Test - Death or Treat - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Se connecter  -  S'inscrire 
 
 



Développeur
Saona Studios
Genre
Roguelite
Statut
Disponible
Date de sortie
  11.05.2023
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
23,99 €
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

Test - Death or Treat - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Enter the Gungeon, Hades, Dead Cells... Des titres bien connus du grand public suite à l'arrivée de nombreux roguelite ces dix dernières années. En mai, c'est au tour de Saona Studio de nous offrir sa vision du genre avec Death or Treat, un titre taillé pour Halloween que nous avons pu tester à partir d'une version presse fournie par l'éditeur.

This is halloween

Tout débute à Hallow Town où nous faisons la connaissance de notre personnage, Scary, leader de la fabrication de bonbons d'Halloween ce qui, vous l'aurez compris, est une affaire plus que prospère. Cependant, il va être contraint de tirer la sonnette d'alarme lorsque le machiavélique Clark Fackerberg (qui n'est autre que son concurrent, le créateur de FaceBoo) à la diabolique idée de distribuer du Storyum aux habitants. Voyant son business s'écrouler et les habitants perdre toute forme de volonté après avoir ingéré cette drogue, Scary va devoir interrompre la production et tenter de restaurer l'esprit d'Halloween... Pour se faire, notre petit fantôme devra mettre un terme aux agissements de FaceBoo mais devra avant traverser trois entités rattachées à cette multinationale : Darkchat, Deviltube et RipTok, chacune représentant un secteur particulier allant du laboratoire de fabrication au repaire des influenceurs en faisant la promotion. Mention spéciale au level design qui reflète parfaitement ces derniers.

Des bonbons ou la mort

Vous commencez votre périple armé d'un simple bâton et d'une compétence à choisir parmi les trois proposées. A savoir que cette dernière ne sera utilisable qu'une fois la jauge remplie en tuant les ennemis qui tenteront de vous barrer la route (point sur lequel nous reviendrons ensuite). On regrette de ne pas pouvoir varier armes et compétences par la suite, le système obligeant à faire un choix unique à chaque run. Les mondes cités ci-dessus sont divisés en plusieurs zones qui, comme vous vous en doutez, sont générées de façon aléatoire. L'ensemble dispose d'un bestiaire assez varié que vous pourrez affronter ou non afin de récolter bonbons et objets visant à améliorer la ville mais aussi à accéder à la suivante. Comptez une grosse vingtaine de minutes par run ce qui bien entendu varie en fonction de votre façon de jouer mais aussi de la map où vous devez parfois récolter des clés pour passer à la suite et, si vous survivez, arriver jusqu'au boss qui défend le périmètre corps et âme. Côté jouabilité, Scary est un personnage assez maniable et disposant de capacités assez variées. X vous permettra d'effectuer une attaque rapide, Y une seconde infligeant plus de dégâts mais se rechargeant plus lentement, A de sauter sans oublier l'esquive vers la gauche ou la droite d'une simple pression sur le stick droit dans la direction souhaitée.

La mort aux trousses

Comme vous vous en doutez, renverser l'empire de Clark Fackerberg n’est pas une promenade de santé puisque vous allez mourir souvent, voire très souvent, lors de vos premières tentatives. Chaque mort vous ramène à votre petite ville. Vous perdez ainsi la majeure partie de vos trouvailles mais vous conservez vos bonbons, ce qui a son importance pour progresser ensuite. En effet, chaque ressource durement gagnée vous permet d'améliorer Scary mais aussi la ville, vous permettant d'obtenir quelques bonus chez les commerçants locaux. Chacun d'entre eux propose, moyennant quelques objets durement gagnés, d'améliorer la capacité de contenu de votre besace, d'obtenir de petits cafés afin d'améliorer votre santé et votre régénération mais aussi d'obtenir de nouvelles armes sans oublier les compétences bien sympathiques disponibles via le Nécrosoft.

C’est un système d'améliorations plutôt bien pensé qui, en plus d'apporter un petit côté interactif avec les différents PNJ qui ne manquent pas d'humour (vous pourrez le voir durant les phases de dialogue), vous permettra d'apprécier les différents aspects du jeu de façon progressive. Durant les premiers jours de test, nous avons fait face à des bugs assez coriaces comme des ennemis invincibles ou ne se rendant pas compte de notre présence, quelques bugs durant les phases de combat de boss, etc. Heureusement, la majeure partie de ces défauts a été corrigée avec l'arrivée d'un patch day one qui nous a permis de reprendre le jeu dans de meilleures conditions. On regrette cependant les quelques irréductibles comme des soucis de traduction pour certains dialogues ou certaines animations à revoir.



Point complet
Passé quasi inaperçu, Death or Treat est un petit bonbon que l'on prend plaisir à savourer pour toutes les bonnes idées qu'il contient. Malgré quelques défauts et son côté punitif, il nous a séduits par la qualité de sa direction artistique et son concept original qui représente finalement une bouffée d'air frais pour un genre déjà bien fourni mais qui peine parfois à se renouveler.

On a adoré :
Direction artistique soignée
Bonne rejouabilité
Concept original
Système d'améliorations bien pensé
Bonne dose d'humour
Patch day one corrigeant les défauts majeurs…
On n'a pas aimé :
Assez indispensable de fait !
Assez punitif au départ
Certains textes n'ont pas été traduits
Choix unique de l'arme et de la compétence au début de chaque niveau


Consulter les commentaires Article publié le 22/05/2023 par Fabien D.


Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2024