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Tony Hawk's American Wasteland



Editeur
Activision
Genre
Sport
Statut
Disponible
Date de sortie
  28.10.2005
  18.10.2005
Nombre de joueurs
1 à 8
Online
- Jeu en ligne
Classification PEGI
Thème
Skateboard
Son
5.1
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On commence à être habitué : chaque fin d’année voit l’arrivée d’un nouvel épisode de la série culte Tony Hawk’s Pro Skater sur consoles. Ce qui reste le plus épatant c’est que l’on sait toujours à quoi s’attendre et que, malgré des nouveautés au compte goutte, chaque nouvel épisode est forcément meilleur que le précédent. Cette année encore Neversoft a placé la barre très haut !

La GTAisation





La série fétiche d’Activision avait entamé un grand virage avec Tony Hawk’s Underground qui offrait un mode carrière tout neuf bien plus intéressant que le mode classique. La présence d’une scénarisation (aussi légère soit-elle) et d’objectifs originaux avaient largement convaincu les joueurs. Deux ans plus tard, American Wasteland se veut l’aboutissement du concept : un scénario plus travaillé, une liberté incroyable et des objectifs à ne plus savoir quoi en faire. Plus plaisant et archi-complet, voilà comment définir ce septième volet. La durée de vie est tout simplement monstrueuse ! Le mode carrière est évidemment le plus intéressant. Jeune skater vivant dans un coin paumé des Etats-Unis, vous débarquez à Los Angeles avec l’ambition de devenir la star de demain, celle qui sera respectée de tous et qui fera la une des magazines. Mise en scène sous forme de bande-dessiné parfois hilarantes, l’histoire du jeu commence donc par votre agression par une bande de skaters rebelles et le vol de votre sac. L’occasion pour vous de vous faire un look sur mesure. American Wasteland se la joue GTA en vous proposant d’acheter toutes sortes de fringues, de chaussures et même de vous faire la coupe de votre choix chez le coiffeur ! Chaque quartier de Los Angeles que vous visitez dispose de deux skate-shops et d’un salon de coiffure. Afin d’améliorer vos stats, il sera nécessaire de réussir les défis des skate-shops. Ces derniers changent tous les jours à minuit. En effet, le cycle jour-nuit est géré en temps réel. Rien de tel que quelques flips en chemise hawaïenne au couché du soleil !

Outre la possibilité d’acheter des tonnes de vêtements sous licences, le mode carrière est l’occasion de remplir des objectifs originaux. Faire un flip par-dessus la tête d’une star protégée par ses gardes du corps, faire tomber un pont sur l’autoroute en contrebas, faire tomber une tête de dinosaure sur des manifestants bloquant le passage, etc. Une partie de ces objectifs servira à créer le skate-park ultime puisque dès le début du jeu vous rencontrez une bande de skaters qui cherche à construire un skate-park novateur, à mi-chemin avec un parc d’attraction, à la place d’une vieille décharge abandonnée où ils squattent depuis des semaines avec une ex légende du skate. Ce projet fou est le fil directeur du mode carrière et, à la fin de celui-ci, donne lieu à un skate-parc hors du commun. Doté de plus de 90 objectifs au total, ce mode est surtout dénué de loadings entre les différents quartiers de la ville offrant ainsi une sensation de liberté conséquente (là encore GTA a fait des émules). D’une taille assez importante, ces quartiers de Los Angeles s’étalent également en hauteur et il faut parfois descendre de son skate pour atteindre les toits des bâtiments et faire des tricks dantesques à plusieurs mètres du sol. Les phases à pied se sont encore un peu enrichies. Course sur les murs, saltos, suspension aux corniches sont au rendez-vous. Très à la mode depuis quelques temps, les tags font à nouveau leur apparition dans la série. Quelques objectifs secondaires vous demanderont donc de tagger un endroit souvent difficile d’accès et l’on peut même créer son propre tag.

L’autre nouveauté du jeu est l’intégration du BMX ! Dans chaque quartier vous trouverez forcément un BMX laissé à l’abandon sur le sol et un homme vous donnant vingt dollars si vous réussissez les figures qu’il vous crie. Ces phases sont vraiment sympas puisque la plupart des figures de la discipline sont présentes et les sensations le sont aussi. Si le skate est toujours largement le principal sport du jeu, la possibilité de faire du BMX est vraiment intéressante et pourrait être développée encore plus dans le prochain volet. Afin d’être toujours plus complet et plaisant à jouer, American Wasteland intègre encore quelques nouveaux tricks comme le natas spin qui consiste à faire des rotations sur un petit poteau par exemple. On retrouve aussi avec joie les wallplants et de nombreuses variations de wallplants. Sans oublier la possibilité de se « concentrer » en appuyant sur le stick gauche. La concentration se traduit par un ralentissement du temps à la Matrix : idéal pour faire des figures stylés ou pour admirer la qualité des animations qui sont parfaitement décomposées.

Vieux + neufs = complet





L’autre mode solo de ce Tony Hawk’s est le mode classique qui, comme son nom l’indique, se déroule de la même manière que les premiers volets de la série. Composé de 6 niveaux (différentes villes et ambiances), ce mode comporte une soixantaine d’objectifs basiques tels atteindre un score défini durant les deux minutes d’un run, faire un score élevé en un seul combo, ramasser les lettres s.k.a.t.e éparpillées dans le niveau, faire un trick par-dessus un élément précis, trouver la casette vidéo cachée, etc. Ces quelques runs aux quatre coins du monde (de Santa Cruz à Kyoto) rallongent la durée de vie.

Si vous trouvez que les niveaux créés par Neversoft ne sont pas assez nombreux ou pas à votre goût, le mode de création de skate-park est fait pour vous. Très complet et très simple à comprendre, il permet, avec un peu d’entraînement, de réaliser de véritables niveaux. Encore un bon point.

Si les précédents opus de la série avaient un peu de mal à accrocher en terme de multijoueurs, American Wasteland y remédie avec le fameux mode split à deux joueurs mais surtout avec le mode Xbox Live très complet lui aussi. On ne compte pas moins de dix types de parties différentes en split dont les classiques Trick Attack, Free Skate, Combo Mambo mais aussi Graffiti où le but consiste à poser des tags en faisant des combos. En ligne s’ajoutent trois types de parties : Elimiskate (le skater ayant le score le plus faible est éliminé à la fin du run et la partie s’achève quand il n’en reste plus qu’un), Attaque Objectif (il faut remplir tous les objectifs indiqués avant votre adversaire) et Capture de Drapeau (comme dans un FPS mais en skate). Vous l’aurez compris la durée de vie de Tony Hawk’s American Wasteland est monumentale !

La Neversoft touch !





Fidèle à ses habitudes, ce nouveau volet de la série est une petite perle de jouabilité. Repris par la plupart des jeux de glisses sortis ces dernières années, le système de tricks est parfait. Les flips se font avec X, les grabs avec B, les grinds et tricks au coping avec Y et les ollies avec A. Combinés avec une direction, ces boutons permettent d’effectuer toutes les figures existantes. Sans oublier la possibilité de descendre de son skate avec le bouton noir et de réaliser des combos où phases à pied et phases en skate se mêlent. Prise en main enfantine mais vraie marge de progression, voilà le gameplay magique que nous sert Neversoft depuis 6 ans et cela est encore d’une redoutable efficacité.

Pas de surprise non plus du côté de la bande-son alternant rock, punk et hip-hop d’excellente qualité. Les voix sont en anglais sous-titrées en français et sont plutôt convaincantes. La réalisation n’est pas surprenante mais reste de qualité. La modélisation des personnages est correcte et les quartiers arrivent à dégager un semblant d’atmosphère. Les textures n’ont rien d’exceptionnelles mais demeurent agréables à l’œil tant que l’on n’est pas collé aux murs !

Point complet
Tony Hawk’s American Wasteland est sans conteste le meilleur jeu de skate sur consoles. Enrichi par un mode Xbox Live très complet, des phases en BMX agréables et quelques nouveaux tricks, ce septième opus propose surtout un mode carrière bien plus consistant et offrant plus de libertés (à l’instar de GTA). Le gameplay en béton et la réalisation très correcte viennent s’ajouter à ce tableau idyllique. Vous l’aurez compris, à moins d’être allergique au skate, American Wasteland est un achat conseillé, voir impératif pour les fans !

On a adoré :
+ Gameplay en béton
+ Archi-complet
+ Enfin le Live
+ Phases en BMX sympas
+ Bande-son de qualité
On n'a pas aimé :
- Pourrait-être plus beau…
- … rien d’autre.


Consulter les commentaires Article publié le 26-11-05 par Bibi


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