20 ans après le dernier jeu vidéo Robocop développé par Titus, Teyon, qui a développé le très sous-côté Terminator : Resistance en 2019, revient à la charge avec sa vision du Justicier de chair, d’os et d’acier. Pari réussi ? Réponse ci-dessous avec notre critique réalisée grâce à un code reçu par l'éditeur sur Xbox Series X.
Tout d'abord, démarrons avec l'information suivante sur l'histoire du jeu : il faut bien prendre en compte que ce nouveau jeu Robocop : Rogue City se place directement après l'histoire du deuxième film et se place juste avant celle du troisième opus, ce qui permet de raviver de bons souvenirs pour ceux qui avaient découvert les films à l'époque (1990 et 1993).
La première chose qui nous saute aux yeux quand on lance le jeu, ce sont les graphismes impressionnants. L’Unreal Engine 5 utilisé pour ce jeu est magnifique, et c’est d’autant plus flagrant quand on se retrouve dans les rues de Detroit, de jour comme de nuit. Néanmoins, on peut reprocher au jeu d’avoir des animations datées, que ce soit au niveau des visages ou de la démarche des différents personnages que l’on peut rencontrer, et ça c’est sans parler de nombreux bugs d’affichage que l’on pourra rencontrer tout au long de la partie ou des petites baisses de régime au niveau du nombre d’images par seconde.
Au niveau du gameplay, le jeu se présente comme étant un FPS mais avec des éléments de RPG, ce qu’on appelle dans le milieu un "Immersive Sim". Au fil de l’aventure, RoboCop pourra discuter avec quelques personnages et prendre des décisions qui auront un impact sur l’histoire, qui se termine en environ 15h (contenu annexe compris). Hormis les passages décisifs, Alex Murphy aura l’occasion de débloquer des compétences pour améliorer son armure, son aptitude au combat ou sa vitalité pour citer quelques exemples. Pour ce qui est des phases de tir, ne vous attendez pas à un Fast-FPS car, comme dans les films, RoboCop se déplace très lourdement. Pour nous aider dans nos combats, nous avons tout d’abord le très célèbre Auto 9, mais on pourra aussi ramasser les armes des ennemis, allant de l'Uzi à l’AK-47 en passant par les fusils à pompe, ce qui nous permettra de les enchaîner très facilement, voire même trop facilement vu que l’Intelligence Artificielle n’est pas des plus malignes. Les phases de tirs ne sont pas venues seules puisqu’on pourra résoudre diverses enquêtes, que ce soit pendant la quête principale ou pendant les quêtes secondaires.
Cependant, nous avons rencontré beaucoup de bugs dans notre aventure. Par exemple, pour une mission secondaire, nous devions rechercher quelqu’un dans la base de données de l’ordinateur, mais l’écran de l’ordinateur était figé, donc impossible de naviguer sur les différents onglets, ce qui nous a valu de faire l’impasse sur cette quête annexe, sans oublier un bug de collision faisant que l’on pouvait passer à travers une camionnette comme si de rien n'était.
Teyon avaient déjà prouvé son amour pour Terminator, ici il prouve son amour pour RoboCop ! Nombreuses sont les références aux deux premiers longs-métrages que ce soit pour les lieux que l’ont pourra visiter le temps d’une patrouille, les musiques et les bruitages (excepté pour l’Auto-9) recréés avec brio ou bien les personnages. D’ailleurs, Peter Weller qui a incarné le personnage éponyme fait son retour en tant que personnage principal, et sa performance est toujours aussi réussie ! Mais on ne peut pas en dire autant des autres personnages qui ont un doublage qui varie du correct au passable, ce qui était déjà un problème dans Terminator Resistance.
Le côté satirique et la violence ne sont pas en reste puisqu’on peut les retrouver dans ce jeu. Le premier se trouve dans des cut-scenes ou différents médias in-game et la seconde se trouve dans les démembrements des ennemis qui sont hyper violents.
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