Test - Splinter Cell : Chaos Theory - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Tom Clancy's Splinter Cell : Chaos Theory



Editeur
Ubisoft
Développeur
Ubisoft Canada
Genre
Infiltration
Statut
Disponible
Date de sortie
  01.04.2005
  28.03.2005
  17.11.2005
Nombre de joueurs
1 à 4
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
- Réseau local
Classification PEGI
Thème
Espionnage
Son
5.1
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De retour environ un an après ses derniers exploits dans Pandora Tomorrow, Sam Fisher est bien décidé à marquer le coup dans ce troisième volet baptisé Chaos Theory. C’est d’ailleurs avec beaucoup d’émotion que j’insère la galette dans ma console et quelques heures de jeu suffisent à établir le constat : le soft ne laisse entrevoir aucune note de déception, aucune ombre à ce si beau tableau préparé par Ubisoft. Perfection, cela devait être le maître mot de l’équipe de développement et c’est une ligne de conduite qui, nous allons le voir, a été admirablement suivie que ce soit en solo ou en multi. Une chose est sûre, Splinter Cell 3 va faire pénétrer un sublime chaos sur votre Xbox, telle est ma théorie.

Un monde de chaos




La trame scénaristique annonce les couleurs dès le début du jeu. Chaos Theory se veut bien plus sombre, bien plus personnel et encore plus profond que les deux opus précédent. Nous sommes en 2007, la guerre de l’information bat son plein. Le Japon, pays atteint gravement au point de vue économique de part cette guerre, décide de créer une armée de défense du nom d’I-SDF afin de lutter contre ses pays voisins, notamment la Chine et la Corée du Nord, qu’il soupçonne d‘être responsable de sa catastrophe économique. Mais l‘apparition de cette armée ne fait qu‘embraser la situation en Asie et accroître les tensions entre les pays. Ainsi, la Corée du Nord et la Chine (deux pays du régime communiste s’il est besoin de le rappeler) décident d’entamer un blocus face au Japon. Cette brûlante situation du continent asiatique commence à se répercuter à l’échelle mondiale et il devient urgent d’éclaircir la situation pour remettre l’ordre dans les relations entre les pays et éviter une troisième guerre mondiale. Enquêtant sur une affaire à première vue bien distincte de la situation décrite ci-dessus, l’organisation Échelon 3 et son homme de terrain Sam Fisher vont se retrouver au cœur de ce conflit.

Est-il utile de vous rappeler ce qu’est l’Échelon 3 ? Structure de la NSA en marge de la légalité, cette organisation s’assure de protéger les plus hauts intérêts de la sécurité Américaine et, dans certains cas, mondiale. Ses acteurs ? Sam Fisher, tout simplement le meilleure agent de l’organisation, Lambert, son directeur d’opération, Grim, experte en communication et technologie et enfin, petit nouveau dans la team, Redding, officier traitant de Fisher. Cette équipe est entièrement soudée, chacun devant assurer son rôle pour la réussite d’une mission.

Votre mission si vous l’acceptez...

Justement, parlons-en de ces périlleuses et délicates missions. Dans Chaos Theory où elles sont au nombre de 10, Sam sera amené à voyager essentiellement dans la mère patrie, aux USA donc, et dans les pays asiatiques que sont le Japon, la Corée du Nord, la Chine, la Corée du Sud… Bref du pays il va en voir l’oncle Sam et ce, pour notre plus grand bonheur. Avant de plonger dans l’étude prolongée des graphismes somptueux qui ornent ce soft, nous allons nous attarder sur les nouveautés que nous propose un tel scénario. Oubliez la linéarité et faites vos acclamations à la diversité. Pour atteindre vos objectifs, les chemins à emprunter seront multiples et libre à vous d’employer tel ou tel moyen pour vous rendre à un endroit ou un autre. Vous êtes plutôt du genre timide ? Passer par les bouches d’aérations vous garantira la discrétion. Ou au contraire, si vous n’avez pas peur de faire des rencontres, tracez tout simplement votre chemin parmi celui des gardes, vous vous ferez à coup sûr beaucoup d’amis ! Et enfin, si vous vous sentez l’art d’un philanthrope et que l’altitude ne vous effraie pas, le sommet des bâtiments et ses nombreux accès seront à votre portée ! Cela n’est qu’un infime exemple de différentes voies pouvant être empruntées mais je serais cruel de toutes vous les dévoiler, tant elles sont intéressantes à découvrir et toutes plus ou moins attractives selon votre façon de jouer. Eh oui, nous avons beau avoir à faire à un jeu d’infiltration pure et dure, chaque Gamer aura cependant sa manière bien à lui de définir le terme « infiltration » et tous les niveaux, sans exception, proposeront cette diversification afin de permettre à chacun de jouer comme il l‘entend. Une liberté bienvenue surtout quand on sait que l’IA a elle aussi eu son lot de rajouts bénéfiques. Plus malins et plus attentifs, le moindre pas sur un morceau de verre cassé attirera l’attention par exemple, mais plus paranos aussi, les ennemis n’en ont pas fini de vous en faire voir.

Autres nouveautés, il s’agit des objectifs à accomplir. Rigidité et simplicité font partie du passé. La multiplicité remplace le tout et ainsi, il n’existera plus seulement qu’une seule façon d’accomplir votre objectif. Vous devez interroger un scientifique mais vous le tuez par mégarde ? (oui, Sam a la gâchette facile parfois) Qu’a cela ne tienne, fouillez les ordinateurs et autres documents papiers et vous trouverez vos réponses. Cela peut sembler anodin mais fort est de constater que le message « Mission annulée » apparaît désormais bien moins souvent, ce qui est plutôt agréable surtout qu’un accident est si vite arrivé ! Il en est de même pour l’ordre de ces objectifs, qui, désormais peuvent êtres validés de façon aléatoire. Sachez aussi qu’il existe à présent plusieurs catégories d’objectifs avec les objectifs principaux donc, les objectifs secondaires et enfin ceux dits d’opportunité, sachant que les deux derniers compteront uniquement dans le pourcentage de réussite d’une mission.

Espion un jour, espion toujours !




Outre un souffle de liberté acquis par le soft de par les caractéristiques décrites ci-dessus, ce troisième volet de Tom Clancy’s Splinter Cell se voit aussi agrémenté de nouveautés dans le domaine de la jouabilité. Un petit joujou fait son apparition, il s’agit du couteau, et son apparition symbolise bien le côté plus sombre du soft. Je m’explique : si Sam se servait avant cela de ses mains afin de venir à bout de ses adversaires dans les combats au corps à corps, il dispose aujourd’hui de cet objet tranchant afin d’offrir une mort beaucoup plus violente et spectaculaire à ses adversaires, et encore mieux : de les menacer avec beaucoup plus de crédibilité. Outre ces effets, le couteau sera aussi très utile pour couper une toile de tente ou effectuer quelques autres actions techniques. Concernant le corps à corps, quand vous aurez à faire face à des civils par exemple, vous constaterez avec enchantement que notre homme de terrain a perfectionné ses arts martiaux et sera capable d’assommer un ennemi avec beaucoup plus de style.

Coté arsenal, Sam Fisher est équipé du classique pistolet 5-7 SC et de son SC-20K avec tous les gadgets nécessaires comme le lance-grenades, avec lequel vous pourrez lancer vos grenades à gaz et caméras-glu par exemple, l’accessoire Sniper, très efficace pour les cibles éloignées mais pas pour la discrétion du fait du bruit effroyable que la mise à feu fait, et enfin l’accessoire fusil à pompe qui sera une solution radicale à tout vos problèmes de combats rapprochés ! Mais attention, le choix de ces accessoires, auxquels on peut ajouter les grenades à frag ou encore les grenades AV, doit se faire avec parcimonie car tous ne pourront être emmenés dans une mission, un choix crucial doit donc se faire. D’ailleurs, et l’on en vient à une autre nouveauté du soft, avant chaque mission vous aurez le choix entre trois types d’arsenal. Le premier se nomme Redding (le nom de votre officier) et vous propose généralement un bon compromis entre Assaut et Infiltration, les deux autres types d’armement s’adaptant chacun à ces deux manières d’aborder le jeu.

Pour ce qui est de l’ensemble des mouvements de Fisher, on reste dans le classique avec cependant, encore une fois, une touche d‘amélioration. Si les mouvements de base (s’accroupir, sauter…) et autres mouvements complexes (saut écart, saisie d’un ennemi…) sont toujours présents, quelques détails viennent égailler tout cela. D’abord l’on remarque avec amusement que Sam change d'attitude au fur et à mesure qu’il se rapproche d'un ennemi. Ensuite, de nouvelles actions contextuelles apparaissent et l’on peut désormais, face à une porte, choisir aussi bien de l’ouvrir discrètement que de l’enfoncer, crocheter la serrure ou la faire sauter. Toujours présent, les capteurs de son et de luminosité vous seront bien utiles afin d’échapper à vos ennemis et ce, quelque soit l’endroit où vous vous trouvez. Autant de nouveautés donc qui font leur apparition dans ce mode solo qui, après un Pandora Tomorrow discret, avait besoin de ce souffle de renouveau.

Sexy Sam, très sexy…

Derrière ce titre peu recherché je l’avoue, se cache l’élément fondamental de ce Splinter Cell Chaos Theory : les graphismes. Je ne vais pas vous faire patienter d’avantage et vais ainsi vous révéler ce qui ne sera bientôt plus un secret : c’est le soft le plus beau que la Xbox ait vu à ce jour. On l’annonçait magnifique, il est tout simplement sublime. Les niveaux sont d’une beauté incroyable, le moindre effet de lumière est d’une précision à couper le souffle. Je pensais avoir beaucoup à dire à ce sujet, mais tout se résume dans ce seul mot : sublime. Je vais cependant faire un effort et tenter de vous expliquer d’avantage ce qui fait la force de ce soft. Concernant la modélisation des niveaux, il n’y a rien à redire. Que l’on se trouve dans un grotte aux parois humides, dans une maison typique Japonaise dont les murs sont éclairés à la seule lueur des bougies, dans un gratte-ciel en plein cœur de New-York ou encore en pleine ville dévastée par la guerre le rendu est à chaque fois excellent et tel que l‘on s‘y croirait ! Pluie, feu, sol terreux, bitume, plantes… tout, absolument tout est modélisé et rendu à la perfection. Pour revenir sur les effets de lumières, ceux-si sont tout bonnement exceptionnels. Leur intensité varie selon la position dans laquelle vous les regardez, selon les supports sur lesquels ils se projettent bref, encore là c’est l’extase. Le travail effectué sur les textures est donc remarquable et ce n’est pas l’exemple des objets, dont le photo-réalisme est époustouflant, qui vous convaincra du contraire. Mention spéciale aux derniers niveaux du jeu qui m’ont tout simplement subjugué par leur magnificence graphique.

Il en est de même pour les personnages. Coté modélisation, encore une fois n’est pas coutume dans cette partie, rien à redire ! Les visages, aussi bien celui de Fisher que des protagonistes secondaires, sont beaux, réels et avec des expressions remarquables. Il en est de même pour les ennemis dont la moindre animation des lèvres ou le moindre regard effrayé, car solidement tenu par Fisher et son petit couteau, feront ressortir leurs émotions à merveilles. Dernier point à souligner dans cet hymne à la perfection : les cinématiques. Elles ornent chaque début de missions et sont toutes plus réussies les unes que les autres. Encore une fois, plus l’on approche de la fin du soft, plus l’on est gâté de part des scènes cinématiques qui deviennent dignes des plus grands films d’animation et je mâche mes mots.

Soyez zen Fisher, pensez Gandhi !




Ne cherchez pas plus loin, le titre de cette partie fait tout simplement part de l’humour qui règne dans le soft, sans nul doute pour apaiser l’effet de Chaos général. Concernant cette réplique exactement, elle fait partie d’une mission concernant des civils et donc, Lambert se réserve le droit de faire cette judicieuse remarque à son agent de terrain afin d’éviter toute mauvaise tournure. C’est donc un exemple parmi beaucoup d’autres qui montre que dans Chaos Theory, les répliques des personnages ont toute leur importance et en disent beaucoup sur leur état d’esprit qu’ils soient complètement paniqués, détendus (une autre mention spéciale pour la géniale réplique de deux gardes évoquant le nouveau Prince Of Persia) ou sérieux. Les doublages français sont d’une qualité remarquable, renforçant ainsi grandement la crédibilité des dialogues. C’est le même cas pour les bruits des objets, des pas et autres mouvements qui ont tous bénéficié du même soin pour un rendu des plus réalistes.

Ah les musiques… Elles s’adaptent parfaitement à l’action et savent faire monter l’adrénaline au Gamer le moment venu et de la même manière, le calmer quand tout redevient calme. Mais elles ne se contentent pas d’êtres immersives, elles ont elles aussi leur part d’originalité et sont ainsi des plus agréables à écouter. Pour être honnête, si j’avais l’occasion de me procurer la bande-son sur CD, je le ferais sans hésiter tant elle est réussie. Mélangez-la avec les répliques et le bruitages, donner le tout dans un somptueux mixage en 5.1, pour ceux qui peuvent en bénéficier, et cette expérience vidéo ludique sonore sera unique !

Avec les amis c’est encore mieux !

Vous l’aurez compris, le mode solo est une pure réussite en son genre et question durée de vie, il vous tiendra en haleine environ 15 ou 20 heures de jeu selon votre façon d’aborder les problèmes. Mais que fait-on une fois le solo terminé ? Deux solutions multijoueur s’offrent à vous : le mode coopération et le mode versus. Un premier constat est à établir, le live est de rigueur pour le mode versus alors que le mode coopération, compatible live aussi, permettra toutefois aux personnes n’ayant pas accès au service de jeu en ligne de Microsoft de jouer avec un ami. Et si vous n’avez pas d’amis, alors là c’est un tout autre problème…

Le mode versus lui est directement issu de ce qui avait fait le succès de Pandora Tomorrow sur le live. Jouable jusqu’à quatre joueurs (on peut d’ailleurs regretter ce nombre limite) avec onze cartes disponibles (dont cinq reprises de Pandora Tomorrow qui ont été retravaillées même si une légère différence du point de vue graphique se laisse entrevoir) il met en scène deux équipes de deux joueurs chacun : les espions de Shadownet et les mercenaires d‘Argus PMC. Ces derniers étant là pour empêcher les actions des premiers cités. Trois modes de jeu s’offrent ensuite à vous. Tout d’abord le mode histoire, où vous aurez à accomplir l’une des trois tâches suivantes : extraction (enlever et récupérer un disque dur pour les espions, empêcher cela pour les mercenaires), neutralisation (pirater des terminaux ou empêcher le piratage) et enfin pose de bombe. Deuxième mode de jeu la chasse aux disques durs requiert de la part de l’espion beaucoup d’agilité et de discrétion puisqu’il faut non seulement dérober les disques, mais aussi les garder avec soit par la suite. Pour les mercenaires, il suffit tout simplement de traquer les espions et de les éliminer pour les empêcher de commettre leurs actes. Le dernier mode de jeu s’intitule combat à mort et je pense qu’il m’est inutile de vous en faire une description plus précise. La particularité de ce mode versus est qu’il propose un gameplay à part pour les mercenaires. En effet exit la vue à la troisième personne et bienvenue à la visée made in FPS. Cependant, et les fans de Pandora Tomorrow savent de quoi je parle, la maniabilité du mercenaire est assez lourde de part sa combinaison. Cela n’est en tout point aucunement pénalisant bien au contraire, le réalisme s’en trouve augmenté et l’immersion de jeu encore plus totale. Personnellement, je flippe plus dans une partie live du mode versus de Chaos Theory en étant mercenaire quand dans n’importe quel survival !




Voyons maintenant la coopération. Véritable point d’innovation de ce soft, le mode coopération se veut être considéré comme une part entière du jeu, et c’est chose faite ! En plus de proposer un scénario allant en parallèle avec celui de Chaos Theory (à vous de découvrir comment), l’infiltration à deux vous procurera de nouvelles sensations des plus agréables. Le gameplay est relativement le même avec cependant les mouvements des deux agents revus et adaptés de façon a se compléter d’une manière des plus harmonieuses. Ainsi de nombreuses nouvelles figures voient le jour comme le lancer d’espion sur un ennemi, plus correctement appelé projection, la courte échelle, le rappel à deux… bref autant de mouvements coopératifs qui trouveront toute leur utilité tout au long des quatre missions que propose ce mode (soit de 4 à 5h de jeu). Comme évoqué au début du test, la solidarité d’Échelon trois est forte et ainsi vous apprendrez à partager votre vie en cas de besoin, votre équipement ou encore réanimer votre coéquipier. Si la communication entre les agents est relativement facile en off line, il en est tout autre chose sur le live.

Après avoir trouvé un coéquipier sur le serveur du jeu la partie peut être lancée, que ce soit pour une mission unique, ou pour le mode histoire (les quatre missions d’affilées) sachant que pour ce dernier une simple sauvegarde sur les consoles des joueurs respectifs permettra de reprendre la partie ultérieurement. Si vous et votre coéquipier possédez le Xbox communicator, la communication se fera par voix directes mais attention à ne pas parler trop fort sous réserve d’alerter vos ennemis ce qui est fort amusant au premier abord mais vite dangereux par la suite ! Dans le cas où l’un des deux joueurs ne possède pas le casque, la communication se fera de la même manière que off line, c’est à dire avec des indications automatiques à l’écran, beaucoup moins amusant je vous l’assure ! Si j’insiste à ce point sur la communication entre les deux joueurs, c’est qu’elle est primordiale dans ce mode et en constitue, avec les mouvements coopératifs, le principal élément. Bref un mode surprenant, génial et des plus innovateurs que n’a pas fini de faire fureur sur le live.

Le mode live a donc bénéficié, tout comme dans le solo, d’une réalisation des plus soignées pour une prolongation de la durée de vie du soft quasi-illimité tant ces deux modes sont jouissifs et possèdent, autant l’un que l’autre, de grandes qualités.

Point complet

Après avoir fini le jeu, refait quelques missions dans toutes leurs possibilités et testé le live de fond en comble avec tous les modes de jeux proposés, le constat est là : dur dur de trouver à Splinter Cell : Chaos Theory un défaut majeur tant il est irréprochable sur tous les points. Graphismes somptueux, plaisir de jeu réel et constant, la liste des qualités pourrait être encore bien longue mais une chose est sûre, ce hit incontournable se doit d‘être dans votre Xboxthèque dès le 31 mars.

On a adoré :
+ Nombreuses innovations
+ Graphiquement superbe
+ Infiltration à son top
+ Mode Live génial
+ Durée de vie excellente
On n'a pas aimé :
- Je vois pas...
- Vraiment pas...
- Euh il n’y a pas d’héroïne sexy en cuir ?


Consulter les commentaires Article publié le 28-03-05 par Jerem'


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