Développé par les espagnols de chez Chibig, studio indépendant spécialisé dans les jeux d’aventure relaxants, Mika and the Witch's Mountain emmène les joueurs à la croisée des univers de Zelda Wind Waker et de Kiki la petite sorcière des studios Ghibli, sur les traces de Mika, une jeune sorcière fraîchement arrivée sur l’île du Mont Gaun. Gagnerez-vous votre place en tant qu’apprentie sorcière chez Mme Olgari, la directrice de l’école ?
À la manière de Kiki la petite sorcière, Mika est en âge d’aller commencer sa formation à l’école des sorcières de Mme Olgari. Elle décolle donc de chez elle, équipée de ses fournitures et de son balai, mais la directrice ne lui déroule pas le tapis rouge et la projette tout en bas de l’île, lui demandant de faire ses preuves avant de revenir. Mais pire, dans la chute, son balai se brise, elle doit donc s’installer sur l’île et venir en aide à ses habitants afin de gagner de quoi réparer et améliorer suffisamment son balai pour atteindre à nouveau le sommet de la montagne. Et quelle autre possibilité pour cette toute jeune fille que de livrer des paquets sur son balai ? Elle postule donc chez Amazing Deliveries l’entreprise de livraison locale, pour remplir ses cartes de livraison et gagner quelques pièces.
Au fil de ses missions, Mika va rencontrer les habitants de l’île et leur venir en aide. Le décor est très coloré et mignon, les personnages sont attachants et vous confieront leurs soucis et missions. Ils s’expriment par onomatopées plutôt amusantes. Forcément, vu les quêtes, elles sont de format Fedex : récupérer et livrer… Pour pimenter un peu le tout, si les quêtes principales indiquent clairement leur destinataire, de nombreuses missions annexes seront nettement moins précises et demanderont de prêter attention aux dialogues des habitants pour savoir qui aurait besoin de cet objet. Attention, certains objets ne supporteront pas les chocs ou l’eau, il faudra donc veiller à adapter son trajet pour remettre un paquet en bon état, mais pas de panique, en cas d’échec, la course se réinitialise, car l’objectif du jeu est d’offrir une expérience relaxante, sans frustration. Techniquement, le balai se manie particulièrement bien, ajoutant à la fluidité de l’expérience.
Le déplacement se fait principalement sur le balai, agréable à diriger, et qui gagnera en puissance au fil de ses améliorations, permettant une ascension de plus en plus haute, et l’utilisation des nombreux courants d’air horizontaux ou verticaux, sortes d’ascenseurs indispensables pour explorer toute l’île, qui en parallèle de l’esthétique font immanquablement penser à Zelda the Wind Waker. Vous pourrez compter également sur des anneaux propulseurs ouvrant l’accès aux hauteurs. L’île n’est pas très étendue, mais sa structure aux nombreux étages et recoins offre tout de même une quantité d’exploration satisfaisante, avec des statuettes, collectibles et autres objets de quêtes facultatives à collecter. À noter la présence de quelques retours inopinés à l’accueil xbox et de quelques coquilles (« du amulette »). Mis à part ces quelques petits bugs, c’est beau, coloré et propre, les environnements donnent envie de les découvrir et de se promener sur l’île pour en révéler tous les secrets tout au long des 5 à 6h nécessaires pour réaliser la plus grande partie des quêtes.
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