une class action ouverte contre Sony
Publié le 29.04.2010 à 19:37 par adidav
Ca devait forcément arriver. Alors qu'en Grande-Bretagne un client d'Amazon a invoqué le droit européen pour négocier un remboursement partiel de sa console sans avoir à la retourner, le journal Le Monde rapporte qu'un possesseur d'une console PlayStation 3 a décidé de lancer aux Etats-Unis une class action contre Sony Computer Entertainement America (SCEA).
Il reproche au constructeur japonais d'avoir imposé le téléchargement du firmware qui supprime la possibilité d'installer un autre système d'exploitation comme Linux sur la console de jeux, ce qui dégrade les fonctionnalités qu'avait la console au moment de son acquisition. Ceux qui ne font pas la mise à jour ne peuvent plus accéder au Playstation Network, et ne peuvent donc plus ni télécharger de contenus, ni accéder aux parties multijoueurs. Ceux qui procèdent à la mise à jour perdent leur installation de Linux et les données qu'ils avaient stockées.
"La décision de Sony de désactiver la fonction 'Installer un autre système d'exploitation' n'est basée que sur ses propres intérêts, aux dépens de ses clients", critique le plaignant, Anthony Ventura. Sa class action, déposée auprès d'un tribunal californien, est ouverte à tout possesseur d'une PS3 aux Etats-Unis qui a a acheté la console entre le 17 novembre 2006 et le 27 mars 2010, et qui ne l'a pas revendue entre temps. Selon Le Monde, les sommes demandées qui seront réparties entre tous les plaignants ne sont pas précisées, "mais un document judiciaire parle d'au moins 5 millions de dollars (3,7 millions d'euros)".
Toute anecdotique qu'elle semble être, l'affaire est d'une importance capitale. Il s'agit de savoir si une entreprise qui vend un bien peut supprimer librement certaines de ses fonctionnalités après l'avoir vendu. Le nombre d'objets connectés à Internet étant appelé à exploser dans les prochaines années, la question pourrait devenir cruciale pour le droit des consommateurs. Sera-t-on réellement propriétaires des biens connectés que l'on achète, ou simples locataires dépendants de la bonne volonté du bailleur ?
C'est vrai ils te vantent les mérites de leurs produits avec lesquels tu peut faire ceci ou cela et pour des fins mercantiles en cour de route on te dit on fait machine arrière le client est floué
ridley scott confirme qu'il y aura un nouvel Alien
Publié le 27.04.2010 à 21:35 par adidav
Le retour du plus célèbre monstre de l'histoire du film de science-fiction ! En pleine promotion de son film Robin des Bois, projeté en ouverture du prochain Festival de Cannes, Ridley Scott a confié aux journalistes de MTV News qu'il planchait actuellement sur un "prequel" de son film de science-fiction culte, Alien, qu'il avait mis en scène en 1979. Un prequel, c'est une oeuvre réalisée après, mais dont l'intrigue se déroule avant. "L'histoire se déroule en 2085, soit 30 ans avant Sigourney [Weaver, qui incarne Ellen Ripley, héroïne du premier Alien]. Elle sera centrée sur le Space Jockey : l'homme assis dans le fauteuil du véhicule alien, un grand type dans un siège qui ressemblait à un morceau de technologie ou à une chaise d'astronome", a lâché Ridley Scott.
Le réalisateur de Blade Runner et de Gladiator surprend ainsi les fans de la saga. En effet, après avoir un temps annoncé le nom de Carl Rinsch aux commandes de cet épisode très attendu, Ridley Scott vient de préciser qu'il comptait le réaliser lui-même. "En ce moment, j'ai une pile de pages à côté de moi et c'est la quatrième ébauche du scénario. Nous sommes en train de travailler sur l'histoire et le look du film. J'ai déjà une équipe de graphistes en charge du design", a même confié le réalisateur aux journalistes.
Une chose est certaine sur cette préquelle très attendue : la figure d'Ellen Ripley (Sigourney Weaver) sera absente puisque théoriquement elle ne sera pas encore née. Mais Ridley Scott n'a pu s'empêcher de préciser que "le personnage principal serait tout de même une femme
source télé loisirs
une souris qui sent les pieds
Publié le 26.04.2010 à 09:26 par adidav
Le titre est un peu humoristique Évidemment, il ne s'agit pour l'instant que d'un concept. Pourtant, l'idée de contrôler un curseur avec son pied n'est peut-être pas si bête. C'est du moins ce que croit son designer, Liu Yi, sur la page présentant sa Flip Flop Mouse. Selon lui, ce périphérique "est spécialement conçu pour les individus ayant une invalidité au niveau des membres supérieurs, ne pouvant par exemple pas utiliser leur main pour déplacer la souris".
S'enfilant presque comme une tong, la Flip Flop Mouse dispose d'un capteur sous le gros orteil pour activer le clic gauche de la souris, tandis l'orteil suivant s'occupera évidemment du clic droit pour activer le menu contextuel. Ainsi, au-delà de l'aspect très insolite du produit, ce serait un véritable atout pour les personnes handicapées désireuses de gagner en autonomie, notamment vis-à -vis de la navigation web.
Reste cependant à savoir si la souris peut être manipulée avec aisance. Si les activités basiques peuvent être réalisées avec cette Flip Flop Mouse, on imagine quand même qu'il sera difficile d'assurer avec lors d'une partie de Counter-Strike ou de n'importe quel jeu un minimum dynamique ! Et l'expression "tu joues comme un pied" prendra alors tout son sens...
Dans un autre genre, on se rappelle de la souris conçue par Warhouse disposant de 18 boutons programmables et d'un mini-joystick au niveau du pouce. Selon le constructeur, cette souris est idéale pour centraliser un maximum d'actions au niveau de la main, en programmant des raccourcis ou des fonctionnalités particulières.
Pas moins de 63 profils d'utilisation pré-définis (dont 20 jeux vidéo) accompagnent la bête, allant d'OpenOffce à Photoshop, en passant par Offce, AutoCAD ou encore World of Warcraft. Une politique radicalement différente d'Apple, qui avec sa Magic Mouse mise sur une ergonomie épurée : fini les boutons, place à une zone tactile qui autorise l'activation de macros par de simples mouvements du doigt.
source numerama

ressentir les blessures par balle dans les jeux vidéo
Publié le 23.04.2010 à 19:53 par adidav
Après les manettes capables de détecter des mouvements dans l'espace, après des graphismes 3D réalistes, la prochaine grande évolution passera sans doute par les technologies tactiles, capables d'amener une nouvelle immersion pour le joueur. Aux Etats-Unis, une étudiante a ainsi mis au point un gilet sensoriel très prometteur.
Jeux Vidéo
Depuis toujours, le jeu vidéo a cherché à dépasser ses propres limites. Si la grande majorité des titres disponibles ne s'appuie que sur la simple manette de jeu, quelques-uns ont essayé d'apporter une nouvelle expérience au joueur. On se souvient par exemple de Duck Hunt, sorti il y a plus de vingt ans sur la Nintendo Entertainment System, qui simulait une chasse aux canards à travers le NES Zapper, un pistolet électronique.
Si plusieurs tentatives ont depuis essayé de mettre le joueur au centre de l'action, il aura fallu attendre la Wii pour que s'opère un vrai changement. Grâce au succès de sa Wiimote (une manette capable de détecter dans l'espace la position, l'orientation et la vitesse de déplacement), Nintendo a relancé l'intérêt de l'industrie du jeu vidéo autour de l'immersion des joueurs. Preuve en est, Sony a récemment présenté sa PlayStation Move tandis que Microsoft mise sur son projet Natal.
Quelle sera la prochaine étape ? À en croire les travaux d'une étudiante de l'université de Pennsylvanie, ce pourrait très bien être le gilet sensoriel. "Lorsqu'un joueur est touché dans le jeu, le programme va retourner une solénoïde spécifique basée sur la position de l'arme dans le jeu et aussi déclencher le processus de simulation du flux sanguin. Le tir se fera sentir presque instantanément" explique l'étudiante sur son blog.
La veste est pour l'heure capable de retranscrire un coup de feu, un coup de couteau et l'écoulement du sang de blessure. Cependant, l'étudiante compte bien développer d'autres fonctionnalités. L'une de ses idées pourrait être la mise en place d'un réseau de haut-parleurs sur la vaste, afin d'offrir des effets sonores bien précis. Cela pourrait alors apparaitre bien plus réaliste que le simple port d'un casque sur les oreilles.
Par la suite, peut-être songera-t-elle à intégrer d'autres sensations, comme une attaque physique (coup de poing, coup de pied...), une réaction à l'environnement (chaleur, fraicheur...) ou encore un contrecoup à un évènement particulier (de plus en plus de sang se déversant depuis une plaie par exemple, ou encore une balle traversant un corps humain). Toutefois, ces idées ont été abandonnées en cours de route faute de temps pour les ajouter à sa veste sensorielle.
Comme le note Game Politics, on se demande comment les associations comme Familles de France vont réagir à cette technologie, si un jour elle est commercialisée. Surtout depuis les recherches d'une équipe finlandaise du Centre pour la Connaissance et la Recherche d'Innovation, à Helsinki. En effet, celle-ci a découvert que le le fait d'être tué dans les jeux de tirs à la première personne (FPS) apporterait paradoxalement un sentiment de "joie" aux joueurs. Avec une immersion encore plus grande, on imagine alors aisément la plénitude...
source numerama
les jeux qui rendent intelligent?
Publié le 22.04.2010 à 20:00 par adidav
C'est un drame pour tous ceux qui pensaient que jouer aux jeux d'entraînement du cerveau rendus populaires par la Nintendo DS rendait effectivement plus intelligent. Si votre petite amie trouve qu'elle dépense plus intelligemment son temps que vous parce qu'elle joue au jeu du Prof. Kawashima pendant que vous cliquez frénétiquement sur des bonhommes virtuels dans Battlefield, dites lui ceci : aux Etats-Unis une étude a montré que les soldats ayant joué aux jeux vidéo "ont des capacités cognitives de 10 à 20 % supérieures aux autres militaires", alors qu'une étude britannique a montré que les jeux d'entraînement cérébral n'avaient aucun effet sur le cerveau.
L'étude publiée dans la revue Nature a été menée sur 11.430 joueurs, qui ont joué aux mêmes jeux pendant six semaines, au moins 10 minutes par jour et trois jours par semaine. Elle a montré que les joueurs une fois expérimentés étaient certes plus rapides à répondre aux tests, mais que ça n'avait pas d'impact sur le reste de leurs activités.
Les joueurs sont meilleurs dans ce pourquoi ils s'entraînent, mais leur QI n'a pas augmenté. Ils n'ont pas démontré une meilleure capacité de raisonnement, de mémoire, de planification, d'attention ou de repère dans l'espace.
Nintendo a réagi en rappelant qu'il n'a jamais prétendu que ses jeux amélioraient le développement du cerveau, mais permettaient simplement de le "stimuler". Mais nous avons pourtant retrouvé cette publicité parue dans Popular Science, qui laissait entendre que le jeu Brain Age de Nintendo pouvait "reconnecter votre cerveau". "L'idée c'est que quelques exercices cérébraux quotidien peuvent effectivement aiguiser votre esprit", disait la pub. Mais depuis quand une pub dit la vérité ?
insolite
Publié le 20.04.2010 à 08:28 par adidav
Chez Mozilla, la fondation à l'origine du navigateur Firefox, la "bidouillabilité" est un principe particulièrement essentiel. Sur son weblog personnel, Tristan Nitot - l'actuel président de Mozilla Europe - avait esquissé une première définition de ce concept, en octobre dernier. Il s'agit de la "capacité – pour un objet technique ou un outil – à être détourné de sa vocation initiale en vue d'essayer de lui trouver de nouveaux usages. Se dit d'un système dont on peut observer le fonctionnement interne pour le comprendre, en vue de le modifier".
"Issu du terme anglais Hacker qui a donné hackability, qu'il ne faut pas prendre au sens de pirate informatique (abus de langage récent, surtout dans les médias). La bidouillabilité ne tient pas compte de la légalité de la démarche : quand on détourne l'usage d'un système technique de façon créative, c'est démontrer sa bidouillabilité, que la démarche soit légale ou pas" avait-il conclu.
Deux semaines plus tard, Paul Rouget et Tristan Nitot animaient une conférence lors des seizièmes Journées Du Logiciel Libre, à Lyon. Le thème était alors le suivant : "Firefox est un logiciel libre conçu dans un esprit d'ouverture. Firefox est "hackable", le code est ouvert et extensible. Cette conférence répondra à ces trois questions: Qu'est-ce que la "hackabilité" ? Pourquoi est-ce important ? Jusqu'où peut-on "hacker" Firefox ?".
Or, si la bidouillabilité est importante, les démonstrations spectaculaires manquaient. Jusqu-à ce que Paul Rouget mette la main à la pâte en triturant le code de Firefox. Résultat, en s'appuyant sur quelques lignes de code (du C++ et du JavaScript), le développeur est parvenu à interagir avec le navigateur grâce... à la Wiimote de la Nintendo Wii. À travers une petite extension, il peut donc piloter Firefox par de larges mouvements, contrôler des éléments dans le navigateur ou jouer à des petits jeux vidéo.
Pour le moment, l'extension ne fonctionne que sous Linux. Toutefois, le projet étant libre, Paul Rouget invite chacun à se pencher sur la question. Car s'il est possible de faire communiquer un accessoire d'une console de jeu avec un navigateur, cela n'est finalement qu'un simple aperçu des possibilités de la bidouillabilité.
source numerama
quelle avenir pour les consoles?
Publié le 10.04.2010 à 20:36 par adidav
Les consoles vont-elles connaitre un funeste destin ? C'est ce qu'a estimé Hideo Kojima lors du lancement de son nouveau titre, MGS: Peace Walker. À terme, les jeux devraient être davantage nomades et ne plus être fixés sur une seule console.
Sony, PlayStation 3
Playstation 3, Xbox 360 ou encore Nintendo Wii... des noms qui ne vous sont certainement pas étrangers, surtout si vous êtes un joueur de jeu vidéo. Certains ont un constructeur favori, d'autres changent en fonction des époques et des titres disponibles. Mais alors que le jeu vidéo se porte merveilleusement bien, il se peut qu'un jour tout cet univers finisse par disparaitre. C'est du moins ce que croit savoir Hideo Kojima, le fameux créateur à l'origine de la saga Metal Gear, en prédisant la fin prochaine des consoles de jeu.
"Dans un futur proche,nous aurons des jeux vidéo qui ne dépendront d'aucune plate-forme particulière" a déclaré le créateur lors d'une conférence de presse à Tokyo afin de présenter le tout nouvel opus de sa saga, Metal Gear Solid: Peace Walker, qui sort ce mois-ci sur PSP, la console portable de Sony. "Les joueurs devraient pouvoir exporter leur expérience de jeu dans n'importe quelle pièce de la maison ou à l'extérieur" a-t-il poursuivi.
En clair, si les consoles sont amenées à disparaitre, c'est parce que le jeu va devenir nomade, sans aucune plate-forme d'attache. C'est également une sorte de mise à mort définitive des exclusivités sur console. "Où qu'ils se trouvent et quel que soit le moment où ils ont envie de jouer, les joueurs doivent pouvoir profiter du jeu et de l'expérience de façon identique".
Une déclaration qui a manifestement jeté un froid entre le président de Sony Computer Entertainment Japan et le Hideo Kojima, puisque Hiroshi Kawano a simplement noté que c'était "une déclaration audacieuse". "Nous espérons qu'il continuera à développer pour les plates-formes, mais nous respectons profondément son sens du challenge" a-t-il conclu.
Cette sortie inattendue du père de Metal Gear tranche nettement avec les propos très décontractés de Nintendo vis-à -vis de l'iPad. Interrogé par Kotaku, Reggie Fils-Aime, le président de Nintendo USA, a déclaré qu'Apple n'avait " aucun impact sur nos résultats financiers, nos volumes de vente, notre matériel et nos logiciels", en estimant que les jeux proposés sur l'App Store et l'expérience offerte par les produits de la firme américaine ne permettaient pas à Apple de venir concurrencer Nintendo dans le domaine du jeu vidéo.
"J'ai eu connaissance de données qui laissent entendre que, si les consommateurs téléchargent régulièrement des applications, ils n'y jouent que quelques fois pour passer ensuite à autre chose. Apparemment, leur plate-forme n'est pas vraiment viable et profitable pour le jeu vidéo, parce qu'il y a énormément de jeux gratuits par rapport à ceux qui sont payants" avait-il ainsi asséné.
Dans le domaine du jeu vidéo, rappelons que les trois constructeurs devront sans doute accueillir prochainement un nouveau concurrent. En effet, Apple lorgne avec insistance sur ce marché. Si l'iPhone et l'iPod Touch n'étaient forcément les plus adaptés pour jouer au jeu vidéo, nul doute que l'iPad s'en sortira mieux, grâce à une diagonale d'écran plus large et des capacités plus importantes.
source numerama
nouveau Blu-ray
Publié le 07.04.2010 à 13:19 par adidav
Mauvaise nouvelle pour les détenteurs de PS3 ou de lecteurs/enregistreurs Blu-ray. Les nouveaux formats des disques Blu-ray (BDXL et IH-BD) ne seront pas compatibles avec le matériel actuel. Pour en profiter, il faudra nécessairement passer en caisse.
Blu-Ray, Sony, Disque dur
Avec la montée en puissance des contenus en haute-définition associée au besoin toujours plus pressant de sauvegarder et d'archiver des quantités toujours plus grandes de données, la question du stockage est devenu un véritable enjeu, à la fois pour les industriels mais également pour les particuliers. Du côté des disques optiques, la technologie Blu-ray cherche à y répondre avec la mise au point de deux nouveaux formats, bien qu'elle permette déjà d'obtenir des disques aux capacités conséquentes (25 Go en simple couche et 50 Go en double couche).
Hier, la Blu-ray Disc Association (BDA) a en effet annoncé le développement de deux nouveaux formats haute-capacité. Intitulés BDXL et IH-BD, ces deux nouvelles technologies permettront le stockage d'une quantité bien plus impressionnante d'informations. Selon Businesswire, le BDXL pourra contenir le stockage de 100 Go de données, tandis que l'IH-BD (IH pour Intra-Hybrid) doit supporter 128 Go de contenus.
Mais si ces deux nouveaux formats vont repousser les limites des disques Blu-ray, encore faut-il que la technologie actuelle puisse en profiter. Or, les deux nouveaux formats sont incompatibles avec le matériel actuel, annonce le BDA. L'utilisateur devra acquérir un nouveau lecteur / enregistreur Blu-ray pour pouvoir utiliser un disque de 128 Go. Pour le consommateur, ce n'est définitivement pas une bonne nouvelle. S'il pouvait comprendre et accepter qu'un saut technologique (passer de la VHS au DVD ou du DVD au Blu-ray) nécessite un renouvellement de son matériel, il n'est pas acquis que le consommateur se précipite vers les nouveaux produits compatibles.
Du côté des professionnels, la pilule devrait passer avec plus de facilité. En effet, ces derniers étaient demandeurs d'une solution alternative aux supports de stockage magnétique, comme les disques durs. C'est du moins ce qu'a avancé Victor Matsuda, l'un des membres de cette commission Blu-ray. "Les industriels ont exprimé le désir de trouver des solutions du côté des disques optiques afin de réaliser une transition vers un autre support que le stockage magnétique pour leurs besoin d'archivage" a-t-il ainsi déclaré.
"Répondre à ce besoin grâce au disque Blu-ray fournit aux entreprises une solution compacte, stable et s'inscrivant dans la durée" a-t-il poursuivi. "L'archivage de grandes quantités de données sensibles, des contenus vidéos ou des images en tout genre sera assurée par une technologie éprouvée et largement diffusée". Mais si les professionnels auront toutes les raisons du monde de migrer vers le BDXL ou le IH-BD, les particuliers en ressentiront certainement moins le besoin.
Un point positif cependant, les nouveaux lecteurs qui seront capables de lire ces deux formats seront rétrocompatibles avec les disques actuels.
source numerama