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Stubbs the Zombie in Rebel without a Pulse



Editeur
Aspyr
Développeur
Wideload Games
Distributeur
THQ
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  16.12.2005
  18.10.2005
Nombre de joueurs
1 à 2
Classification PEGI
Son
5.1
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Suite à la sortie du premier Halo, plusieurs développeurs de Bungie ont décidé de quitter le studio et parmi ceux-ci, le producteur exécutif s’en est allé créer la société Wideload Games avec d’anciens amis. Leur premier jeu, Stubbs the Zombie in Rebel without a Pulse fait sans aucun doute partie des grosses surprises du moment. Original, novateur et terriblement accrocheur, Stubbs arrive à scotcher le joueur au pad pour un bon bout de temps avec son concept original : be the zombie !

Il revient d’entre les morts…




En 1933, Edward Stubbs Stubblefield était un simple représentant de commerce. Alors que la grande crise frappa de plein fouet le continent américain, il continua sa paisible existence, sans jamais se soucier du lendemain. Cependant, tout bascula le jour où il frappa à une porte. C’était la porte de trop, celle des enfers… oui, Stubbs était mort, et rien ne semblait alors le prédestiner à refaire surface. Mais un “miracle” va se produire et Stubbs va renaître au beau milieu de Punchbowl plus de vingt années plus tard. Assoiffé de sang et prêt à tout pour étancher sa soif, Stubbs décide de partir à la recherche d’humains bien portants. Manque de chance, il ne tarde pas à se faire repérer au beau milieu de la cité du futur qu’est Punchbowl, connue pour être l’avenir du rêve américain.

Stubbs the Zombie propose donc d’incarner un zombie et de faire d’humains d’autres zombies, de manière à ce que le virus évolue et que les zombies sortent gagnant de cette bataille. Face à Stubbs, les humains vont faire tout leur possible pour endiguer ce projet machiavélique. Ils n’hésiteront pas longtemps avant d’appeler l’armée, les blindés, les forces spéciales, la police ou, plus original, les paysans armés de vieux fusils et de tronçonneuses.

Heureusement pour lui Stubbs sait se défendre et peut tout aussi bien frapper ses ennemis que les tuer pour après les convertir. Le joueur peut donc former une petite armée (jusqu’à une quarantaine de zombies) pour venir à bout plus facilement des forces humaines. En marge de ce concept de combat en “équipes”, Stubbs the Zombie permet l’utilisation du corps de Stubbs de façon originale : Stubbs peut en effet décrocher son foie pour le balancer sur les ennemis, façon grenade collante, il peut aussi émettre des flatulences pour sonner les gardes alentours, balancer sa tête sur les ennemis pour créer une explosion ou encore lancer son bras sur la tête d’un ennemi pour en prendre le contrôle et donc utiliser son arme. Bien entendu, de nombreux véhicules sont aussi disponibles, ceux-ci allant de la simple jeep au tank, en passant par le véhicule lance purin, le tracteur armé de fourches ou encore le jet pack.

Mais limiter Stubbs the Zombie à quelques phases de shoot serait provocateur. En effet, loin de se limiter à ce genre, Wideload Games a réussi à varier les plaisirs en implantant de nombreux challenges qui amènent de la variété. En plus de la conduite de véhicules on retrouve ainsi un concours de danse dans la veine d’un Dance Dance, une phase où Stubbs doit se vider de sa pression ou mieux encore : des combats contre divers boss qui mettent chaque fois en avant plusieurs aptitudes de notre héros. Le côté humoristique et décalé de l’aventure est également appréciable : tout y passe ou presque. Le sexe, Playboy, les amours de jeunesse, le rêve américain… on se croirait presque dans American Beauty.

Toutefois c’est sans aucun doute le gameplay du jeu qui se distingue le plus dans ce Stubbs the Zombie, se rapprochant finalement pas mal de premier Halo. Une ambiance de guerre totale avec des dizaines de zombies qui font face aux forces de l’ordre, des émeutes, des explosions et surtout : une réelle tactique à mettre en avant. Halo proposait en son temps une approche particulière des combats, chacun d’eux proposant une multitude de solutions. Les développeurs reprennent ici le même principe : le joueur est face à un groupe d’ennemis, pour s’en tirer il lui faudra agir vite, éventuellement se planquer pour recharger son énergie, et surtout prendre les bonnes décisions. Autant dire de suite que l’âme d’Halo se retrouve dans Stubbs, et c’est peu dire !

L’intelligence artificielle des ennemis joue également un rôle important dans le titre de Wideload Games. Ces derniers se planquent, appellent des renforts, jouent des pieds et des mains pour vous éradiquer une bonne fois pour toute. De leur côté, les zombies sont idiots, désorganisés et peu inventifs. Heureusement, ils compensent leur manque d’intelligence par un grand nombre de fidèles et une force incroyable. A noter que l’intelligence des ennemis augmente en parallèle du niveau de difficulté.

Cervelle, foie et intestins : c’est mon pain quotidien !




Hélas, Le problème de ce Stubbs the Zombie est de ne proposer qu’une durée de vie trop courte en solo. Comptez entre 4 et 6 heures tout au plus. Heureusement le soft bénéficie d’une replay-value intéressante tant par son fun que sa difficulté réglable. Pour mettre en avant tout le fun dégagé par le jeu, Wideload a repris sans vergogne la même prise en main que dans Halo. Très simple à manier, Stubbs se dirige via le stick analogique gauche, la caméra se dirigeant elle via le stick droit. Les différents coups se font avec la gâchette droite tandis que le lancer de foie se fait avec la gâchette gauche. La conduite des véhicules est elle aussi inspirée du jeu de Bungie, avec le même maniement du char, de la jeep ou du véhicule lance purin. Ce dernier, particulièrement jouissif, s’utilise à la manière d’un Warthog, avec la possibilité d’écraser ses adversaires ou plus simplement de les asperger de purin.

Comme indiqué sur la pochette du jeu, Stubbs the Zombie utilise le moteur graphique d’Halo : Combat Evolved. On s’attendait donc à une petite merveille sur le plan technique mais malheureusement les développeurs n’ont pas vraiment accordé beaucoup d’importance aux modélisations des personnages, bien trop simplistes. Le soft reste néanmoins doté d’une patte graphique particulière. Il faut comprendre par là que le jeu a une véritable âme, chose qui a plutôt tendance à se raréfier ces derniers temps. Dans le même ordre d’idée le level design est exemplaire, avec une cité du futur fort réaliste, et des bâtiments conçus de manière à s’accorder de belle manière avec le gameplay. Le “grain” graphique apporte lui aussi beaucoup à l’ambiance, façon films des années soixante. En fait, pour faire une comparaison Stubbs ressemble beaucoup à Destroy All Humans sur le plan esthétique, à ceci prêt que Stubbs offre un nombre d’ennemis affichés simultanément plus.

La bande sonore, elle aussi, fait honneur au jeu. L’intégralité des musiques présentes dans Stubbs sont issues des années 70-80 avec des hits comme « Lollipop », « Earth Angel », « My boyfriend’s back » ou encore « There goes my baby ». Autant de chansons qui arrivent à nous plonger merveilleusement bien dans le monde déjanté de Stubbs, alliant seventies et modernité à la perfection. Les voix, bien qu’uniquement en anglais (sous-titrées), collent elles aussi avec l’identité toute particulière du jeu : les commentaires des humains sont à la fois drôles, caricaturaux et réalistes, les hurlements des zombies glacent le sang et les crissements des robots attirent votre attention. Le tout donne donc lieu à une atmosphère bon enfant, secondée de bruitages hélas assez inégaux.

A deux, c’est toujours mieux !




Comme bon nombre de FPS, Stubbs the Zombie (qui se joue à la troisième personne) permet à deux joueurs de jouer en coopératif. Ce mode a le mérite d’ajouter une dimension plus tactique, Stubbs et son acolyte pouvant s’épauler en cas de coup dur. Les tactiques sont régulièrement mise à contribution pour passer les passages les plus ardus, d’autant plus que Stubbs a été conçu tout spécialement pour offrir une multitude d’actions possibles en coopératif.

Encore une fois, les ressemblances avec Halo sont troublantes, tant les combats en équipe y font référence et l’ambiance qui s’en dégage est jouissive. Il y a de quoi passer d’agréables moments avec ses potes, et de nombreux moments de rire sont à prévoir. Cependant, on peut regretter que le jeu n’offre ni de mode duel en ligne ni de mode survie en arène. Avec plus de modes de jeu, Stubbs the Zombie aurait sans aucun doute eu sa place au panthéon des titres Xbox. Qui sait, peut-être son hypothétique suite en bénéficiera-t-elle ?

Point complet

Stubbs the Zombie fait partie de ces jeux à part, à l’humour décalé et bourré de scènes qui marqueront le joueur. Son principal défaut est de ne proposer qu’une durée de vie très courte d’une demi-douzaine d’heures. La présence d’un mode coopératif particulièrement addictif et de challenges variés, en plus d’une belle replay-value arrivent néanmoins à combler quelque peu le manque. La patte du premier Halo est indéniable, Stubbs utilisant le moteur graphique et reprenant de nombreuses idées. Une bonne surprise, tout simplement.

On a adoré :
+ Simple mais fun
+ Le mode coopératif
+ Des niveaux très variés
+ L’humour, toujours présent
+ Une bonne critique du rêve américain
+ La bande son, inoubliable
+ Des tas de véhicules à conduire !
+ Un touche graphique particulière
+ Plusieurs phases de jeu qui marquent
On n'a pas aimé :
- Trop court
- Des bruitages parfois absents
- Des modélisations un peu trop simples


Consulter les commentaires Article publié le 07-01-06 par Etienne F.


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