Test de shivering isles
Publié le 29.04.2009 à 14:30 par theron16
Graphismes
17/20
Techniquement, aucune évolution notable. Ce n'est certainement pas un mauvais point. Oblivion a été construit pour durer et le rendu parvient à nous éblouir encore fréquemment. La direction artistique, par contre, change radicalement de ton. Fini le classicisme de Cyrodiil, Mania et Dementia nous invitent à une virée tantôt psychédélique tantôt gothique. Ce n'est pas sans rappeler certains coins de Vvarfendell. Le travail effectué est remarquable.
Jouabilité
16/20
Si certaines possibilités sont originales, Bethesda a capitalisé sur les acquis d'Oblivion : extermination de toute forme de vie dans les donjons, espionnage, récupération d'items... Cela dit, la quête principale est vraiment plaisante grâce à l'humour et la richesse des situations. Les quêtes annexes sont plus anecdotiques. Certains seront sans doute gênés par les longs trajets dus à l'absence de chevaux ou la difficulté sensiblement haussée. A contrario, les fans devraient apprécier ce genre de retour aux sources.
Durée de vie
16/20
La quête principale semble atteindre les vingt cinq heures pour un joueur qui connaît déjà un tant soit peu les mécanismes d'Oblivion. En annexe, les Shivering Isles proposent dans les dix heures de quêtes annexes. Il y a cependant des disparités dans le territoire et le gros des possibilités se trouve plutôt à New Sheoth.
Bande son
13/20
Rien à signaler, ce sont les mêmes thèmes que ceux entendus dans Oblivion, lesquels n'ont définitivement ni la richesse ni l'audace du score de Gothic 3.
Scénario
16/20
The Shivering Isles est à Oblivion ce que Alice Au Pays Des Merveilles est aux livres pour enfants. Grâce à des personnages hauts en couleurs (Sheogorath, Haskill, les responsables de Mania et Dementia) et une ambiance malsaine et bouffonne à la fois, on est poussé à en savoir toujours plus sur cet endroit fascinant. Les dialogues sont percutants, la quête principale avance sans temps morts et recèle de surprises croustillantes, c'est un vrai plaisir. Dommage que la localisation soit encore très perfectible.
Note Générale
15/20
A l'heure où Fallout 3 commence certainement à envahir les plannings de Bethesda, The Shivering Isles rassure sur de nombreux points. Non, la boîte n'a pas perdu son humour, sa fraîcheur, sa sincérité. Même si le fond n'a pas bougé d'un iota et que certains défauts sont toujours aussi criants, le grain de folie emprunté à Lewis Caroll dépayse très efficacement. La quête principale est amusante, bourrée de situations loufoques, comme aux meilleurs moments de Morrowind. Pour ne rien gâcher, le contenu est riche et agrémenté de quelques nouveautés bienvenues. Du beau boulot.