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Durant mon année de terminale, tu te souviens Tonio fils d’un grand dessinateur sportif, on se tapait tous les midi de la semaine le challenge Defender, chacun cinq francs en poche, on déposait le précieux carrousel dans la machine et l’on partait pour trois manches deux contre deux. A chaque fin de partie, l’on notait les scores et l’on passait le reste de la journée à parler des matchs du jour. Au final de cette années scolaire, je remportais le trophée sur un jeu qui, on doit le dire, ne payait pas de mine. Car faut vraiment être un « schtarbé » pour vouloir acheter ce jeu au graphisme pourri, un gameplay en 2D qui fait frémir n’importe quel joueur de notre temps, des sons à vous arracher les tympans et une difficulté, par contre, qui en laisserait bon nombre sur le carreau. Alors, les nostalgiques de la fin des années 80 trouveront leur compte en se remémorant leurs bons moments dans les arcanes à jeux vidéo payant, pour les autres, on ne vous en voudra pas de vous foutre de notre gueule à jouer à des reliques de ce type et d’un temps ou vos couches organisaient par contre le votre... Par contre, Tonio, si tu passes par là, je te salut vieille buse...