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Test - Rise of the Triad : Ludicrous Edition : Simple, Basique !

- Publiée le 16.10.2023, à 22:46
- Par Damien B.
Test - Rise of the Triad : Ludicrous Edition : Simple, Basique !

Petit à petit, les titres plus anciens et parfois obscurs pour beaucoup de joueurs refont surface, au détour d’une version réarrangée. Sous leur aspect pixélisé et derrière une certaine odeur de naphtaline, se cachent parfois des trésors de nostalgie, parfois insoupçonnés, parfois oubliés, sous la quantité d’autres titres qui leur ont succédé depuis. Si certains ont malgré les âges conservé une aura et une fanbase toujours active (coucou Doom, Quake ou Duke 3D) certains sont ressortis de leur tombeau, comme Powerslave/Exhumed ou notre titre du jour : Rise of the Triad. Ce titre à l’histoire étonnante a-t-il bien fait de revenir nous faire un coucou presque 30 ans après sa sortie en shareware ?

L’Apogee du FPS ?

Dans la liste de jeux cités précédemment, on n’a pas parlé de Wolfenstein 3D, l’un des plus anciens du genre qui a posé bien des fondations pour ses successeurs. Et à propos de succession, Rise of the Triad devait être initialement la suite de Wolfenstein 3D, sous la houlette d’Apogee Software. Finalement avortée par id Software, Apogee n’a pour autant pas mis le projet à la poubelle, et a décidé de racheter la licence de leur projet et de sortir leur jeu, ce qui sera fait en l’an de grâce 1994 en shareware (démo gratuite mais permettant de débloquer le jeu complet en payant l’éditeur) La version commerciale complète sortira elle en 1995, avec des retour assez mitigés, vu à l’époque comme l’un des nombreux ersatz de Doom qui pullulaient pendant cette période.

Dans Rise of the Triad, vous agissez sein d'un groupe de commandos appelé HUNT (High-risk United Nations Task-force) qui est envoyé sur l’île de San Nicolas pour empêcher le gourou d'une secte de tuer des millions de personnes. En arrivant sur l'île le bateau est détruit par une patrouille. Il faut alors investir le monastère-forteresse et mettre un coup d'arrêt à cette secte.

Prétexte à l’action, le scénario permet d’introduire la possibilité, assez inédite pour l’époque, de choisir votre personnage parmi les 5 du commando HUNT : Taradino Cassatt, Thi Barrett, Lorelei Ni, Doug Wendt et Ian Paul Freeley. Chacun dispose de caractéristiques différentes, basées sur trois critères : endurance, vitesse et précision. Après avoir choisi votre héros, il faudra sélectionner l’ensemble de niveaux auquel vous voulez jouer. 4 sont disponibles, chacune divisée en plusieurs épisodes, eux-mêmes divisés en niveaux. Ce sont au total 14 épisodes comprenant un total annoncé de 109 niveaux, repris du jeu original, d’extension ou d’autres plus récents. Reste à choisir l’un des 4 modes de difficulté avant de vous plonger dans le passé.

Classique et efficace ?

Utilisant initialement le moteur de Wolfenstein 3D revu et corrigé, Rise of the Triads conserve son mélange initial de 2D et 3D : vous évoluez dans des environnements en 3D, sur lesquels sont affichés des sprites en 2D. Méthode qui faisait illusion à l’époque, jusqu’à l’arrivée du tout 3D avec notamment Quake, le jeu pêche davantage par ses choix de direction artistique que son moteur. Les couleurs et textures sont pas fofolles, même pour l’époque, et même les sprites des ennemis ne font pas vraiment illusion. Notez d’ailleurs qu’il s’agit de modélisations digitalisées en 2D de vraies personnes qui travaillaient à l’époque chez Apogee, ainsi que leurs amis et famille.

Petit détail sur les ennemis : ils implorent parfois pour leur vie, ou font semblant de mourir… Pour mieux vous attaquer derrière, alors pas de pitié ! Aléatoirement aussi ils peuvent exploser en de gros amas de chair, ce qui est visuellement bien dégueu comme on aime.

Pour faire le ménage, vous aurez 13 armes à votre disposition, toutes relativement classiques de premier abord, entre le pistolet ou la mitrailleuse, des lance-missiles, rien de foufou, mais vous trouverez également des armes magiques. Assez pratiques et souvent efficaces sur de larges groupes d’ennemis, vous ne pourrez cependant en porter qu’une à la fois. Seules 4 armes sont en effet équipables en même temps : 3 armes « classiques » et soit un lance-missiles, soit une arme magique.

Un rebondissement inattendu

Ce qui par contre était intéressant pour l’époque résidait dans le système de « disques gravitationnels » qui permettaient de jouer un peu plus verticalement que les jeux concurrents. En effet, que cec soit dans Wolfenstein ou Doom, impossible de sauter, ce qui condamnait le level design à trouver des astuces pour donner des impressions de hauteur dans les niveaux. Ici vous pouvez marcher sur des sortes de disques métalliques qui permettent de monter comme un escalier, se déplacer sur des plateformes mouvantes, ou encore carrément bondir en marchant sur certains de ces disques. Cela afin d’atteindre des endroits en hauteur, ou de glaner quelques jetons qui vous permettront d’activer des power-ups permettant d’être plus résistant ou de tirer plus efficacement pendant un temps donné.

Outre ces mécaniques rigolotes mais d’un autre âge pour les joueurs actuels, le jeu reste dans le canon des classiques de l’époque : nettoyer des salles de méchants, trouver des clés, ouvrir des portes, finir le niveau, rincer et recommencer. On voit par moments quelques petites fantaisies qui ont été apportées au moteur de Wolfenstein 3D, comme les vitres qui se brisent, des lumières dynamiques ou des ciels panoramiques, qui changent du jeu d’origine se jouant exclusivement en intérieur à la base. En termes de gameplay, le tout se contrôle très bien à la manette, bien adaptée au jeu, mais rien d’exceptionnel ou de particulier là non plus…

Rise of the Triads est redondant par sa nature, le level design est carrément basique pour les niveaux de l’époque, mais les plus récents proposent non seulement un challenge plus corsé, mais une construction plus intéressante des niveaux. On vous conseille de faire ces niveaux si vous souhaitez trouver un défi plus intéressant et mieux maîtrisé. Pour le reste, pas de multi, pas de coop, juste l’expérience solo avec un contenu assez généreux, mais une rejouabilité passable.




Point complet
Au final, cette édition de Rise of the Triads : Ludicrous Edition est à réserver aux curieux du genre, qui veulent se cultiver ou qui veulent retrouver les sensations de l’époque, à titre nostalgique. Mais difficile de le conseiller au public moderne en se basant juste sur ses valeurs intrinsèques, le titre étant excessivement classique à presque tous les étages, et également en dessous de la moyenne techniquement, même pour l’époque.

On a adoré :
La jouabilité verticale pour l’époque
Le level design des niveaux récents
Certaines armes bien fun
L’attitude des ennemis
5 personnages sélectionnables
On n'a pas aimé :
Assez vilain même pour son grand âge
Couloir, ennemi, clé, fin de niveau, bien trop basique
Manque d’intérêt globalement



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VOS REACTIONS
Posté le 17.10.23 @ 12:04

Mais il n'y avait pas un pseudo "remake" y a pas si longtemps ?

j'avais bien aimé le concept et le level design pour l'époque
Posté le 26.10.23 @ 17:25

C'était l'âge d'or Duke Nukem pratiquement tous les fps tournaient comme ca….

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