Test - The Evil Within 2 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Développeur
Tango Gameworks
Statut
Disponible
Date de sortie
  13.10.2017
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Prix de lancement
69,99 €
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Amis fanatiques de jeux d'horreur, soyez heureux... Shinji Mikami is back (en tant que producteur seulement) avec la suite de The Evil Within, survival plutôt bon sorti en 2014. Sebastian Castellanos est de retour et va partir à la recherche de sa petite Lily. Retour au pays de l'enfer donc, où notre policier, désormais adepte de la bibine, doit affronter une nouvelle fois ses pires cauchemars. Plus gros, plus grand et plus ambitieux, The Evil Within 2 propose pas mal de nouveautés mais la question principale reste de savoir si cette suite est aussi effrayante que sa grande sœur ! Pari réussi ?

Moins de peur, plus d’ouverture



Le premier The Evil Within, sans être le survival-horror parfait, avait pas mal de qualités. Si sa technique lui faisait défaut à de nombreux moments, le jeu proposait une excellente ambiance et des séquences et boss intéressants, le tout englobé d'un scénario plutôt fourni. Oubliez tout de suite les affreuses bandes noires qui mangeaient la moitié de l'écran dans le premier jeu, elles ont ici disparu et c'est une excellente chose. On pourra donc manier l'ami Sebastian avec davantage d'aisance, malgré une caméra encore bien proche du personnage. Partir à la recherche de sa fille Lily ne sera pas une mince affaire pour Sebastian, une nouvelle fois plongé dans le STEM et son univers alternatif cauchemardesque. Allant encore plus loin dans les explications, le scénario a toutefois du mal à captiver, étant d'une trop grande complexité. C'est simple, les nouveaux venus n'y comprendront absolument rien. En termes de mécaniques de jeu, The Evil Within 2 reprend les bases du premier opus et mélange phases d'exploration et séquences axées sur le combat. Les munitions sont toujours autant limitées et compliquées à dénicher, malgré le fait de pouvoir s'en confectionner de nouvelles avec des matériaux récupérés sur le terrain. Ajoutez à cela un bestiaire peu varié mais coriace et vous comprendrez que la jauge de vie du pauvre Sebastian va fondre comme neige au soleil. On retrouve heureusement le système d'améliorations du premier jeu, en passant par des miroirs brisés accessibles dans les niveaux.

Il faudra récupérer ce liquide verdâtre bien crade sur les cadavres des monstres pour augmenter son endurance, sa barre de vie ou encore améliorer son agilité. Augmenter les capacités du personnage sera primordial pour ne pas mourir toutes les 5 minutes. Au niveau de la mise en scène, le jeu fait plutôt bien le boulot et les références aux milieux cinématographiques et vidéoludiques sont nombreuses, allant de The Last of Us à Twin Peaks en passant par Silent Hill bien évidemment (un père à la recherche de sa fille dans une ville en ruine). Les mouvements de caméra sont souvent excellents lors des cut-scenes et l'apparition des boss représente un grand moment, leur design étant excellent, très métaphorique et lourd de sens. Mais cette mise en scène va malheureusement retomber assez vite, le jeu proposant (et c'est une nouveauté) des zones "ouvertes" où l'exploration est de mise. Cette fameuse exploration commence plutôt bien : on se planque, on passe de buisson en buisson pour esquiver les ennemis et on fouine les baraques à la recherche d'un loot salvateur. C'est plutôt sympa et le level design s'avère réussi. Mais la lassitude arrive vite et les principaux défauts des mondes ouverts sautent rapidement aux yeux : bugs divers, allers-retours pénibles, dialogues peu passionnants avec des PNJ et zones moins travaillées vont rapidement vous couper l'envie de participer aux missions secondaires, pourtant intéressantes pour récupérer du bon matos.

Des influences qui ont du bon



Sebastian dispose d'un appareil lui indiquant les différents endroits où aller ainsi que les événements à suivre, et la map enfonce le clou : si vous ne voulez pas gâcher la découverte, évitez de l'utiliser. Entre ces phases ouvertes, Sebastian aura affaire à des niveaux davantage linéaires, plus fidèles au premier jeu. Cette linéarité est finalement bienvenue pour le genre, les développeurs pouvant se lâcher sur la mise en scène et les décors. Certaines pièces sont travaillées et vraiment captivantes, on ressent à de nombreux moments une inspiration pour le jeu Layers of Fear. En effet, The Evil Within 2 joue beaucoup sur le champ/contre-champ, avec pour but de déstabiliser le joueur afin de le faire tomber dans la folie. Ca marche plutôt bien, même si certaines ficelles sont un peu grosses. Il est dommage que le scénario parte dans tous les sens car le jeu avait un gros potentiel de ce côté là. On sera souvent perdu, malgré des documents à récupérer dans les environnements. Côté action, le jeu n'est pas radin, mais la lourdeur de Sebastian pourra en faire criser plus d'un, surtout en comparant avec la vivacité de certains ennemis. Deux ou trois patates dans la tronche suffisent le plus souvent à vous tuer, ce qui est franchement rageant lorsque le checkpoint précédent est assez loin. Il faut quoi qu'il en soit avouer que le jeu ne fait pas vraiment peur.

L'ambiance est bonne, lourde, le jeu est gore, mais la frayeur ne pointe pas le bout de son nez. Le jeu est efficace mais il manque cette tension que l'on ressentait souvent dans l'opus précédent. Nous n'irons pas jusqu'à dire que le jeu est devenu un vulgaire jeu d'action, car l'infiltration est très importante, mais on s'en rapproche. Espérons que les développeurs ne tombent pas dans le syndrome "Resident Evil 6" si un troisième opus voit le jour. Côté durée de vie, comptez environ 10h en ligne droite, mais nous vous conseillons d'explorer un minimum pour booster le personnage. Graphiquement, notre avis est plutôt mitigé. C'est parfois très joli, il y a de très chouettes effets d'ombre et de lumière, mais de nombreuses textures semblent bâclées et un flou quasi permanent gâche le plaisir. Notez que le jeu a été testé sur une Xbox One S, et qu'une mise à jour sur One X corrigera peut-être ces défauts. L'animation des monstres et des boss est très bonne, le sang gicle dans tous les sens mais les environnements peinent un peu à se renouveler. Heureusement, les développeurs jouent avec la distorsion de la réalité et proposent des passages bien barrés. Certains sont d'ailleurs à découvrir en fouinant dans les zones ouvertes, permettant d'en apprendre plus sur le passé du personnage. Notez enfin que le jeu propose une version française intégrale de bonne facture ! L'ambiance sonore est vraiment top, le sound design jouant sur les petits bruits flippants venant de derrière vous ou du fond d'une pièce sombre.

L’avis perso de Lionel // Une bonne suite…

The Evil Within 2 est un bon jeu, je ne dis pas le contraire, mais il m'a laissé sur ma faim. Encore une fois, les zones ouvertes sont loin d'être une idée idéale et cette mode est vraiment usante. Les meilleurs passages restent les plus linéaires, ceux dans lesquels les développeurs souhaitent vous embarquer. Le monde ouvert du jeu est sympa les premières heures mais devient vite pénible et les défauts habituels au genre sautent aux yeux. Les allers-retours sont lourds, les PNJ peut intéressants et certaines zones sont vides et laides. Le level design reste réussi et la direction artistique toujours aussi bonne. Le jeu fait moins peur malgré des passages et boss tendus, mais la rareté des munitions maintient la pression. Cette nouvelle aventure avec Sebastian Castellanos est réussie mais il manque quand même quelque chose pour en faire un incontournable.


Point complet
Shinji Mikami n'est qu'à la production de The Evil Within 2 et cela se ressent. Le jeu fait moins peur et le monde ouvert proposé (divisé en 6 zones) n'est pas toujours très intéressant à parcourir. Le titre commence pourtant bien avec de bonnes idées et une ambiance excellente, mais il y a un certain essoufflement après 4 à 5h. Heureusement, les révélations scénaristiques lors de la seconde partie maintiennent l'intérêt, mais tout ça reste compliqué pour les nouveaux arrivants. Heureusement, la durée de vie reste correcte et certaines influences apportent beaucoup au jeu. Il manque néanmoins ce petit quelque chose qui aurait pu faire du soft une référence en matière de survival.

On a adoré :
Les bandes noires ont disparu
Plus joli et plus propre que le précédent
Boss impressionnants et difficiles
Ca bouge plutôt bien globalement
Durée de vie correcte
Des passages bien barrés et bien mis en scène
On n'a pas aimé :
Flou permanent qui gâche l'aspect graphique
Moins de peur, davantage d'action
Les zones ouvertes, pas toujours intéressantes
Un scénario bien trop complexe


Consulter les commentaires Article publié le 21/10/2017 par Lionel B.


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