Test - Sniper : Ghost Warrior 3 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Sniper : Ghost Warrior 3



Editeur
CI Games
Développeur
CI Games
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  25.04.2017
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Prix de lancement
69,99 €
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Les jeux de Sniper sont nos petits plaisirs coupables. D'une part parce qu'ils ne sont pas nombreux et que leur arrivée est guettée des pros de la gâchette, d'autre part parce que le concept en lui-même est excellent, stimulant, voire même excitant. Ramper, se planquer, évaluer le terrain et les situations pour enfin envoyer une « bastos » dans la caboche d'un type reste particulièrement grisant. Sniper Ghost Warrior 3 nous arrive sur Xbox One pour satisfaire nos envies de snipe. Plutôt série B, voire Z, que AAA bien fini, la saga Ghost Warrior veut cette fois-ci montrer qu'elle en a dans le ventre. Pari réussi ?

Une meilleure trajectoire, reste à viser mieux



Qu'on se le dise : les deux premiers Sniper Ghost Warrior fleuraient bon le nanar, avec leur IA de moule avariée et une quantité de bugs astronomique plombant les parties. Pour ce troisième opus, les développeurs se lancent dans le monde ouvert, tellement à la mode depuis quelques années, mais aussi tellement casse gueule. S'inspirant largement de Far Cry avec ses trois zones ouvertes remplies de lieux à fouiller, de missions principales et secondaires, ainsi que d'objectifs divers, le jeu ressemble davantage au dernier Homefront qu'à la série d'Ubi. Comprenez par là que le monde ouvert n'est clairement pas la meilleure idée lorsque le budget est aussi riquiqui. Sniper Ghost Warrior 3 propose donc au joueur de se balader sur les différentes maps en véhicule ou en atteignant directement des points de déplacement rapides. La planque, refuge du joueur, sert à se reposer, activer ses missions, mais aussi améliorer son équipement et acheter du nouveau matos. De ce côté-là, on est servi et l'atelier servant également à améliorer vos armes ou encore à fabriquer des silencieux, qui s'usent avec le temps et leur utilisation, ou de faire le plein de munitions. Pour choper des ressources, il faudra aller faire le ménage dans les avant-postes, en prenant soin de coller une balle dans la tête de vos ennemis, ou simplement de se la jouer discret au corps à corps. Une nouvelle fois, il faudra faire avec une IA très moyenne, qui s'excite après avoir trouvé un corps mais qui ne semble pas avoir une quelconque idée de quoi faire.

Les soldats ennemis feraient bien de retourner en formation pour apprendre les bases du combat. En plus des missions principales, on pourra donc s'amuser à se rendre dans différents endroits pour varier les approches. Dans le fond, c'est vraiment sympa, mais cela devient, dans les faits, assez répétitif, étant donné qu'on visite certains lieux plusieurs fois. Pire, à chaque visite, les ennemis sont de nouveau là et dans les mêmes positions que précédemment. Heureusement, les missions principales varient un peu, proposant des assassinats, de la protection ou encore du sabotage. Concernant l'histoire ? Honnêtement, on s'en fiche complètement, tant la VF est médiocre et les personnages caricaturaux. Le grand méchant qui déboule de nulle part devant un écran de fumée sent le nanar à plein nez. Les musiques sont tout ce qu'il y a de plus honnêtes, dans la plus grande tradition des films hollywoodiens, mais le tout propose suffisamment de rythme et quelques pistes sonores originales pour tenir éveillé un joueur déjà bien atteint par les déplacements fastidieux sur la map. Malgré tous ces reproches, il faut avouer que les sensations sont là, que le gameplay propose des choses accrocheuses. Le jeu gagne en verticalité et il est possible de prendre de la hauteur pour analyser une zone avec plus de facilité. On pourra donc s'accrocher à des parois, escalader le tout sans difficulté et sans risquer de chutes stupides. On prendra un certain plaisir à aller se caler en hauteur pour prendre la température de la future tuerie en approche.

On retrouve toujours cette caméra qui suit votre balle lors des meilleurs shoots, mais elle paraît un poil basique à côté de la boucherie de Sniper Elite 4. Notez que les bourrins pourront se faire plaisir et y aller grassement au fusil à pompe, tandis que les plus discrets préféreront interroger les ennemis et les planter dans le dos, ces dernières méthodes rapportant pas mal d'XP. Les arbres de compétences sont toujours présents, on gagnera des points à dépenser suivant sa façon de jouer. Un drone est également de la partie pour permettre de prendre encore plus de hauteur. Jouer en mode sniper reste évidemment le plus jouissif et il faudra faire attention au vent, à la distance et la hauteur pour assurer son coup. En mode normal, des indicateurs sont là pour vous aider, mais dans les modes les plus difficiles, ce sera une autre paire de manches. Les amateurs apprécieront. Côté technique, Sniper Ghost Warrior 3 souffre de réelles carences, à l'image, une nouvelle fois, du dernier Homefront sorti bien trop tôt. Le jeu rame très/trop souvent, malgré des textures pas folichonnes et une distance d'affichage pas folle. Il n'y a souvent que peu d'éléments à l'écran (pas énormément d'arbres ou autres éléments 3D), et pourtant le frame rate souffre beaucoup. C'est dommage car certains lieux sont plutôt jolis et certains effets de lumière réussis. Une nouvelle fois fidèle à la réputation de la saga, le jeu souffre de bugs nombreux, allant de bugs de script à de simples bugs de collisions. Le tout manque clairement de finition malgré les nombreux reports... Quant au multi... euh, quel multi ? Il devrait arriver plus tard, d'où l'appellation « Season Pass Edition » sur la boîte. Non, on ne vous offre pas le Season Pass, mais simplement le droit d'avoir, dans les semaines qui arrivent, le jeu au complet.

L’avis de Lionel // Plaisir coupable…

J'ai pris du plaisir durant quelques moments avec ce jeu, mais principalement parce que je suis en manque de jeux de Sniper. Si certains shoots et certaines reconnaissances de terrain sont vraiment cool, le jeu sent bon le nanar et l'open world ne l'aide pas du tout. Pourquoi proposer une map ouverte si c'est pour dupliquer les objectifs et ne proposer que peu de choses originales ? On est du coup plus près de l'échec Homefront que d'un Far Cry. Jouer un sniper, s'infiltrer, bourriner parfois, c'est vraiment cool, mais le faire avec un minimum de frame rate et des objectifs plus variés serait clairement mieux.


Point complet
Une nouvelle fois, Sniper Ghost Warrior 3 rate le coche. Se lancer dans un open world était une mauvaise idée et le titre souffre de tares difficiles à pardonner tant elles se répètent d'épisode en épisode. En plus d'être techniquement moyen et daté, le jeu se répète dans ses objectifs et manque de finition. L'histoire est inintéressante, la VF ratée, tout comme les personnages et leurs objectifs. C'est dommage car de bonnes idées surnagent, comme les nombreuses améliorations, le loot, la verticalité et certaines sensations jouissives. Malgré tout, le jeu reste un nanar, drôle parfois, excitant par moment, mais un nanar quand même.

On a adoré :
Bonnes sensations lors de certaines missions
Paramètres à gérer (vent…)
La hauteur les décors géorgiens…
Changeant de l'ordinaire
Certaines musiques
Looter, crafter, améliorer ses armes
Quelques jolis effets graphiques…
On n'a pas aimé :
Mais une technique globale à la rue
Ca rame, ça aliase
VF très moyenne
Trop de bugs
Les temps de chargement
Scénario nul et cliché
L'open world, une mauvaise idée


Consulter les commentaires Article publié le 04/06/2017 par Lionel B.


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