Onizukadante Song
Publié le 15.09.2008 à 01:09 par mika62223
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Musique by Gilbert Montagné(sous les sunlight des tropiques)parole by fifa13400, mika62223 and Sigmound
Oni je te trouve trop gentil,
Est ce que tu veux bien etre mon ami
Oni tu es un peu sadique
Sur xg tu es le seul et l'unique
Sombre Prince de Perfidie
Mon absence toujours tu choisis
Pour questionner tes âmes damnées
Puis les meilleurs, récompenser
refrain:
Sur xg
Y a Oni le Sadique (dique)
il picole comme un trou et tout devient magique(gique)
fais comme lui viens Gerber (ber)
Sur le clavier a la redac d'xg
Je n'ai point honte de mes absences
Car "Honni soit qui mal y pense"
Trop peu de temps je puis accorder
A ce concour, Ã mon grand regret.
Oni tu es maintenant tromatisé a cause d'un ciné
c'est dans ce virage que tu t'es planter
c'est celui qui ta fait mal
c'est celui qui ta envoyer direction l'hopital
refrain:
Sur xg
Y a Oni le Sadique (dique)
il picole comme un trou et tout devient magique(gique)
fais comme lui viens Gerber (ber)
Sur le clavier a la redac d'xg
Oni quand en scooter tu es tomber
Derriére mon pc j'ai pleurer
Oni quand tu avais ta gastro
Je t'ai pris rendez vous chez le Véto
refrain:
Sur xg
Y a Oni le Sadique (dique)
il picole comme un trou et tout devient magique(gique)
fais comme lui viens Gerber (ber)
Sur le clavier a la redac d'xg
Oni tu donnes des points xg
et on t'as jamais remercier
Oni tu es pour nous tous notre Carla
Tu peux si tu veux nous appeler Nicolas
nous avons mis du temps pour écrire cette chanson
Mais pas aussi longtemps que pour faire un escalier en colimaçon
Mon dieu que c'étais bon
En attendant une éventuelle question
refrain:
Sur xg
Y a Oni le Sadique (dique)
il picole comme un trou et tout devient magique(gique)
fais comme lui viens Gerber (ber)
Sur le clavier a la redac d'xg

Test Pes 2009 Version a 70%
Publié le 14.09.2008 à 12:43 par mika62223
Bon courage les lecteurs
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Après l'épisode lamentable de l'an passé, de nombreux fans de PES on commencé à se demander si le jeu pouvait encore progresser et si les développeurs comprenaient vraiment ce que leurs fans hors du Japon attendaient. À peine le jeu sorti, des interviews de Seabass lui-même ont commencé à circuler, dans lesquelles il s'excusait presque du jeu qui venait d'être mis en rayon. En plus des critiques justifiées vis-à -vis de PES 2008, FIFA a effectué un splendide redressement et a proposé un opus que beaucoup ont jugé comme le point de renversement dans la guerre éternelle PES vs. FIFA.
Sa réputation entachée, PES s'est retiré dans sa grotte avec pour seul possibilité de faire mieux la prochaine fois. Près d'un an s'est écoulé depuis PES 2008 et les développeurs japonais ont travaillé dur pour corriger les défauts de cet opus.
TheBoss a été invité par Konami dans leurs bureaux la semaine passée, pour tester en exclusivité le nouveau PES. Il a eu la chance de pouvoir jouer à une version terminée à 70% tournant sur PS3 (le développement du jeu en est cependant à bien plus que 70%)
L'ETOFFE DES LEGENDES
La nouveauté majeure de PES 2009 est le mode "Deviens une Légende", qui existe dans les versions japonaises J-League du jeu depuis quelques années sous le nom "Fantasista". Heureusement, Konami a fait le choix de renommer ce mode pour nous et de l'améliorer. En lançant ce mode, vous créez votre légende potentielle puis vous effectuez un match d'entraînement. Selon vos performances, un chercheur de tête vous proposera un club. Votre objectif est ensuite de creuser votre trou grâce à de bonnes performances pour devenir titulaire. Si vous êtes suffisamment bon, on vous proposera peut-être même un transfert vers un gros club, mais si vous êtes mauvais, vous retournerez sur le banc ou serez peut-être même vendu à un plus petit club !
Les stats de votre joueur sont générées après le match d'entraînement et sont basées sur vos performances dans le match, et sur les forces et faiblesses que vous y avez montrées. Au cours de la saison, plus votre joueur a de temps de jeu, plus rapidement il se développera. Vous concentrer sur les passes en effectuant de nombreuses passes décisives par exemple, sa capacité de passes évoluera plus vite, de même pour les autres capacité. En théorie, votre joueur va donc être le reflet de votre style de jeu. Rester sur le banc n'améliorera pas vos capacités (et ne sera pas passionnant, heureusement qu'on peut augmenter la vitesse des matchs pendant ce temps) et il sera parfois mieux d'être transféré dans un plus petit club pour progresser, avant de revenir dans la lumière.
Ce mode a le potentiel d'être très réussi et nos premières impressions étaient très positives, même si nous n'avons pas eu le temps d'explorer toutes les options. La nouvelle caméra verticale qu'on peut voir dans le trailer fonctionne parfaitement. Au cours de la la saison, vous pouvez consulter vos stats personnelles et celles de votre équipe comme c'est le cas en Master League. La seule limitation de ce mode est que vous ne pouvez pas jouer un gardien ou un défenseur. Pour le gardien, ça se comprend car il faudrait intégrer toute une série de commandes spécifiques, mais c'est un peu décevant pour le défenseur. Les développeurs ont peut-être pensé que ce ne serait pas très amusant de jouer un défenseur ou bien, plus probablement, ils n'ont pas eu le temps de développer suffisamment l'IA défensive de vos coéquipiers spécifiquement pour ce mode. Si vous voulez absolument jouer un défenseur, vous pouvez toujours créer un arrière et chercher une équipe qui vous utilisera à ce poste, vous donnant ainsi quelques responsabilités défensives.
Si vous commencez à vous ennuyer de faire progresser votre superstar offline, alors vous pouvez l'amener en ligne dans le mode "Légendes", la version online de "Deviens une Légende" et affronter l'ordinateur avec d'autres joueurs.
La Ligue Master n'a pas reçu beaucoup de soin, avec seulement des ajustements mineurs aux négociations et le système de loyauté évoqué dans le communiqué de presse de Konami.
C'est clairement une déception que ce mode ait si peu évolué alors qu'il était autrefois regardé comme l'un des meilleurs modes solo de tous les jeux de sport, alors que de petits ajouts auraient pu lui redonner un nouveau souffle.
L'EDITION DE RETOUR EN FORCE
Une partie du jeu qui a en revanche reçu tout l'amour qu'il mérite. Sur PS2, le mode édition permettait de modifier quasiment tous les éléments d'une équipe et d'un joueur, mais lors du passage à la next-gen, il est devenu quasiment inexistant. PES 2008 permettait d'éditer plus que le nom du joueur, mais il y manquait quand même de nombreuses options présentes sur PS2. Pour sa défense, il intégrer quand même quelques nouvelles options, comme la possibilité d'importer des photos et une édition des visages assez complète.
PES 2009 va plus loin en réintégrant l'édition des blasons, ce qui rendra le menu des équipes plus supportable pour moi ! Vous pouvez utiliser la méthode "Pixel Paint" évoquée dans le communiqué, mais vous pouvez aussi importer un fichier .jpg depuis votre disque dur. L'éditoin des kits a aussi été améliorée avec de nouveaux modèles et la possibilité là encore d'importer des .jpg pour les sponsors et les logos d'équipementiers (40 images d'équipe peuvent être sauvegardées). Il y a assez de place sur le maillot pour un blason et un "logo", donc les fana d'édition pourront s'en donner à cœur joie ! L'édition des chaussures est toujorus absente, mais avec la pléthore de designs et de couleurs à disposition les fétichistes de chaussures devraient être comblés. L'édition standard du joueur existe toujours, de même que les options d'édition d'équipes. Une nouveauté est la possibilité d'importer vos propres chants de supporters: les fans de Liverpool pourront reproduire les fameuses soirées européennes avec "You'll never walk alone" à fond dans les enceintes dans les dernières minutes du match.
LE GAMEPLAY
Toutes ces nouveautés ne serviront cependant à rien si le gameplay n'est pas à la hauteur des épisodes précédents de la série et, surtout, s'il n'est pas au niveau de ce que la concurrence propose aujourd'hui.
L'un des changements principaux au niveau du gameplay est l'ajout d'un mode de contrôle manuel complet. Auparavant, lorsqu'un joueur avait passé la balle à un coéquipier, le curseur passait automatiquement sur le joueur qui recevait la balle. Dans PES 2009, ce n'est plus le cas: c'est à vous de prendre manuellement le contrôle du nouveau joueur. Ce nouveau système est un progrès car il permet de passer la balle à l'ordinateur tout en continuant une course dans l'espace, avant de prendre le contrôle du joueur avec le ballon pour effectuer une passe en profondeur au joueur que vous venez de placer. Il faut un peu de temps pour prendre ce système en main, même pour un vétéran de PES, alors attendez-vous à vous retrouver parfois dans des situations défensives un peu tendues parce que vous avez perdu le fil !
L'un des nombreux reproches faits à PES 2008 concernait les gardiens peu fiables et même désespérant lorsqu'ils renvoient systématiquement la balle dans les pieds des attaquants adverses. Au cours de notre session de test, les gardiens semblaient heureusement beaucoup plus alertes, ratant rarement un arrêt facile et se montrant plus réactifs après avoir plongé pour arrêter un tir. Une autre critique fréquente dans la communauté de pessiens était l'invincibilité des dribbleurs qui pouvaient traverser tout le terrain en riant au nez des défenseurs avant de planter un tir inarrêtable dans un angle fermé. Là aussi, Konami a écouté les critiques et a améliorer le système de tacles ce qui rend plus difficile de passer un joueur. De ce fait, on devrait voir beaucoup moins de dribbles sur 50 mètres à l'avenir.
Les tirs sont aussi plus difficiles à réaliser et les buteurs ne sont plus capables de tirer dans des angles délicats aussi souvent que dans PES 2008. La position du joueur et ses stats jouent un plus grand rôle pour déterminer la précision du tir, ce qui implique de devoir se créer des occasions plus franches pour avoir une chance de vaincre le gardien.
Les animations des joueurs ont été retouchées, avec le phénomène de "patin sur glace" moins frappant qu'auparavant. Les modèles des joueurs sont meilleurs que jamais, avec des visages plus réalistes. Les effets de lumière donnent l'impression d'avoir affaire à des vrais humains et pas des statues de cire du musée Grévin. Beckham a même ses tatouages dans le cou !
Les balles longues et les centres semblent maintenant flotter un peu. Les centres s'avèrent d'ailleurs assez efficaces contre l'ordinateur: les centres au second poteaux permettent des buts un peu trop facile. C'est moins flagrant contre un adversaire humain, donc c'est peut-être juste un petit défaut de l'IA qui sera corrigé.
Il y a toujours des petits points agaçants qui n'ont pas été corrigés, comme les murs invisibles lors des touches et les décisions bizarres occasionnellement prises par l'arbitre. Le nombre de stades assez pauvre de PES 08 a été amené à un total plus respectable de 24, avec certains stades de la version PS2 refaisant leur apparition, comme Rasunda en Suède ou l'Arena d'Amsterdam, qui rejoignent de nouveaux stades comme Wembley. Quelques nouvelles équipes devraient être présentes mais les licences ne sont pas encore 100% confirmées et une liste complète ne peut pas encore être donnée.
ET LE VENT SOUFFLE DANS LE STADE !
Sur le plan sonore, c'est le retour des commentaires de Jon Champion et Mark Lawrenson, avec quelques nouvelles phrases. Mais au final, ça a peu changé. L'un des charmes de PES pour moi a toujours été la musique J-pop bizarroïde qui nous accueillait dans les menus. Si PES 2009 ne présente toujours pas de morceaux connus, il y a désormais plus de 60 morceaux rocks à choisir, et il est maintenant possible d'importer ses MP3 pour les menus.
L'un des talons d'Achille de PES a toujours été le online. Lorsqu'il est apparu avec PES 5, il souffrait d'un sérieux lag. Aujourd'hui, le jeu a toujours des moments de lag, ce qui est inacceptable. PES 2008 avait marqué la disparition d'options appréciées, comme le 2 vs. 2 ou même l'une des options les plus essentielles: les salons. PES 2009 essaye de corriger le tir en réintroduisant les salons pour trouver vos adversaires et le 2 vs. 2. Avec l'ajout du mode "Légendes", Konami a augmenté le nombre d'options online, mais si le jeu ne tourne pas parfaitement, ça nous fera une belle jambe.
TheBoss dit:
Si vous parcourez ce site, vous ne trouverez pas beaucoup de commentaires de ma part au sujet de PES 6 ou 08. Les versions qui tournent dans les bureaux depuis deux ans sont toujours les versions PS2 (principalement PES 5). Pour la première fois, il semblerait qu'on ait enfin un PES next-gen d'une qualité suffisante pour franchir le pas.
C'est un peu comme si les développeurs étaient revenus à PES 5 et avait pris cette version comme point de départ. Ce qui veut dire que non seulement le jeu offre les mêmes sensations que PES 5, mais aussi que les problèmes du 6 et du 08 n'existent plus.
Parmi les points positifs, il n'y a plus de ralentissement, plus de courses minables sur 50 mètres, plus de buts avec passe en retrait le long de la ligne de but, les gardiens sont meilleurs, et le jeu retrouvent vraiment les sensations des bons vieux PES. Si on y a joute les modes Légendes, la Champion's Leauge et un mode édition plus complet, ça se présage bien.
Parmi les points négatifs, je prie pour qu'ils arrivent à régler les problèmes de online. Si c'est le cas, on aura le meilleur jeu de foot next-gen du marché.
Voilà . De manière générale, une opinion très positive de PES 2009 qui se présente bien pour sa sortie en octobre.
et ...
PES 2009: Un bilan de santé bien meilleur qu'en 2008
La magie est de retour: Mode Deviens une Légende, 2 vs. 2 et un gros choc des licences. Voici une preview exclusive sur le retour en force épique de Pro Evo
Il faut qu'on l'avoue: on aime que PES soit "incomplet", car tout le charme réside dans le fait de le soigner pour lui rendre la santé - ou plutôt de l'améliorer au-delà des rêves les plus fous des développeurs. Même le plus casual des fans a déjà expérimenté avec les menus d'éditions bien complets, ou bien cherché des option files toutes prêtes sur internet, pour transformer les licences malheureuses de PES en une copie de la Premiere League capable de faire pâlir FIFA de jalousie: changement de Man Blue en Manchester City, correction des effectifs bancals, transformation, disons, d'un joueur grossièrement sous-évalué au visage générique comme Gareth Bale en un arrière aux grandes oreilles avec une précision de coup franc de 90+. La grande nouvelle est donc que, même si le bilan de santé de départ de PES 2009 est bien meilleur, il est possible de le modifier avec plus de précision que jamais, pour en faire un jeu de football plus réaliste que Fifa 09 ne peut espérer, malgré tout le faste de ses licences.
Les fans d'édition hardcore sauteront directement page suivante pour voir les nouveautés mais PES 2009 progresse à grandes enjambées. Manchester United et Liverpool sont les équipes de Premiere League licenciées, et viennent donc remplacer Newcastle et Tottenham. PES 2009 est le jeu officiel de l'équipe d'Angleterre, ce qui permet d'avoir les maillots officiels et, surtout, un nouveau stade de Wembley parfaitement reproduit. Et pour couronner le tout, il y a un nouveau mode, Deviens une Légende, que nous vous décrivons un peu plus loin.
Ce qui était "cassé" dans l'opus de l'an passé est en grande partie, si ce n'est entièrement, corrigé cette année. Les ralentissements? C'est du passé. En plus de 10 matchs dans divers stades, nous n'avons quasiment rien remarqué, et encore, notre seul doute pouvait être lié à un jeu de lumière. Jeu en ligne? Nous ne l'avons pas testé, mais on nous a promis du 2 vs 2, après le 1 vs 1 plein de lag de l'an passé. Des gardiens avec des poêles à frire à la place des mains? Ce n'est plus un problème: les gardiens sont plus athlétiques et moins prompts à transformer le ballon en caillou pour l'offrir aux rebonds et aux buts de raccroc.
Voyons ça de plus près
Visuellement, c'est plus solide. Même en vue large sur notre écran très précis en 1080p les joueurs semblent plus consistants et 3D, avec cet effet de plasticité qu'on trouve dans Uncharted qui donne l'impression qu'on peut tendre la main vers l'écran et attraper les joueurs. Les animations sont uniques et fluides et s'enchaînent bien. L'inertie de la vitesse joue aussi un grand rôle et on peut voir des joueurs trébucher et poser les mains au sol pour se redresser.
Les stades bien rendus donnent un sentiment d'agoraphobie avec des balayages de caméra d'avant match qui incluent - oui, c'est fantastique - des zooms depuis les tunnels d'entrée. Les vieilles textures 2D de foule ont disparu, mais la nouvelle foule en 3D est encore loin d'un NBA 2k8.
Le tout a un rendu plus "next-gen" avec un impressionnant, mais un peu trop marqué, effet de flou dans la profondeur lorsqu'on zoome sur le visage d'un joueur lors des replays. La ressemblance des joueurs a toujours été un point fort, mais elle est telle qu'on a dû appeler des collègues pour leur faire partager notre émerveillement. La peau de Wes Brown est riche et tacheté comme une photo digitale tandis que la bouille toute lisse de C. Ronaldo brille comme de la cire, avec des boucles d'un noir luisant. Même des stars moins grandes, comme Wayne Bridge, sont superbement modélisées.
Stades de lumière
Les nouveaux effets de lumière dynamiques font qu'une partie du stade est dans l'ombre selon l'heure de la journée. Mais, pour être honnêtes, cet effet est actuellement trop prononcé, ce qui laisse une moitié du terrain sombre et confuse. Le climat aussi est dynamique: une averse se transforme ainsi en pluie torrentielle au cours du match (le type de climat dépend du stade et du pays). Oh, et il y a aussi des panneaux de pub électroniques, ce qui est une touche sympathique.
Ce qui est aussi très significatif, c'est que les premières versions jouables de PES 2008 étaient uniquement sur X360, alors que le code PES 2009 auquel on joue actuellement - déjà ancien - tourne parfaitement sur PS3.
Manette en main, on a un sentiment de familiarité immédiat, bien que Konami nous prévienne de changements importants - mais à la manière étrange habituelle, qui consiste à scruter tous les petits détails. De façon générale, c'est plus lent, plus physique, plus réfléchi. Il faut vraiment ajuster ses passes, les tacles sont plus précis - en d'autre termes, comme ce que nous avons dit l'an passé, et l'année d'avant, etc. ad nauseam. Konami le rapproche de PES 5, mais avec la multitude de nouvelles animations, c'est difficile de faire des comparaisons. Ce qu'on peut dire, c'est qu'il semble avoir reçu le message de Fifa 08 d'encourager un jeu de passe plus lent et construit, à la différence que les joueurs proposent des courses sans le ballon plus intelligentes et spontanées, et que cela offre plus de possibilité dans le dernier tiers du terrain. Les gestes techniques, changement de direction rapide et feintes offrent aussi une option viable sous la pression défensive, plutôt que d'attendre patiemment une ouverture comme c'est souvent le cas dans Fifa.
Art, Deco
Le premier contact avec le ballon est crucial. Les joueurs médiocres ont du mal à contrôler des balles rapides, tandis que les joueurs très techniques les manient avec grâce et agilité. C'est un mécanisme qui permet d'identifier les joueurs à une touche ou techniques, comme Fabregas ou Deco - dont les attitudes particulières permettent d'accélérer le jeu et de trouver des trous dans la défense. Cela répond à la critique faite à PES 2008, selon laquelle les joueurs techniques étaient plus faibles que les dribbleurs vifs comme Henry ou Ronaldinho. Il est toujours possible de passer plusieurs défenseur en s'appuyant sur la vitesse des joueurs, mais tous les attributs sont amplifiés: au cours d'une de nos parties, la vitesse pure de Djibril Cissé a laissé sur place la moitié du milieu de terrain de Barcelone, mais la pure présence et agilité physique de Puyol ont permis de déséquilibrer Cissé au moment où il allait tirer.
Les dribbleurs, comme Messi, C. Ronaldo ou Tevez s'appuient moins sur leur vitesse pure que sur leurs changements de direction subtils et leurs feintes, ce qui met votre ingéniosité à rude épreuve. De nombreuses animations spécifiques à chaque joueur et réalisés sans appuyer sur aucun bouton - comme des affaissements d'épaule et des changements rapides d'intérieur/extérieur du pied - permettent à ces joueurs de mettre les défenseurs dans le vent, comme dans la réalité.
Les tirs nous ont semblé différents, mais avec moins de 50 matchs à notre actif, difficile de vraiment analyser le mécanisme exact. Les pressions sur les boutons ne sont plus enregistrées, donc il n'est plus nécessaire, par exemple, d'effectuer une feinte de tir (:carré: puis Croix) si vous avez appuyé sur la touche au mauvais moment en recevant par accident une balle qui cafouille sur un corner. Cela donne plus de percussion aux passes et aux tirs, mais seul le temps pourra dire dans quelle mesure exactement. Les tacles sont plus précis, et on peut désormais charger les tacles avec Croix pour vraiment repousser la balle hors de danger. Rio Ferdinand effectue des tacles bien croquants, récupérant proprement la balle dans les pieds des attaquants.
Apparence aérienne
Les transversales (en maintenant Rond) sont plus flottantes et ils nous est souvent arrivé de sortir la balle du jeu. Konami prétend que le changement le plus important est celui qu'on ne voit pas, car la balle est sujette à de nouveaux algorithmes de calcul de résistance de l'air. Cela ne s'apprécie vraiment qu'en mode replay: nous avons ainsi pu admirer le magnifique mouvement du ballon lors d'un classique coup franc de 30 mètres de Beckham. Les longues passes dosées vont freiner avec un effet retro, fonction de l'habileté du joueur et du terrain - il vous faudra compenser la puissance de vos passes en fonction du sol sec, mouillé ou gelé. Les petites balles levées en profondeurs sont plus efficaces. La physique de la balle joue un grand rôle dans le premier contact, les joueurs doués laissant rouler la balle sur leur pied sans interrompre leur foulée - encore un détail qu'on n'apprécie particulièrement que sur les ralentis.
Les buts sont plus difficiles à marquer - peut-être un effet secondaire de l'apprentissage des nouveaux contrôles - mais n'en sont pas moins spectaculaires. Par exemple, marqués de prêt le long de la ligne de touche, nous utilisons un subtil mouvement de la croix directionnelle pour modifier les appuis afin que Ryan Giggs gagne un peu d'espace lui permettant de centrer sur Rooney qui s'élance pour planter une tête. Un autre but impliquait une balle flottante au second poteau que Rooney reprend de pleine volée pour la claquer en lucarne. [NdT: qu'est-ce qu'il est fort ce Rooney!

] Grâce au replay, on pouvait le voir se positionner et se préparer tandis que la balle arrivait. La plupart de nos buts ont demandé une patiente circulation de balle en triangle pour pousser la défense à libérer des espaces, ce que nous avons pu exploiter avec des effets dévastateurs lorsque nous nous sommes appuyés plus fortement sur les qualités de passes à une touche de balle du milieu du Barca.
Plus, c'est moins
Il n'y a pas explicitement de nouveaux gestes - du moins, nous n'en avons pas trouvé dans notre passage par le terrain d'entraînement - même si des gestes plus obscures spécifiques à certains joueurs comme le flip-flap, l'elastico opposé ou la Mathews sont toujours présents. Ceci dit, la roulette marseillaise habituellement réalisée en faisant 360° sur le stick droit a maintenant été déplacée sur la croix directionnelle. Cela peut paraître bizarre, mais en fait c'est plus intuitif parce qu'il n'est plus nécessaire de changer de main. Elle est aussi différente selon les joueurs. Au lieu de la rotation classique pied droit - pied gauche, Tevez l'effectue entièrement avec le pied gauche. La version de Ronaldo le voit lever la balle du sol en cours de mouvement. Il faut encore qu'on teste, mais il semblerait qu'on puisse même tirer pendant que la balle est levée.
Les bons buteurs, comme Ashton ou Berbatov, peuvent recevoir la balle, la lever et tirer dans un seul et même mouvement.
Pour les joueurs hardcore, un changement subtile et intéressant est que l'on ne choisit plus son mode de contrôle du curseur sur un slider déterminant le degré contrôle que le CPU a sur la sélection, mais entre les options auto, semi-auto et manuel. En mode full manuel, vous ne prenez pas automatiquement le contrôle d'un joueur, même lorsqu'il reçoit une passe: c'est à vous de changer le curseur manuellement. C'est tellement exigeant que lors d'un des premiers matchs à 2 joueurs en co-op, Dan a passé son temps à se faire la passe à lui-même, tandis que Nathan s'est bien adapté à l'intransigeance du système. Même si ce système offre un contrôle total, sa nature fait que nous ne le recommandons qu'aux joueurs les plus déterminés, et que nous conseillons aux autres de rester en semi-auto.
Une ligue à part
Au niveau des déceptions? La Ligue des Master est quasiment inchangée, les petites touches qui rajoutent de l'atmosphère sont toujours loin derrière Fifa, les graphismes ne sont pas au niveau qu'on avait imaginé il y a quelques années (mais quand même bien meilleurs que 200

, et... euh... on a du mal à en trouver plus. Ce qui est fou, c'est que même si PES 2008 a été très généralement jugé comme une déception, avec ses ralentissements, sa foule en 2D dégueulasse, ses licences capoteuses et son online 1 vs 1 d'handicapé, on y a quand même joué plus d'une centaine d'heure. Maintenant que ces problèmes sont réglés, nous avons du mal à trouver des défauts à cette version qui s'annonce comme la plus flexible de toutes. Est-ce que ce sera suffisant pour faire la différence face à un Fifa 09 "on fire"? Même si l'impartialité nous pousse à différer notre jugement, il n'y a qu'un jeu qui met toute la rédaction en émoi à l'annonce d'un menu d'édition. Si toute la communauté se rallie autour de PES 2009, ce sera nous, et non pas Konami, qui construirons peut-être le plus grand jeu de foot de tous les temps.
Prévision de PSM 3
C'est le jeu que nous aurions dû avoir l'an passé. Nous nous réjouissons du style plus lent et plus physique - mais nous soupçonnons les balles en profondeurs piqués d'être trop efficaces et les tirs en diagonale dans la surface trop imprécis. Ne vous attendez pas un miracle, mais plus à une mise à jour pleine d'assurance du meilleur jeu de foot de l'histoire, débarrassé de tout ralentissement, avec un fantastique mode Edit et - si nous sommes chanceux - un online solide. Lorsque la communauté se mettra au travail, PES évoluera vers encore plus de réalisme que jamais auparavant.