec les quelques subtilités du titre et on prend du plaisir, d’autant que le titre est ultra accessible. Sans égaler Hydro Thunder Hurricane ou les classiques du genre, il reste un investissement peu onéreux (9,99 euros) pour assurer quelques bonnes sessions en solo mais aussi et surtout en local avec un à cinq amis. Tout n’est pas parfait, très loin de là, comme la liste des points négatifs le laisse entendre, mais il ne faut pas pour autant faire l’impasse sur ses qualités qui, pour un jeu à petit budget, permettent d’en avoir pour son argent.

On a adoré :
Les hydrojets, plaisants…
Et à personnaliser
Facile à prendre en main
Quelques subtilités
Une quarantaine de figures
Les quelques raccourcis
Bonnes sensations (après 30 mins)
Frame rate qui ne bronche pas
Jusqu’à 6 en local
Multi en ligne efficace (quand quelqu’un est là)
Touche artistique plaisante
Un prix très correct
Bande-son qui se laisse écouter…
On n'a pas aimé :
Avant de rapidement lasser
Mode Carrière ennuyeux
Les quelques dialogues
La première demi-heure
Pas assez de contenu
Multi en ligne désert
Textures d’une autre génération
Les modélisations hors tracés
L’I.A. fait n’importe quoi
Interactions trop scriptées
Très facile dans l’ensemble


Consulter les commentaires Article publié le 25/03/2017 par Vincent P.


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