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[Game Of Thrones] Les pluies de Castamere
Publié le 30.05.2012 à 15:49 par Ordos

Attention cet article va spoiler l'épisode 9 de la saison 2 de la série Game Of Thrones.

Si vous avez vu l'épisode 9 vous avez peut-être un peu de mal à vous en remettre C'est normal, il était grandiose.

Bref cet article s'adresse surtout aux non-lecteurs qui suivent la série. En effet j'avais envie de leur expliquer un petit point mais qui a son importance.

L'origine de la chanson qui compose le générique final de l'épisode :

http://www.youtube.com/watch?v=kyWtfMvipOE

Pour l'instant la série n'a pas expliquée cette chanson. Peut-être qu'elle le fera, mais vu que son explication est disponible dès le tome 2 et que son origine remonte chronologiquement avant la saison 1, pas de spoiler donc

Pour expliquer je vais m'appuyer sur le wiki de la Garde nuit, site francophone sur la licence A Song of Ice and Fire, très complet (mais aussi rempli de spoil alors évitez de cliquer partout et de restez sur les pages que j'indique pour votre sécurité).

Alors l'explication de la chanson :
http://www.lagardedenuit.com/wiki/index.php?title=Les_pluies_de_Castamere

En résumé une maison s'est rebellé face aux Lannisters et Tywin ne l'a pas entendu de cette oreille et sa vengeance a été terrible. Depuis cette chanson représente la puissance Lannister (pour cela que Bronn et les soldats la chantent en début d'épisode et qu'elle est présente sur le final).

Je mets ici la traduction française de la chanson qu'on retrouve dans les livres :

"Et qui êtes-vous, dit le fier seigneur,
Pour que je doive m'incliner si bas ?
Rien qu'un chat d'une autre fourrure,
Et voilà ma vérité vraie.
Fourré d'or ou fourré de rouge,
Un lion, messire, a toujours des griffes,
Et les miennes sont aussi longues et acérées
Qu'acérées et longues les vôtres."
Ainsi parla, parla ainsi,
Le sire de Castamere,
Mais les pluies pleurent en sa tanière,
Et plus personne ne l'entend.
Oui, les pluies pleurent en sa tanière,
Et nulle âme ne l'entend plus.

Sachant que le blason de la Maison Reyne est un lion de couleur rouge.

A Game of Thrones : démystification dans la saga A Song of Ice and Fire Part 1
Publié le 13.05.2012 à 23:40 par Ordos

Attention l'article de ce blog est un spoiler sur le premier tome (équivalent à la première saison de la série HBO).

A Game of Thrones est un roman écrit par George R.R. Martin en 1996 constituant le premier volume de la saga A Song of Ice and Fire dont le cinquième tome, A Dance with Dragons, est sorti dernièrement. Saga ayant connu un succès populaire l'année dernière, grâce à l'adaptation de la chaîne câblée américaine HBO, il est intéressant de se pencher sur plusieurs originalités de cette saga. En effet si le Trône de fer, son nom français, marque les esprits c'est par son originalité dans un genre qui a tendance à recycler inlassablement Le Seigneur des Anneaux de Tolkien via des poncifs éculés : la fantasy.

La saga de Martin aime prendre à revers tout ce à quoi le lecteur peut s'attendre et nous allons voir quelques exemples via le roman et son adaptation télévisuelle. Dans ce billet, je vous parlerai d'un premier point, important dans toute oeuvre.

Le Héros :
Dès le premier tome un élément marque le lecteur, le protagoniste n'est pas clairement défini. En effet l'auteur multiplie les points de vue, si bien qu'aucun des personnages n'est vraiment mis en avant et le lecteur est amené à voir comment les différents personnages gèrent les conflits qui leurs sont infligés. Dans son adaptation sur petit écran, il était difficile d'appliquer ce système de point de vue et de ce fait le spectateur voit en le personnage d'Eddard Stark, un protagoniste idéal. Ayant une famille stable, des valeurs idéals et un sens de l'honneur sans faille, le personnage incarné par l'excellent Sean Bean tient bon le cap... jusqu'à ce qu'il perde la tête... au sens propre du terme... En effet, à l'épisode 9 (soit un épisode avant le season final) la place du protagoniste est chamboulée car ce dernier vient de rendre son dernier souffle. Les cartes sont redistribuées (la saison 2 a, pour le moment, plus le symptôme du livre à savoir multiplier les points de vue, parfois de manière maladroite).

Un autre personnage est à analyser sur son caractère de héros : Robert Baratheon, le souverain de Westeros au moment où la saga commence. Petit rappel des faits se passant avant le roman.
Westeros a pour suzerain, un roi de la lignée des Targaryen : le Roi Aerys surnommé le fol (the mad King en VO). Paranoïaque et cruel, son règne commence à être remis en question sur quelques uns de ses sujets. Après quelques évènements, Robert Baratheon (jeune, bien bâti, courageux et valeureux) aidé de son meilleur ami Ned Stark, décide de renverser le pouvoir, libérant en même temps la soeur de Ned promise à Robert.
En soit, un résumé d'une oeuvre qu'on a connu 100 fois. Un héros valeureux voulant sauver sa belle d'un souverain sanguinaire dont le pouvoir est remis en question.
Robert réussit sa guerre et gagne la couronne.
Dans bien des oeuvres, ce serait la fin idéale : un nouveau Roi pleins de idéaux, un royaume promit à la paix etc...
Et bien non, dans A Game Of Throne on voit ce qu'il est advenu de Robert bien des années après et le constat n'est pas brillant. Le jeune héros est devenu obèse, alcoolique et incapable de gouverner correctement. Il accumule les dettes, ne sait pas prendre de décisions sensée (toujours dicté par son Conseil restreint) et trouve que le pouvoir est un fardeau. En effet, Robert est un héros mais avant tout un guerrier et un guerrier ne sait pas gouverner et l'auteur l'a bien compris et le démontre tout du long de son roman.
Pour ceux ne connaissant que la série télé, ces détails vous sont donnés petit à petit mais un dialogue entre Cersei, la femme de Robert, et Ned à l'épisode 7 (je crois) démontre totalement cela. De plus Robert à un moment regrette le temps de la guerre, de sa jeunesse perdue où il combattait contre une cause noble selon lui.

Dans A Game of Thrones, le protagoniste n'est pas défini clairement, on navigue entre différents personnages dont les enjeux sont définis et compréhensible. Souvent l'auteur va opposer des personnages sur leurs buts et motivations (Tyrion - Catelyn ou bien Jorah - Eddard) ce qui a pour résultats que le lecteur ne peut pas prendre partie pour l'un ou pour l'autre par moment. De plus, via le personnage de Robert, George Martin démystifie l'image du héros classique et montre qu'un guerrier n'est pas un politique assuré.

Dans la prochaine partie on parlera de la place de l'amour idyllique qu'on retrouve beaucoup dans ce genre, via une "romance" du premier tome...




Brütal Legend: Un de peu de metal avec votre thé ?
Publié le 04.11.2009 à 14:01 par Ordos

Où l'art de faire un titre pourri



Alors après avoir fait un article positif sur Alan Wake, fondé sur des espérances d'un joueur naïf Il est temps de faire un article sur un jeu sorti et qui est bel et bien là.

Mais... Quésako Brütal Legend ??!!

C'est le dernier né de Tim Schafer

Mais... C'est qui Tim Schafer ?

Ah... bah c'est lui. C'est juste le créateur de Full Throttle, Grim Fandango et dernièrement Psychonauts. (Bon je n'en rajouterais pas en disant qu'il a participé aux Monkey Island)

Bon, voila, le monsieur est présenté. Bon j'en étais où... Ah oui, alors jeu développé par Double Fine et édité par EA Games, sorti le 16 octobre, c'est un jeu assez étrange.

En effet le jeu nous permet d'incarner Eddie Riggs, le plus grand des roadie au monde, mais malheureusement, il a un léger accident (un décor l'écrase à vrai dire) et se retrouve transporté dans un monde parallèle... celui du Heavy-Metal où les humains sont martyrisés par l'empereur Doviculus.

Voila, le speech de départ, fort intéressant. Le scénario du jeu est plutôt bon, avec des rebondissements et une mise en scène soigné. Mais là où le jeu frappe fort c'est par ses personnages tous aussi décalés, drôles, caricaturaux, attachants. L'univers aussi est travaillé et on peut le découvrir à travers des légendes au nombre de 13. Chacun aura son personnage préféré et même les unités ont une identité (HeadBanger, Chopper, Videurs ect...)



Le gameplay du jeu est assez particulier ni mauvais, ni génial, il se laisse facilement maitrisé et il est rapide de prise en main. C'est un mélange de plusieurs genres assez réussis, mais dont pris un à un ne sont pas extraordinaire (peu de combos dans la partie combat par exemple). Si des améliorations peuvent être obtenue dans le garage metal (combos, améliorations pour la voiture, hache, guitare ect...) on regrette l'absence de combos (une dizaine à tout casser).

La durée de vie du soft est correcte si on fait les missions secondaires, sinon la quête principal, foncé tête baissé est relativement courte (mais se balader au volant de la Deuce en choisissant ses morceaux est un réel bonheur.)

La bande-son du jeu est l'atout majeur avec la partie histoire-personnages, en effet le titre compte une centaine de morceaux (107 je crois) tout bien sur dans un esprit metal. Mais il n'y a pas que des gens avec une voix aiguës gueulant des insanités (stéréotypes quand tu nous tiens), on passe par du Black Sabbat, Scorpions, Juda Priest, Ozzy, Motorhead et j'en passe et des meilleurs. Il faut peut-être aussi souligner la présence de Jack Black en Eddie Riggs, Ozzy Osbourne, Lita Ford, Tim Curris et bien d'autres



Graphiquement le jeu met une claque, alors pas au niveau de la technique... mais niveau visuel ! Référencés de partout, les lumières allant du violet en passant par l'orange, aurores boréales dans la neige, éclipse ect... Des monuments impressionnants et beaux.

Si certains trouvent le monde vide, il a pour avantage d'être vivant, la faune se bat entre elle, des minis batailles font rage entre alliés et ennemis, le monde évolue avec la quête principal (bon c'est pas non plus une évolution Hallucinantes mais elle a le mérite d'exister )

Au final, Brütal Legend s'annonce comme le vent de fraicheur en cette fin d'année rempli de suite (vous en avez pas marre du chiffre deux vous ? ). Même si il n'a pas la technique ou le gameplay d'un blockbuster, il leurs roule dessus avec son histoire, personnages, bande-son et univers (tout ça eu Deuce.Un jeu absolument à posséder pour tout fan de Metal rock, humour et d'originalité.

Chantons tous en cœur


HELL YEAH

(PS: une confession, j'avais des gros à priori sur le metal avant ce jeu, il me l'a fait respecté et aimer, merci Tim et Double Fine pour ce monument.)


Wake Up !
Publié le 03.11.2009 à 13:05 par Ordos

Le dormeur, le rêveur, l'endormi, l'élu, le lent, le prometteur, l'attendu Alan Wake



Si ce nom ne vous dit rien... sortez de votre grotte x) Blague à part, si vraiment ce jeu ne vous dit rien un petit topo est nécessaire.

Développé par Remedy (Max Payne 1&2) et exclusivement sur Xbox360 (La version PC est très incertaine) ce jeu nous permet d'incarner Alan Wake, écrivain à la Stephen King en manque d'inspiration. Ce jeu est un thriller-psychologique, avec deux phases; celle de jour et celle de nuit. Le jour étant les phases calmes du jeu et la nuit les phase action-survival. Découpé en épisodes à la manière d'une série télé (ou à la manière d'Alone In The Dark pour le jeu), le jeu proposera un scénario intense avec des cliffangers.

Pourquoi autant d'attente pour ce jeu ?
Et bien déjà rien que le nom de Remedy attire les foules En fait Remedy c'est Max Payne 1&2, qui sont deux petits bijoux du monde vidéo-ludique, tout étaient maitrisés et reste encore maintenant deux titres indémodables (même si le premier a vieillit ).
Le jeu a l'air de proposer une ambiance croisé entre un livre de Stephen King, l'ambiance oppressante d'un Silent Hill et l'intensité d'une bonne série télé.

Si le jeu est certes très discret, l'E3 nous a permis de découvrir la phases Nuit du jeu, si beaucoup se sont senti trahis (la démo était très orientés action), elle aura au moins eu le mérite de nous rassurer que le jeu n'a pas accuser le poids des années et qu'il reste magnifique (jeux de lumières, arbres, décors ect...).
Que les déçus se rassurent en se disant que la phase jour n'a pas été dévoilé et risque d'en surprendre pas mal



(Gameplay)

Si le jeu doit nous convaincre encore sur certains points, on attends tout de même impatient plus d'informations sur ce titre très prometteur.






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