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White Night



Editeur
Activision
Développeur
OSome
Genre
Survival Horror
Statut
Disponible
Date de sortie
  06.03.2015
Nombre de joueurs
1
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A la rédaction, nous avions particulièrement apprécié les premiers trailers de

White Night

. Esthétique originale tout en noir et blanc, ambiance film noir des années 40, le tout saupoudré d'horreur rappelant les premiers Alone in the Dark, tout semble avoir été mis en oeuvre par les développeurs d'Osome pour faire plaisir aux joueurs en quête de frissons et d'originalité. Voyons si ce mélange, couplé à un scénario plein de mystère, tient ses promesses…

Un style, une ambiance…




Après avoir pris une énième cuite, votre personnage est victime d'une sortie de route en véhicule suite à une tentative pour éviter la silhouette d'une jeune fille. Blessé et en plein doute, ne sachant pas si la fillette est vivante ou non, vous vous dirigez vers le manoir le plus proche afin d'y chercher du secours. Manque de chance, personne n'est là pour vous accueillir, mis à part des entités semblables à des fantômes, dont on ne sait pour le moment pas grand-chose. L'histoire, pleine de mystère, vous sera dévoilée au fur et à mesure des six chapitres qui composent l'aventure. Il faudra fouiner dans le manoir à la recherche d'écrits, de livres ou de notes, histoire d'approfondir l'expérience. Ce qui saute aux yeux en lançant

White Night

, c’est évidemment son aspect graphique. Tout en noir et blanc, le jeu rappelle évidemment l'univers de Frank Miller et plus particulièrement celui de Sin City. Les développeurs jouent avec les contrastes et les notions d'ombre et de lumière prennent ici tout leur sens. Un parti pris osé, original et qui brouille parfois les repères du joueur... Par exemple, alors que nous sommes en pleine nuit, le ciel sera d'un blanc pur et la lune d'un noir profond. Les éclairages lumineux contrastent avec la noirceur totale d'un couloir, créant l'angoisse et poussant le joueur à se réfugier au plus vite dans une zone éclairée. Il faudra quoi qu'il arrive éviter de rester trop longtemps dans une zone sombre, votre personnage sombrant rapidement dans la folie. Des énigmes utilisent également ces contrastes, mais restent basiques : il faut dans la plupart des cas se contenter de chercher un moyen de rétablir le courant, en branchant les bons câbles ou en remplaçant une ampoule.

Allumer une cheminée ou des bougies sont d'autres moyens pour grappiller un peu de lumière. Pour se faire, à vous de ramasser quelques bûches ou bien encore des allumettes, qui sont au coeur du gameplay. Votre personnage ne peut en emporter que douze et leur utilisation s'avère assez courte. C'est assez frustrant, mais il est heureusement possible d'en ramasser un peu partout dans la bâtisse et de les craquer pour créer une petite source de lumière. Par contre, il est impossible d'interagir avec certains éléments du décor (pousser une armoire par exemple) si vous tenez une allumette allumée dans votre main. Obligation de l'éteindre donc, ce qui est franchement pénible, surtout lorsque le stock s'épuise. Le jeu est donc parfois frustrant et le système de sauvegarde n'aide pas. S'inspirant des machines à écrire de Resident Evil, il s'agira pour votre personnage de dénicher des fauteuils pour s'y reposer et ainsi enregistrer ses progrès. Certaines sauvegardes se feront néanmoins automatiquement (à certains endroits du jeu ou entre les chapitres), mais ces points sont assez espacés. Il faudra donc impérativement penser à enregistrer régulièrement son avancée, quitte à retourner sur ses pas. Pourquoi sauvegarder régulièrement vous demandez-vous ? Tout simplement parce que votre personnage est très vulnérable. En effet, les fantômes qui errent dans le manoir vous tuent d'un simple toucher, ils vous enlacent et vous emmènent avec eux vers une mort certaine. La tension est donc à son comble, vous sursauterez à de nombreuses reprises, après qu'une entité se soit pointée juste devant votre nez à l'ouverture d'une porte.

Le jeu procure un vrai sentiment de stress rappelant par moment Project Zero. Seul moyen de détruire les fantômes : leur envoyer une source lumineuse en pleine poire et les regarder se désintégrer. Si cela vous est impossible, il faudra fuir, se cacher et attendre qu'ils vous laissent tranquille. En cas de fuite, la maniabilité pourra vous causer quelques soucis. Si en temps normal, le personnage se contrôle de façon plutôt aisée, il sera plus délicat à manier en pleine course, buttant parfois sur des éléments du décor difficiles à contourner. De plus, les angles de caméra fixes changent parfois brusquement, désorientant le joueur. Vous mourrez donc souvent de façon plutôt injuste. Malgré ces nombreuses frustrations, l'envie de progresser dans le mystère qui entoure les lieux est bien présente. Le jeu est accrocheur, notamment grâce à une ambiance sonore excellente. Les musiques pesantes ou jazzy alternent avec des silences flippants, durant lesquels le moindre bruit de parquet grinçant a son importance, tout comme les cris poussés par les entités, à vous glacer le sang. Les doublages français sont tout à fait corrects et collent plutôt bien à l'ambiance générale. Graphiquement, si le style est réussi et maîtrisé, on note toutefois des visages moins réussis (celui de votre personnage est d'ailleurs assez laid), quelques bugs de textures et pas mal d'aliasing par endroits.

Point complet
White Night représentait un pari osé, celui d'allier un style graphique tout en noir et blanc avec une ambiance survival-horror avec des fantômes rappelant Project Zero. Le jeu tente donc une approche différente du genre et contient de bonnes idées ainsi qu'une ambiance excellente, sans parler d’une gestion ombre/lumière réussie. Des défauts de jeunesse l'empêchent malheureusement d'être un hit, comme cette gestion de la caméra parfois rageante, son système de sauvegarde exigeant, ses énigmes manquant de profondeur et une utilisation des allumettes pénible. Bien que l'on meure souvent de façon frustrante, le jeu mérite le coup d'oeil, pour ses personnages, son histoire et son ambiance. Il faut s'accrocher pour en voir le bout (malgré une durée de vie ne dépassant pas les cinq heures, ce qui est compensé par un prix doux fixé à une quinzaine d’euros), mais l'expérience mérite d'être vécue.

On a adoré :
+ Une patte graphique qui fait mouche
+ Ambiance sonore réussie
+ Le contraste ombre/lumière
+ Le mystère qui entoure le scénario
+ Pas mal de contenus à dénicher
+ Les entités qui font sursauter
+ Un vrai survival à l'ancienne
+ Rapport prix/durée de vie correct
+ Un air de Project Zero
On n'a pas aimé :
- Système de sauvegarde contraignant
- La gestion des allumettes
- Angles de caméra gênants pendant les fuites
- Enigmes manquant de profondeur
- Quelques soucis techniques
- Certaines morts frustrantes


Consulter les commentaires Article publié le 17/04/2015 par Lionel B.


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