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WWE 2K17



Editeur
2K Sports
Développeur
Visual Concept
Genre
Sport
Statut
Disponible
Date de sortie
  11.10.2016
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Catch
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Comme chaque année, depuis la période PlayStation avec les excellents Smackdown vs Raw qui ont imposé un standard dans le monde de la lutte, l'équipe de Yuke's (anciennement sous le légendaire label THQ et depuis peu sous la bannière 2k) est aux commandes de cette simulation de combat. Ô combien adulée de l’autre côté de l’atlantique, elle l’est bien moins dans notre cher hexagone, à part pour une poignée d’irréductibles comme moi… Et c’est à chaque fois pour le meilleur et pour le pire… Alors, est-ce l’épisode de trop ?

Here comes to the pain…



Pourquoi ce titre ? Car la dernière fois que YMC a utilisé le personnage de Brock Lesnar comme star du jeu cela remonte à l’un des meilleurs SVR, soit il y a presque 15 ans. Et la dernière fois que Yuke’s a signé l’ancien champion du monde poids lourd d’Ultimate Fighting, c'était pour signer le meilleur jeu de free fight, l’excellent et inégalé UFC Undisputed 2010… On s’attend donc à quelque chose de réussi et, après le feu d artifices rappelant Wrestlemania, ça commence pourtant assez mal. Je n’adhère pas perso à la page d’accueil du jeu, avec ce vide sidéral et ce menu digne d’un debug mode avec les catcheurs qui passent derrière une sorte de fumée qui me faisait penser au départ que je jouais au dernier Mortal Kombat (jusqu’à la petite voix qui dit le nom du perso que l’on choisit… manque plus que le « finish him » à la fin du match). Certains trouvaient que le menu de 2K16 était indigeste, là c’est le vide clinique. À trop épurer, ça ne le fait pas, surtout avec une bande-son minimaliste mais toujours au top (Black Sabbath)... Dans tous les modes et tous les menus, il n’y a pas une couleur, ni même une photo de catcheur, le néant total surtout pour un univers qui mise sur le spectacle, il n’y a rien qui rend le tout spectaculaire.

Ceci, c’est sans parler de chaque combattant dont l’icône, lors du choix du personnage, ressemble plus à des créations de la communauté qu’autre chose… Les héros du jeu n’ont hélas pas suivi le même traitement : si Razor Ramon, Triple H, Roman Reigns sont super bien faits, surtout dans les animations des visages, d’autres sont moins bien lotis comme DDP, Dean Ambrose, The Rock, voire même Brock Lesnar himself, qui sont super ratés... Le moteur du jeu commence vraiment à dater et les mouvements des catcheurs, toujours aussi coincés, semblent venir d’une période lointaine. On ne parle même pas du contrôle des joueurs qui est toujours aussi imprécis, surtout avec les gâchettes de la One toujours si peu adaptée au système de contres, et ce malgré la possibilité de choisir cette année son système de soumission (c’est mieux mais toujours pas top). Bref, en général, le jeu ne se rend pas attirant, surtout avec un online toujours aussi minimaliste et ramant autant que sur le 2016. Soit les développeurs le laissent tomber, soit il est temps qu’ils en fassent un mode sérieux et travaillé.

Do you smell what The Rock is cooking?

Passant la première corde à linge, on s'attaque désormais au jeu lui-même. Comme le dernier WWE 2K16, le titre est archi complet pour tout aficionado de la discipline... Roster actualisé et quasi complet, bataille à 1, 2, 3, jusqu’à 6 sur le ring en même temps, et ce que ce soit en normal, hardcore, cage, tlc, etc., rien ne manque. En plus, on peut compter sur la possibilité de tout modifier, jusqu’à l’arbitre de la rencontre ! Cependant, il reste dommage que celui-ci ne soit qu’un simple skin... De même, il y a une réelle disparité dans la différence de notations des catcheurs... J’explique : je veux bien que les membres de NEXT soient moins « forts » que les stars et les légendes mais dans ce 2K, c’est un gouffre qui les sépare. Un Bo Dallas arrive à se taper une note moindre que les femmes avec son 67, alors que Cena a par exemple 93. Ils sont beaucoup à se taper des notes autour des 70, du jamais vu, même sur le précédent les notes étaient plus proches…

Cette année on remarque une légère refonte du mode carrière, le seul mode solo prévu cette année puisque le studio a fait l’impasse sur le mode Showcase ! En gros, nous n’avons pas le droit à un bon mode scénarisé retraçant les meilleurs moments d’un lutteur. Bref cette année, pour le vieux briscard, faudra se contenter d’un mode Saison amélioré mais toujours aussi sans saveur... Hormis l’implantation des vidéos et une partie gestion de revenus (de VC pour être précis), le jeu n’a guère évolué et reste convenu, mou et bourré de chargements interminables, un point noir de la licence depuis longtemps… On n’est pas obligé de se taper NEXT et on peut passer directement aux shows sérieux… On se coltine aussi le mode création de show qui a lui aussi évolué et devient presque agréable, avec la possibilité de créer un show avec des titatrons et la musique de la WCW, avec par exemple tous les filtres vidéos qui vont avec (dont le filtre VHS un peu exagéré). Ce mode peut être sympa entre amis pour une soirée mais, à la longue, il devient ultra répétitif et sans réel intérêt...

Shut your mouth



C’était LA fierté de Yuke’s sur cet opus : le fameux promo engine ! Si l’idée de départ est géniale, en jeu, c’est un ratage absolu ! Comment peut-on créer un système de provocation qui permet d’haranguer la foule ou l’adversaire comme en vrai sans le moindre son sorti de la bouche ? On se retrouve avec un face à face de poissons où les gars miment ce qu’ils disent, sans aucune voix. C’est tellement dommage tant l’idée était bonne sur le papier. Là c’est ennuyeux au possible, d’autant plus que les différents choix de texte ne sont pas forcément logiques. Autre élément à mettre dans la balance des créateurs de la licence, ce sont les différentes possibilités de créations avec, il est vrai, un contenu pléthorique. Les choix sont infinis, on peut vraiment tout modifier et, par rapport à l an dernier, c’est encore plus vrai… Mais dans les faits c’est toujours aussi lourd et peu expliqué, surtout pour les créations d’entrées rendant l’expérience ennuyeuse. Je ne parle même pas du fait d’importer son propre visage, c’est toujours aussi compliqué et le résultat est toujours aussi triste.

Dans le mode carrière, il est à noter que malgré la création d’un deuxième costume, je n’ai jamais réussi personnellement à le porter. Dernier point, à l’image de la cuvée précédente, le total des catcheurs est impressionnant, c’est le plus important de tous les rosters... Mais pourquoi n’avoir mis que les anciens à débloquer ? Pour ceux qui suivent le catch depuis des décennies, pourquoi se forcer à jouer cette classe d’eunuques pour contrôler les vrais burnés de l’époque ? Surtout qu’en plus, encore une fois, l’absence du Showcase ne permet plus au vieux loubard de récupérer chaque star avec envie. Quant aux jeunes, beaucoup ne connaissent que peu ou plus les héros de cette période du catch. Enfin, même si le nombre est conséquent, il est triste de voir que de nombreux catcheurs manquent toujours à l’appel et que les nouveaux (notamment Sycho Sid et Tatanka, qui n’étaient pas apparus depuis Wrestlermania 2 sur SNES si mes souvenirs sont bons) ne se trouvent que dans un DLC.

The best there is, the best there was, the best there ever will be

Je pense que beaucoup se posent (ou se poseront) la question : va-t-il bâcher le jeu jusqu’à la lie et y mettre une note désastreuse en accord avec la majorité des critiques qu’il a énoncées ? Surtout étant parti cette année sur une possibilité de boycotte d’une licence qui s’essouffle dans le contenu et techniquement ? Faut avouer que j’ai vraiment cherché et j’ai trouvé sur quoi le jeu a fait un joli bon en avant. C’est sur le catch et son esprit. C'est là que les soldats de Yuke’s, enfin c’est surtout là que les maîtres de 2K se sont penchés avec leur expérience du spectacle sportif… Par rapport au 2K16, dès l’entame d'un combat, en plus de l'annonce de chaque catcheur par Lilian, on a le droit à une présentation des combattants par les commentateurs officiels pendant les temps de chargement. Ceux-ci ont en plus gagné en consistance dans leurs discussions et s enflamment enfin un peu plus, surtout lors des finishers, alors que depuis quelque temps ça n’avait rien à voir avec ce que l’on voyait à la télé.

En effet, en jeu, on s’y croit vraiment plus surtout en voyant le public plus réactif. Tout comme sur le dernier NBA 2K, il reproduit certains mouvements, comme les bras levés en accord avec Daniel Bryan pendant son “yes yes”ou dansant en rythme sur la chorégraphie de Fandango... Même si parfois il y a des moments de blanc alors que l’action est chaude, ils réagissent bien. L’expérience acquise avec le développement du jeu de basket permet de rendre certains visages criants de vérité. Il suffit d’observer Randy Orton ou A.J Styles pour s’en convaincre. Les expressions, le regard, on croirait voir le vrai en face de soi, c’est hallucinant. Même les anciens comme Rick Rude ou les membres du new age outlaws ont été retapés pour ressembler au mieux à ce qu’ils étaient à l’époque. J’étais vraiment bluffé, sans oublier R-Truth chantant son rap ou Enzo Amore avec son speech incompréhensible. Bref, si on passe le cap de l’intro du jeu, on passe directement dans l’univers du catch made in Mc Mahon…

Rest in peace



La nouveauté qui m’a le plus emballé, c’est l’ajout des combats anywhere qui vont jusque dans les coulisses. Non seulement les différents éclairages rendent bien mais en plus on peut aller partout en backstage, avec la possibilité de faire voler notre adversaire, ce qui induit des personnages qui s’écartent et la possibilité de détruire tout ce qui peut être détruit avec un corps humain. Je pense qu’ils peuvent faire bien plus, car les possibilités restent limitées, mais c’est super sympa à jouer, ou plutôt à rejouer étant donné que c’est un mode qui existait déjà sur les SVR... Mais c’est maîtrisé et ce sera à peaufiner plus tard. Idem lors des entrées, on a la possibilité d'intervenir et même de choisir si on veut rentrer avec une arme ou non, pendant l’arrivée de notre adversaire, etc. Cette année, on peut en plus s'amuser à l'achever. Ainsi, le gars en face est groggy et on peut en faire ce qu’on veut, comme par exemple le finir sur un moment OMG (même si je ne comprends pas pourquoi il faut appuyer sur deux boutons pour le déclencher, quand un seul suffirait).

Si on regrette l’absence des voix du mode carrière, on a quand même le droit à une sacrée quantité de vidéos, que ce soit le show du soir et autres pour mettre dans le bain, ce qui rend le mode plus vivant à défaut de le rendre intéressant. Dans l’ancien opus, les combats permettaient déjà de pratiquer une attaque ou une prise dans quasiment n’importe quelle position… Là, non seulement certaines ont été rajoutées (courir et attaquer alors que le gars lève à peine la tête par exemple) mais en plus, malgré certaines prises répétitives, les mouvements, positions, mimiques ou hurlements de chaque catcheur sont bien représentés. On reconnaît parfaitement leur player id… De même, avec les nouvelles caméras, surtout dans les angles en gros plan en dehors du ring, ça en jette. Ils ont aussi amélioré les parties avec l’échelle, que ce soit en ladder ou en tlc, avec sa mise en place simplifiée. Une nouveauté bienvenue quand on voit le bordel dans ce type de match. Malgré tout, il y a plein de petites corrections qui rendent le jeu plus vivant !
Critique rédigée par jehity - Membre XG+


Point complet
Comme il fallait s’en douter, la simulation de catch de Yuke’s n'a pas beaucoup évolué depuis l'édition précédente, et ce malgré un excellent travail dans la forme… mais pas dans le fond. De plus, l'absence du mode Showcase est condamnable, obligeant à jouer avec des combattants qui font moins envie dans des modes répétitifs auxquels il manque une âme. Heureusement que certaines légendes ont été respectées, notamment dans leurs gimmicks. Le moteur est vieillissant, le mode création est toujours aussi brouillon et les chargements interminables sont des défauts que la licence traîne depuis trop longtemps. Le promo engine était une super bonne idée sur le papier mais pourquoi l’avoir intégré sans les doublages ? C’est incohérent ! Ce cru 2017 n’est pas un mauvais jeu de catch mais il ne remplace pas son grand frère, imparfait également mais plus complet, surtout qu’il ne faisait pas l’impasse sur la période Hulkamania chère aux fans...

On a adoré :
Bill Golberg enfin !
Les bases de la licence
Certains catcheurs plus vrais que nature
Ambiance WWE respectée
Outil de création ultra complet
Possibilité de se battre en coulisse
Roster conséquent
Des DLC intéressants à venir
Nouveau système de soumission
On n'a pas aimé :
Mode showcase absent
Promo engine, fausse bonne idée
Moteur vieillissant
Ecarts de niveau improbables
Certains catcheurs loupés
Carrière ennuyante
2K16 juste amélioré sur la forme
Bug, aliasing, chargements
Aller sur le site Internet pour lire le manuel sur lequel on clique
A quoi sert le mode 2K Tonight ?
Pourquoi Ted DiBiase n’est pas jouable ?


Consulter les commentaires Article publié le 29/11/2016 par Vincent P.


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